vendredi 14 avril 2023

Ma petite boule d'amour: une bulle de bonheur

Ma petite boule d'amour est un spectacle tout en douceur qui fait la part belle à la paternité.

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Crédit photo: Michel Pinault

Synopsis (tiré du site Web du Théâtre Les Gros Becs)
Un gros ours s’ennuie, seul dans sa tanière. Depuis que son ourse est partie, il ne veut voir personne. Mais voilà qu’une nuit, dans un rêve, il entend l’appel d’un petit ourson suspendu à une branche : «Ohé! Veux-tu être mon papa? Je suis trop petit pour prendre soin de moi. J’ai besoin de tes grosses pattes pour me prendre sur ton cœur.»

Ma petite boule d’amour, c’est une histoire tendre et touchante qui met les papas à l’avant-plan. Une histoire qui commence par «il était une fois…» et où l’auteure raconte en chantant. Une histoire d’adoption où la couleur du poil n’a aucune importance et où l’amour triomphe de tout… même des blessures de l’âme. Une histoire qu’on écoute, petits et grands, le nez dans les étoiles avec la Grande Ourse.

Crédit photo: Michel Pinault

Une histoire en 3 dimensions
Un spectacle qui s'offre dans un doux écrin. Un lieu intime au centre de la scène où trône que peu de choses: deux bûches de bois qui servent de bancs, des flammes stylisés, doux symboles de chaleur et d'affection, un mur central fait d'une toile translucide qui fait penser à un miroir mais qui n'est en pas vraiment un, ainsi que deux murs et un revêtement de sol qui seront le lieu de bien des surprises.

Le spectacle débute en musique avec un guitariste et une harmoniciste qui se joindra rapidement au premier musicien. L'ambiance est déjà agréable. Les jeunes sont à l'écoute et la curiosité monte.

«Il était une fois…» sont les tout premiers mots d'une histoire mi-contée, mi-chantée. La comédienne invite le spectateur dans un monde qui se construit devant nous. Cet ours, qui partira à l'aventure, se retrouve dans un décor qui fait penser à ses livres qui laissent découvrir une histoire en 3 dimensions (livre pop-up). Les découvertes abondent. Des personnages apparaissent. L'histoire se construit devant nous. Le plaisir est à chaque tournant. L'ours de l'histoire et la comédienne, ainsi que le spectateur, entrent dans le livre. Ils en font partie. Cette entrée dans l'histoire semble avoir captivé le jeune public le matin où j'ai assisté au spectacle.

Crédit photo: Michel Pinault

Entrer dans le coeur et la tête
Il y a une sorte de douceur apaisante dans ce spectacle, un petit quelque chose qui alimente le sourire. Un sorte de regard vers les étoiles... ou la Grande Ourse.

La formule choisi, entrer dans un livre où l'histoire est contée et chantée et où la comédienne devient, parfois la narratrice, parfois le personnage fait en sorte que le spectateur a l'impression d'entrer dans le coeur et la tête des personnages. En fait, c'est peut-être plus la comédienne alors que les chansons semblent tout droit sortis de la tête des personnages. La comédienne et le spectateur découvre à chaque fois un secret enfoui au plus profond de l'âme du personnage.  

Les thèmes abordés et l'ambiance musicale amène les tout petits dans une bulle de douceur. Il y a du blues et du manouche dans l'air, pour ne nommer que ceux-là. Il y a même une chanson qui pourrait devenir un vers d'oreille. On ne sait jamais!

Il y a de l'amour dans l'air mais aussi des thèmes plus près de ce qui se passe aujourd'hui: l'acceptation de la différence de l'autre, l'ouverture d'esprit, la résilience et la paternité. Ils sont abordés tout en douceur. Avec discrétion mais aplomb.

Un bulle de bonheur, une ode à la paternité et un joli conte, car c'est bien de là qu'origine le spectacle, un conte. C'est à ne pas manquer et à découvrir d'ici le 23 avril. Et si vous n'avez pas de petits enfants, adoptez-en un!


Amenez votre enfant s'il aime: l'univers du type Franfreluche, émission pour enfants où la lectrice entrait littéralement dans le livre, les contes, les ours mal léchés... ou pas, les spectacles musicaux.

Jusqu'au 23 avril au Théâtre Les Gros Becs. Avec Jasmine Dubé et Christophe Papadimitriou. Un texte de Jasmine Dubé. Une mise en scène de Jasmine Dubé et Jean-François Guilbault.

Les Enfants du paradis est un blogue qui s'intéresse au théâtre, à la danse et au cirque de Québec. Vous y trouverez des critiques, des informations concernant les lancements de programmation ainsi que des nouvelles d'actualité. Un blogue à consulter régulièrement.

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mercredi 12 avril 2023

Une saison sous le thème de l'impulsion à La Bordée

  Cinq productions, trois spectacles invités et des 5 à 7 pour vivre toutes les émotions à La Bordée.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Laissez aller son impulsion pour vivre des émotions
Une 47ᵉ saison qui propose cinq productions de La Bordée, trois spectacles invités et les 5 à 7 de La Bordée, de retour pour une troisième année. Une belle occasion de découvrir de nouveaux textes et de jeunes créateurs.

La saison de La Bordée s'inspire de l'audace de ceux qui osent écouter leurs impulsions, comme le souligne le directeur artistique du théâtre.

Le thème de notre saison, Impulsion, est une célébration de ceux qui osent. Qui osent s’impliquer, se commettre, s’embarquer, sauter dans la mêlée. Qui osent poursuivre un désir, un idéal, une quête, pour changer le monde. Et c’est ce que nos cinq spectacles vous proposent: des histoires où des personnages ont décidé de faire le saut pour faire une différence, pour aider les autres ou pour s’aider eux-mêmes. Notre saison 2023-2024 est une impulsion pour la vie!
Michel Nadeau
Les productions maison
Pour la suite du monde, librement inspiré du film du même nom de Pierre Perrault, Michel Brault et Marcel Carrière, sera présentée du 19 septembre au 14 octobre. Il s’agit d’un portrait d’un Québec quasi disparu, mais qui constitue l’un des socles de notre société et de notre culture commune. L’adaptation pour le théâtre sera réalisée par Lorraine Côté, avec la collaboration de Nicola Boulanger. Lorraine Côté signe également la mise en scène.


Par la suite, c'est Là où je me terre, d’après le roman de Caroline Dawson, qui prendra l’affiche du 31 octobre au 25 novembre. La pièce parle de tous les défis que Caroline a affrontés dans sa nouvelle société. L’adaptation sera réalisée par Michel Nadeau et la mise en scène par Guillaume Pepin.


Au retour des fêtes, la pièce Heimat/Revenir, écrite par Mary-Lee Picknell et mise en scène par Maryse Lapierre, sera présentée du 16 janvier au 10 février. L’autrice réussit le tour de force de parler du drame des personnes aux prises avec l’anxiété… à travers une comédie sentimentale!


Suivra Apologia, un constat sur ce que certaines femmes ont dû sacrifier pour mener leur carrière et poursuivre leurs rêves. Écrite par Alexi Kaye Campbell et mise en scène par Michel Nadeau, la pièce sera présentée du 27 février au 23 mars.


Finalement, la pièce Nos Cassandre d’Anne-Marie Olivier et Frédéric Dubois explore l'engagement citoyen à travers le parcours de Joanne Liu, urgentologue pédiatrique originaire de Québec. Elle sera présentée du 23 avril au 18 mai.


En accueil
Les trois productions en accueil cette saison sont : Les étés souterrains de Steve Gagnon, un solo porté par Guylaine Tremblay (22 août au 2 septembre); Basse-Ville, de Thomas Gionet-Lavigne, une belle comédie douce-amère (du 5 au 16 décembre); et finalement Et puis par la fenêtre, nous pourrons voir les champs, de Stéphanie Labbé, une histoire de famille qui jase, qui s’engueule, qui s’aime à la folie: une famille normale (du 28 mars au 8 avril)!

Les 5 à 7 de La Bordée
Deux créations originales seront présentées cette saison: Dix-roues, qui célèbre les corps faits dans de grands moules : un amalgame d’histoires sur l’acceptation de soi et la guérison de Marie-Josée Godin (du 28 août au 15 septembre). NIPPLE_JESUS par Samuel Corbeil (du 29 avril au 17 mai) est une histoire comme on les aime : drôle, surprenante et extrêmement bien ficelée, qui met en scène un personnage des plus attachants sous ses airs de dur à cuire. Soulignons également la reprise de S’aimer ben paquetée, une histoire jubilatoire de Cristina Moscini mettant en vedette Ariel Charest, qui a fait salle comble en décembre 2022 et qui sera de retour du 4 au 15 mars 2024.


Pour tout savoir sur la programmation et se procurer des billets, c'est ici.

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samedi 8 avril 2023

Une pièce de théâtre dont vous êtes le héros!

 Du 27 juin au 6 août, le Théâtre Petit Champlain présentera la comédie policière interactive Dernier coup de ciseaux!

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Une comédie à succès
En partenariat avec le Théâtre Voix d’Accès, le Théâtre Petit Champlain souligne sa 20ᵉ saison de théâtre d’été en accueillant Dernier coup de ciseaux, une comédie interactive mise en scène par Marie-Hélène Lalande.

Cette pièce qui a été écrite et réalisée par Paul Pörtner en 1963, est la pièce qui a été, après La souricière d'Agatha Christie, le plus longtemps jouée dans l’histoire du théâtre mondiale. Un réel succès joué aux États-Unis pendant 37 ans et qui a été repris dans plus de 20 pays. Juste en France c’est plus de 600 000 personnes qui ont assisté à cette pièce interactive, dans le monde c’est plus de 10 millions!

Quel est le secret de son succès?
Le succès de cette pièce, qui est une comédie policière qui se déroule dans un salon de coiffure, réside clairement dans le fait que ce sont les spectateurs qui doivent résoudre l’enquête, donc choisir la fin de l’histoire. La version québécoise a été adaptée par Emmanuel Bédard aux textes et Marie-Hélène Lalande à la mise en scène.

Chaque soir, un meurtre est commis. Un salon de coiffure, un inspecteur, quatre suspects hauts en couleur. Dans cette pièce culte pleine d’humour, le quatrième mur est aboli pour permettre au public d’intervenir et de prendre part à l’enquête. Les observations des spectateurs influenceront le scénario, soir après soir. Sauront-ils trouver le coupable?

Du théâtre comme vous n'en avez jamais vu... et vécu. Si vous vous demandez à quoi cela ressemble, regardez ce court reportage de la chaîne France 2 qui donne un aperçu de la version parisienne. Et si vous voulez en savoir plus, ne manquez mon interview à l'antenne de CKRL 89,1 avec deux des interprètes de la production québécoise le 13 avril aux environs de 17h dans le cadre de l'émission Premières loges.


Information 
Dernier coup de ciseau
Du 27 juin au 6 août
Théâtre Petit Champlain
Pour en savoir plus et acheter son billet, c'est ici.

Crédit
TEXTE: Paul Pörtner, d'après l'adaptation de la version parisienne de Sébastien Azzopardi (metteur en scène) et Sacha Daninon
MISE EN SCÈNE: Marie-Hélène Lalande
DISTRIBUTION: Marie Michaud, Jean-Michel Girouard, Laurence Champagne, Israël Gamache, Emmanuel Bédard et Miguel Fontaine

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mercredi 5 avril 2023

La Dominion Corset en vedette pour la dernière de la saison de La Bordée

 La Dominion Corset, autrefois la plus belle manufacture du continent, est la vedette de 34B à La Bordée, une pièce qui raconte un siècle de l'histoire manufacturière de Québec et des femmes qui en ont fait le succès.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


En grande première
Le Théâtre La Bordée présente en grande première la pièce 34B, qui raconte un siècle de la Dominion Corset, de sa fondation à sa fermeture. Cette usine, qui engageait une main-d'oeuvre exclusivement féminine pour sa production, était réputé pour la qualité et l'innovation de ses dessous et corsets féminins. Le texte de 34B est signé par Isabelle Hubert et la mise en scène par Marie-Josée Bastien. La pièce sera présentée pour la toute première fois. 

Travailler à l’écriture de 34B a été, pour moi, un grand voyage. Un voyage au cœur de l’émancipation des femmes, à travers le prisme du travail, de la mode et de la société tout entière. Un voyage dans le temps un peu maniaque, plein de découvertes, de frustrations, mais de tendresse aussi, de drôleries, de révélations et de questions parfois sans réponses. Un voyage réjouissant dans la vie de nos grands-mères, dans cette zone floue et reculée que l’histoire officielle n’a pas retenue.
Isabelle Hubert

La Dominion Corset
Dans le quartier St-Roch, coin Dorchester et Charest, la Dominion Corset a fabriqué corsets et autres lingeries féminines, jusqu’à devenir l’une des plus importantes manufactures de ce genre en Amérique du Nord. Véritable exploit de l’économie canadienne-française, l’entreprise doit sa réussite à une immense brigade de jeunes femmes inexpérimentées et peu scolarisées qui ont eu en commun d’avoir cherché à prendre en main leur destin.

Sur une plaque commémorative au coin de cet édifice qui abrite aujourd’hui l’École des arts visuels de l’Université Laval, on mentionne la contribution des fondateurs et des gestionnaires de ce fleuron de l’industrie québécoise des XIXᵉ et XXᵉ siècle, en soulignant à peine le rôle des milliers de travailleuses. Avec 34B, Marie-Josée Bastien et Isabelle Hubert corrigent la situation en rendant hommage à toutes celles qui se sont échinées derrière leur machine à coudre durant d’interminables heures.
Michel Nadeau, directeur artistique de La Bordée. 

Une partie de la salle de couture dans les années 1955-1965. Source: Archives de la ville de Québec.

Première manufacture de la Dominion Corset (1897-1911). Source: Archives de la ville de Québec.


La Dominion Corset en 1942-1945. Source: Archives de la ville de Québec.

Édifice La Fabrique, anciennement la Dominion Corset, en 2007. Source: Archives de la ville de Québec.

Synopsis
À travers six générations de femmes, 34B est une véritable saga construite comme une courtepointe, qui traverse les époques et les modes: de la pudibonderie des corsets du 19ᵉ siècle à la minijupe des années 60, en passant par la poitrine plate des années 20, au buste pointu des années 50 et aux brassières incendiées des mouvements féministes. Mais c’est aussi une pièce qui se sert de l’Histoire pour essayer de comprendre qui nous sommes et d’où nous venons; une pièce qui parle d’aspirations et de solidarité ouvrière.

Information 
34B
Du 25 avril au 20 mai
La Bordée
Pour en savoir plus et acheter son billet, c'est ici.

Crédit
TEXTE: Isabelle Hubert
MISE EN SCÈNE: Marie-Josée Bastien
ASSISTANCE À LA MISE EN SCÈNE: Christian Garon
DÉCOR: Marie-Renée Bourget-Harvey
COSTUMES: Sébastien Dionne
MUSIQUE: Stéphane Caron
ÉCLAIRAGE: Caroline Ross
VIDÉO: Marilyn Laflamme
ACCESSOIRES: Jeanne Lapierre
DISTRIBUTION: Stéfanelle Auger, Frédérique Bradet, Lorraine Côté, Carolanne Foucher, Véronika Makdissi-Warren, Marianne Marceau et Sarah Villeneuve-Desjardins

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mardi 4 avril 2023

Pompières, préjugés et mythe d'Orphée dansé sont au menu du Trident en 2023-2024

 Une saison éclatante, des tarifs sociaux et un sixième spectacle au STUDIOTELUS, voilà l'expérience théâtrale que propose Olivier Arteau au Trident.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Crédit photo : Stéphane Bourgeois
Scénographie des images de saison : Ariane St-Pierre Cyr

Une première saison pour Olivier Arteau
La saison 2023-2024 sera audacieuse et fraîche comme le dit si bien Olivier Arteau, qui propose sa première programmation à titre de directeur artistique du Trident.

Je suis extrêmement ému, fébrile et fiévreux de vous présenter ma toute première saison théâtrale. Je vous propose pour la prochaine année, une épopée polymorphe qui, je l'espère, suscitera vivement votre curiosité : du répertoire au théâtre indiscipliné, de la création au théâtre engagé, féministe ou autobiographique, de la danse-théâtre à l'adaptation de roman à succès... du théâtre il y en aura pour tous les goûts.
Olivier Arteau, directeur artistique

Au menu: pompières, préjugés et mythe d'Orphée dansé... et bien plus!
La saison ouvrira avec un montage entre la pièce bien connue de Michel Tremblay, Hosanna, et son dernier roman La Shéhérazade des pauvres, Hosanna ou la Shéhérazade des pauvres, par Maxime Robin qui en signera également la mise en scène.

Crédit photo : Stéphane Bourgeois

Suivra Pompières et pyromanes, adaptation pour la scène de l’essai du même nom de Martine Delvaux, par le Bureau de l’APA (Julie Cloutier Delorme et Laurence Brunelle Côté).

Crédit photo : Stéphane Bourgeois

En janvier, c’est Coup de vieux, plus récent texte de l’auteur Larry Tremblay qui ouvrira l’année 2024, dans une mise en scène de Claude Poissant, une coproduction avec le Centre du Théâtre d’Aujourd’hui.

Crédit photo : Stéphane Bourgeois

Viendra au mois de mars une seconde adaptation pour la scène, cette fois de l’un des grands classiques de la littérature, Orgueil et préjugés de Jane Austen, par Marianne Marceau, mise en scène par Marie-Hélène Gendreau.

Crédit photo : Stéphane Bourgeois

Pour clôturer la saison 2023-2024, Isabelle Hubert signera l’adaptation d'un mythe bien connu, Le Mythe d’Orphée, dans une mise en scène du chorégraphe Alan Lake et de Frédérique Bradet, une coproduction avec Alan Lake Factori(e).

Crédit photo : Stéphane Bourgeois

Un spectacle hors-série au STUDIOTELUS avec Marie-Thérèse Fortin à la mise en scène
Le Trident présentera également un 6e spectacle hors-série en avril 2024 au STUDIOTELUS du Grand Théâtre de Québec, une salle de 94 places : Michelin, de Michel-Maxime Legault dans une mise en scène de Marie-Thérèse Fortin, en coproduction avec Le Grand Théâtre de Québec, le Théâtre de la Marée Haute et le Théâtre du Tandem.

Crédit photo : Stéphane Bourgeois


Des tarifs sociaux
Le Trident offrira cette année un tout nouveau tarif pour les 30 ans et moins, à 30$ (une économie de 26$ sur le billet à tarif régulier). Le théâtre reconduira également, en collaboration avec le Grand Théâtre de Québec, son initiative «Payez ce que vous pouvez», permettant au grand public d’avoir accès à cinquante sièges pour la représentation du dernier vendredi de chacun des spectacles. Le prix de base de «Payez ce que vous pouvez» établi à 15$ (incluant les taxes et les frais de service) peut être bonifié par tranches de 5$, selon la capacité de payer de chacun des spectateurs. Une belle façon d'élargir son public toute en rendant l'art abordable.

Des billet du coeur
Le Trident participe à l’initiative les Billets du cœur Desjardins pour la saison 2023-2024. Grâce aux caisses du Plateau-Montcalm et de Québec, des billets seront distribués par des organismes communautaires à la clientèle moins favorisée de Québec. Une autre belle façon de partager l'art et de contribuer à la société.

Initiation à l'art pour les jeunes
Le théâtre renouvelle les ateliers Les Étincelles, toujours en collaboration avec les caisses Desjardins du Plateau-Montcalm et de Québec. Concept unique de sortie en famille, Les Étincelles réunissent les enfants de 5 à 12 ans dans la salle de répétition pour créer une œuvre théâtrale pendant que les adultes qui les accompagnent profitent de la pièce à l’affiche. À la fin de la représentation, les parents rejoignent les enfants pour découvrir leurs créations.
 
Une saison où j'ai tenté de trouver les mots, les gestes et les contextes les plus fertiles pour évoquer avec fougue les enjeux de l'instant présent. Il faudra que ce soit un haut lieu de festivité, un espace pour laisser nos corps vibrer, de l'autobus au hall d'entrée, des applaudissements jusqu'aux bras de Morphée. Il faudra être des émetteurs de fièvre :
celle qui donne chaud, apaise et... guérit.
Olivier Arteau

Information 
Pour en savoir plus, c'est ici.

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dimanche 2 avril 2023

Découvrir la vie poétique d'un compositeur inclassable

 Le Périscope propose une plongée dans la magie et la beauté de l'univers d'Érik Satie.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Un tableau impressionniste du compositeur Érik Satie
Satie, agacerie en tête de bois, que propose le Périscope, est une oeuvre dessinant les contours de la vie poétique du compositeur français Érik Satie. Musicien inclassable, iconoclaste, marginal, humoriste, cet homme hors du commun a changé à jamais le paysage artistique français, et international: musique, peinture, et même cinéma. Satie est partout présent!

L'équipe de production fait le point ensemble, après plus de vingt ans de carrière, et propose une nouvelle mouture de ce spectacle qui a véritablement révélé la compagnie Nuages en pantalon, productrice du spectacle. Inspiré de l’oeuvre et de la vie du compositeur Erik Satie, personnage aussi énigmatique que méconnu, ce spectacle est d’abord né de l’amour que les créateurs portaient à sa musique, puis de la véritable fascination pour les anecdotes qui ont parsemé sa vie privée.

Le récit raconté par une mise en scène ingénieuse et navigant sur les mélodies emblématiques du compositeur invite le public à se laisser charmer par cette exploration des sens où se marient la danse, le mouvement, la musique et le théâtre d’objets.

Synopsis
Quatre personnes entrent dans la chambre de Satie après sa mort. Sous son toit, ils tentent de départager la vie intime de cet homme secret, du personnage public qu’il s’est inventé. À travers les souvenirs évoqués par les lettres et les partitions qu’il a laissées, les objets de son quotidien s’animent pour faire vivre son imaginaire insolite et surréaliste. Des anecdotes qui nous font pénétrer dans ses soirées mondaines flamboyantes jusqu’aux difficiles instants de misère qu’il a traversés, en passant par ses élans créatifs foisonnants, le public est invité à célébrer l’univers musical de cet artiste d’exception.

Information 
Satie, agacerie en tête de bois
Du 18 avril au 6 mai
Périscope
Pour en savoir plus et acheter son billet, c'est ici.

Crédit
Textes et musique Érik Satie
Idée originale Patrick Ouellet
Création originale Claudia Gendreau, Jean-Philippe Joubert, Valérie Laroche, Patrick Ouellet, Caroline Tanguay et Klervi Thienpont
Mise en scène Jean-Philippe Joubert
Recréation Claudia Gendreau, Jean-Philippe Joubert, Marie-Hélène Lalande, Valérie Laroche, Olivier Normand et Patrick Ouellet
Interprétation Jean-Philippe Joubert, Marie-Hélène Lalande, Valérie Laroche, Jocelyn Paré et Patrick Ouellet
Conception visuelle Claudia Gendreau
Traitement sonore François Leclerc
Conception des éclairages Jean-Philippe Joubert assisté d’Emilie Potvin
Coordination de la recréation et assistance à la mise en scène Caroline Martin
Direction technique et régie Emilie Potvin

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