mardi 26 janvier 2021

Questionnaire des Enfants du Paradis de Marie-Hélène Julien

Venez découvrir l'ensemble des réponses à notre questionnaire que nous proposons aux artistes invités à notre Classe de maître. Cette semaine le questionnaire de Marie-Hélène Julien.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Crédit photo: La Rotonde

Questionnaire Les Enfants du paradis de Marie-Hélène Julien

Le principal trait de mon caractère? 
L’altruisme – quand quelqu’un a besoin d’aide ou d’assistance, je suis toujours disponible.

Mon principal défaut? 
L’altruisme!!! Ha ha! Par le passé, j’allais souvent trop loin jusqu’à prendre en charge la problématique d’autrui quand ce n’était pas la mienne. 

Ce que j'apprécie le plus chez mes amis? 
Leur honnêteté – ils me disent toujours la vérité, même quand ce n’est pas ça que je voudrais entendre. Et c’est ce que j’attends d’eux.

Ce que j’apprécie le plus chez un directeur de programmation? 
Son ouverture et sa curiosité – sur plusieurs plans : artistique bien sûr, mais celle à collaborer, à innover, à changer les façons de faire pour le mieux.

Ce que j’apprécie le plus dans un spectacle de danse? 
Qu’il me transporte, qu’il me fasse vivre des émotions, me fasse passer par divers états, que ça devienne une réelle une expérience vivante.

La troupe ou l’organisme de danse qui m’inspire le plus? 
Le mouvement Gaga, créé par Ohad Naharin et Batsheva Dance Company d’Israël m’inspire particulièrement. Il part du mouvement organique, qui prend naissance dans le corps via ses impulsions profondes et développe la conscience du large spectre de sensations physiques et psychologiques possibles. C’est pour moi l’une des manières les plus agréables d’éveiller mon corps, de me sentir connectée à ce que je ressens et de le vivre pleinement. Ça aligne mon état physique et mental, ensuite je me sens plus forte.

Mon rêve de bonheur? 
Vivre à Londres une année. Chaque fois que j’arpente les rues de cette ville, un sentiment puissant m’envahit. Ça ne s’explique pas en mots, c’est viscéral. Je m’y sens à ma place.

Mon rêve de bonheur au travail? 
Avec la situation qui prévaut en ce moment, c’est de retrouver publics et artistes en salle de spectacle, retrouver la communion entre les deux. Pouvoir recommencer à réaliser pleinement le mandat de La Rotonde.

Mes héros dans la vie réelle? 
Mon père, qui est parvenu à vivre dans le bonheur malgré la diminution constante de ses capacités physiques durant plus de 20 ans après un ACV. 
Mon entraîneure de patinage artistique pour sa présence bienveillante et sentie, son positivisme en toute situation – elle s’occupe de mon corps, mais tout autant de mon esprit dans la pratique de mon sport. 

Mes héros dans l'histoire? 
Éva Peron (Evita) et Élisabeth de Bavière (Sissi). Deux femmes avant-gardistes, qui ont fait beaucoup pour leurs peuples, des femmes qui ont fait tomber des barrières et qui ont travaillé pour le bien des gens, pour améliorer leur qualité de vie.

Le don de la nature que je voudrais avoir? 
Répondre aux besoins de la terre en temps réel : faire pleuvoir là où il y a sécheresse, arrêter les inondations, etc.

Ma devise? 
J’en ai 2 que j’essaie d’appliquer le plus souvent possible. 
« On peut toujours plus que ce que l’on croit pouvoir. » – Joseph Kessel et « Si ce n’est pas exécuté avec passion, le résultat n’est que l’ombre de ce qu’il aurait pu devenir. » (Traduction libre de “If it’s not made with passion, it’s only a mere shadow of what it could be.”  -Jim McEwen, maître assembleur de whisky en Écosse.

Mon mot préféré? 
Espoir. Je ne l’utilise pas tant que ça, mais le concept m’habite de manière fondamentale.

En danse, j’aime? 
L’ouverture du milieu, peu importe la ville ou le pays où je me trouve.

Mon juron, gros mot ou blasphème favori?
Je dirais plutôt habituel que favori… un mot en anglais de 4 lettres, qui commence par f…

Si je n’avais pas été directrice générale et de programmation, je serais? 
Mécanicienne automobile. J’adore la mécanique auto, j’aime comprendre comment ça fonctionne, comment c’est fait. Ces systèmes m’impressionnent. J’ai un cours de base à mon actif et j’ai réparé assez souvent mes anciennes voitures. 

Le métier que je n’aurais pas aimé faire?
Du travail à la chaîne dans une usine ou un abattoir.

La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel j’aimerais être réincarné?
Difficile de répondre… Un mammifère marin, probablement, car j’ai une attirance marquée pour toutes les étendues d’eau. Je veux toujours y plonger. Il faut parfois me retenir.

Si Dieu existe, j’aimerais, après ma mort, l'entendre me dire? 
«Ici, tu trouveras tout le whisky que tu veux!» (Ce n’est pas tout le monde qui le sait, mais j’entretiens une passion depuis plus de 20 ans pour ledit spiritueux. J’ai été, en parallèle avec mon poste précédent à La Rotonde, ambassadrice de maque pour Maison Sivo qui a produit le tout premier whisky québécois. Depuis que la maison a aboli le poste, je me définis comme ambassadrice whisky pour le grand public. Je ne manque pas une occasion de démocratiser le whisky : j’offre des ateliers de dégustation, je suis co-organisatrice de l’unique festival de whisky au Québec (le Rendez-vous Scotch et whisky de Québec), j’anime un balado sur le whisky et je suis juge aux Canadian Whisky Awards. Dans ma vie whisky, ma devise est : «Le whisky, ce n’est pas si sérieux! C’est du plaisir, et c’est pour tout le monde!»

Bon théâtre, bonne danse et bon cirque!
Suivez-nous quotidiennement sur Twitter: @Enfantsparadis et @Rob_Boisclair

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