jeudi 19 novembre 2015

Sur la montagne, nue: mots d'amour

Premier acte offre une douce poésie bercée par les mots de femmes qui vivent, aiment et apprécient la vie et ses multiples possibilités. Sur la montagne, nue est une douce berceuse qui fait chaud au coeur.

Une critique de Robert Boisclair

Crédit photo: Cath Langlois

Sur la montagne, nue est une soirée de contes inhabituelle. Des contes qui posent un regard féminin et lumineux au monde. Quatre comédiennes, seules ou en duos, s'adressent aux spectateurs. Intimistes, elles se livrent, explorent toutes les époques de la vie d'une femme.

Douceur
Sur la montagne, nue est un spectacle de contes présenté dans un style théâtral. La mise en scène est nue, ouverte. Le décor est minimaliste: un quai qui s'avance, des galets, des chemises suspendues par dizaine et un piano dans un coin.

Le spectacle débute avec le pianiste qui suggère l'ambiance qui bercera la spectacle du début à la fin: emplie de douceurs et de tendresse, poétique. Un spectacle féminin qui vient chercher la spectatrice comme le spectateur. Il ressort de ce spectacle comme une joie de vivre, un bonheur simple d'exister et de profiter de la vie.

Les mots bercent. Mais comme il s'agit de contes qui s'additionnent les uns aux autres, le spectateur doit être à l'écoute, attentif, pour suivre les péripéties de ces femmes qui vibrent, découvrent, vivent et aiment. Surtout. Car l'amour n'est jamais bien loin pour ces femmes toutes différentes mais si similaires en même temps. Toutes à la quête d'un bonheur simple.

La langue d'Anne-Julie Royer est belle. Poétique. Enivrante par moments. Les quatre comédiennes ont le ton juste, l'expression vive ou intérieure selon le cas. Elles sont de merveilleuses femmes multiples: magnifique Valérie Laroche, séduisante Marianne Marceau, radieuse Linda Laplante, juvénile Laurie-Ève Gagnon. Les femmes qu'elles offrent sont à la fois des gens simples et des êtres prodigieux que le spectateur prend plaisir à découvrir à travers l'excellente interprétation des comédiennes et par les moments du quotidien qui prennent des allures d'aventures héroïques par moments.

À voir!
Un doux moment en compagnie de quatre comédiennes qui amènent admirablement bien le spectateur dans l'univers poétique d'Anne-Julie Royer. À voir, ne serait-ce que pour oublier les moments sombres qui meublent notre quotidien depuis quelques temps.

À Premier acte jusqu'au 5 décembre. Avec Laurie-Ève Gagnon, Linda Laplante, Valérie Laroche, Marianne Marceau et Marc Roussel (pianiste sur scène). Une mise en scène de Marie-Hélène Gendreau. Un texte d'Anne-Julie Royer.

Bon théâtre et bonne danse !
====================
Les 9 et 10 juillet 2016, je vais prendre part au Cyclo-Défi Enbridge contre le cancer. Si vous voulez en savoir plus sur cet événement caritatif, faire un don ou encore relever ce défi stimulant, vous pouvez cliquer ici. Merci de votre générosité!

Aucun commentaire:

Publier un commentaire