Un voyage dans le temps au Périscope

 Le Périscope propose La fin de la fiction à son public. Un spectacle qui est un voyage dans le temps qui va de Gutenberg à Zuckerberg. Un spectacle à découvrir dès le 22 mars.

Un billet de Robert Boisclair (largement inspiré du communiqué de presse)

Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Un voyage dans le temps, de Gutenberg à Zuckerberg

À l’ère numérique actuelle, la ligne est parfois mince entre le vrai et le faux, entre la réalité et la fiction. Depuis l’élection américaine de novembre 2016, le concept de l’ère post-factuelle s’est imposé dans l’imaginaire collectif. Faisant écho à cette polarisation inquiétante du débat sociétal, ce concept a mené les États-Unis à l’incroyable, mais vraie, journée du 6 janvier 2021, lors de laquelle des militants pro-Trump ont pris d’assaut le Capitole à Washington. Voilà comment, aujourd’hui, à la vitesse, entre autres, des réseaux sociaux, la « vérité » est souvent tordue et déformée; que croire? Quoi penser? Où la trouver, la « vérité »?

Sous la forme de l’essai, La fin de la fiction aborde – avec humour – la nature fondamentale de l’humain: celle de « croire ». En passant par des étapes de recherche, de scénarisation collective et d’écriture individuelle, l’équipe mixte de Québec et d’Ottawa base ses réflexions sur des oeuvres telles que The printing press as an agent of change d’Elizabeth Eisenstein, Fantasyland: How America Went Haywire de Kurt Andersen et finalement, L’Âge du capitalisme de surveillance de Shoshanna Zuboff. Ainsi, on y explore ce nouveau paradigme de société où tout ne semble être que fiction. Et on se demande s’il y a encore une base commune à partir de laquelle on peut débattre ou une série infinie de perspectives individuelles. Un spectacle haut en couleur et bien d’actualité.

Synopsis

Depuis l’invention de l’imprimerie jusqu’aux algorithmes numériques d’aujourd’hui, la diffusion de l’information s’est mélangée à la fiction. Mais qu’est-ce qui fait que nous adhérons plus facilement à une histoire inventée qu’à la complexité du réel? Et si c’était parce que la fiction est partout et s’infiltre insidieusement dans les sphères les plus intimes de nos vies? Dans une forme libre et ludique, La fin de la fiction explore l’interaction du vrai et du faux à travers une série d’épisodes qui nous font voyager dans le temps, depuis Gutenberg jusqu’à Mark Zuckerberg, en passant par Buffalo Bill et la magie de Disney, la contre-culture des hippies et la Silicon Valley.

Crédit et information 

La fin de la fiction

Du 22 mars au 9 avril

Du mardi au samedi : 19 h 30

Salle principale

Tarif en prévente : 25 $ (jusqu’au 21 mars)

Tarif régulier : 36 $ (dès le 22 mars)

Tarif étudiant : 25 $ (en tout temps)

Pour en savoir plus et acheter son billet, c'est ici.

Compagnies Nuages en pantalon – compagnie de création & Théâtre Catapulte

Texte et scénario Carolanne Foucher, Jean-Philippe Joubert, Marie-Hélène Lalande, Danielle Le Saux-Farmer & Olivier Normand avec la collaboration au scénario de John Doucet & Claudia Gendreau

Mise en scène et direction de la création Jean-Philippe Joubert

Distribution John Doucet, Carolanne Foucher, Marie-Hélène Lalande, Olivier Normand & Sarah Villeneuve-Desjardins

Conception de l’espace scénique, des costumes et des accessoires Claudia Gendreau Recherche visuelle John Doucet

Assistance aux costumes Jeanne Lapierre

Composition et conception sonore Jean-Sébastien Côté assisté de Yves Dubois Conception des éclairages Elliot Gaudreau

Conception des vidéos Guillaume Saindon

Coordination de la création Caroline Martin

Direction technique Émilie Potvin

Régie à la création Laëtitia Mayer

Les Enfants du paradis est un blogue qui s'intéresse au théâtre, à la danse et au cirque de Québec. Vous y trouverez des critiques, des informations concernant les lancements de programmation ainsi que des nouvelles d'actualité. Un blogue à consulter régulièrement.

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