lundi 28 janvier 2019

Masculinité, douleur humaine et spectacles jeunesse

Un festival qui s'offre la jeunesse côtoie la très grande douleur humaine dans un spectacle déambulatoire et la définition de la masculinité questionnée en ce dernier lundi de janvier.

Par Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Premier bloc - 17h 30

Philippe Ducros propose un parcours émouvant en terre d'Afrique dans un déambulatoire théâtral et photographique. Il sera en conversation téléphonique pour nous en parler en détails.

(...) ce qui m’intéresse, c’est comprendre et exposer les liens de responsabilité et les vases communicants de nos vies. Le théâtre permet de pousser les idées en collectivité, je crois que l’art peut dire des choses que le journalisme ne peut pas. Nous voulons faire des spectacles sur les laissés-pour-compte de nos civilisations globales et leur dire que nous ne sommes pas indifférents. - Philippe Ducros.

La porte du non-retour
Périscope
Du 5 au 12 février
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Deuxième bloc - vers 17h 50
Crédit photo: Cath Langlois
Notre chroniqueuse Camille Proust sera en studio pour nous entretenir de Beef qu'elle a vu la semaine dernière. Un spectacle où la masculinité est questionnée.

Beef
Premier acte
Jusqu'au 9 février
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Troisième bloc - vers 18h 10
Crédit photo: Wouter Van Looy
Laurence P. Lafaille, la toute nouvelle commissaire au volet jeunesse du Mois Multi, sera en studio pour nous en parler.

Mois Multi
Méduse
Jusqu'au 3 mars
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lundi 21 janvier 2019

Hommage et min-spéciale critiques!

Ce soir je discuterai avec une future tête hommagée et nos chroniqueurs en résidence vous partageront leur appréciation de deux spectacles actuellement à l'affiche.

Par Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Premier bloc - 17h 30
Crédit photo: Julie Artacho
Hélène Blackburn, tête hommagée de la prochaine édition de Rideau, sera en conversation téléphonique pour nous parler de sa prestigieuse carrière de danseuse, chorégraphe et enseignante. Une rencontre à ne pas manquer!

Deuxième bloc - vers 17h 50
Crédit photo: Nicola-Frank Vachon
Notre chroniqueuse Camille Proust sera en studio pour nous entretenir de Rotterdam qu'elle a vu la semaine dernière. Une comédie douce-amère qui traite d'un sujet sensible.

Rotterdam
La Bordée
Jusqu'au 9 février
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Troisième bloc - vers 18h 10
Crédit photo: Suzanne O'Neill
En deuxième partie de notre mini-spéciale critiques, David Lefebvre squattera notre studio pour nous dévoiler son appréciation de la dernière création théâtrale de Fabien Cloutier.

Bonne retraite, Jocelyne
Trident
Jusqu'au 9 février
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Notre critique

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samedi 19 janvier 2019

Bonne retraite, Jocelyne: noir portrait

Fabien Cloutier, auteur et metteur en scène, propose une version contemporaine et acide de la pièce Les voisins de Claude Meunier. Bien sûr, il ne s'en est pas inspiré comme tel, mais Bonne retraite, Jocelyne nous la ramène en tête dès les premières répliques.

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Crédit photo: Suzanne O'Neill
Synopsis (tiré du site web du théâtre La manufacture)
Jocelyne convoque les siens à une réunion familiale. Mais la nouvelle qu’elle désire annoncer tombe à plat. Les convives semblent davantage intéressés à donner leur avis sur le TDAH du collègue de Brigitte, la maltraitance des dauphins ou la peine d’amour de Keven qu’à nouer de véritables échanges. La rencontre sous tension revêt rapidement des allures de tribunal populaire. Dès lors, de vieux démons ressurgissent. 

Une confrontante rencontre de famille qui, dans un humour cinglant, questionne la culture du vide, les conversations futiles et les troublantes conséquences d’un monde pétri de jugements décomplexés. Une charge contre l’ignorance qui n’épargne personne.

Vide de la vie, vide de nos vies
La privation et la jalousie sont au coeur du dilemme qui mine la famille. Tout ça pourrait se résumé en un titre de chanson de Christophe Maé. Il est où le bonheur? Dans cette pièce, les personnages sont tristes, engoncés dans une vie qui ne leur convient pas. Et quand on tente de s'en sortir comme Jocelyne, les malheureux qui nous entourent, s'essaient à briser la petite bulle d'espoir, de libération qui vient tout juste de poindre. Portrait de société? La nôtre? Peut-être. Sans doute.

Tout ça laisse bien peu d'espoir surtout avec cette fin qui se termine au son d'un disque éraillé qui s'arrête sur une note qui n'en finit plus de rejouer. Malgré le fiel libéré et livré pendant la soirée de fête (vraiment?), chacun sait que demain sera comme le jour précédent. Il reprendra là où il avait laissé avant la soirée. Le masque du faux bonheur se pointera le nez à nouveau et rien, absolument rien, ne sera résolu.

L'auteur nous entraîne dans une voie de perdition qui laisse un goût amer.  L'image est tellement proche de notre quotidien que l'on s'y ennuie un peu. Et le dénouement déçoit. Après l'orage, le spectateur espère du beau temps. Mais il n'y en a point. Fabien Cloutier nous laisse en plan en quelque sorte. Espère-t-il une prise de conscience de notre part? La sortie de salle se fait avec le souvenir de quelques blagues bien placées sans plus. De réflexion, il n'y a point. Et cela déçoit amèrement.
 
Rien ne change vraiment
Le choix de mise en scène lors de la finale, s'il supporte bien l'image proposée précédemment, n'aide en rien à la réflexion. Les personnages qui quittent la soirée restent sur scène et disparaissent doucement dans la pénombre en attente d'un lendemain qui sera comme tous les autres. La conversation finale s'étire à l'occasion d'un discours fort banal, comme cela arrive régulièrement, avec le mononcle qui tient à rester encore un peu alors que l'hôte n'a qu'une envie... se coucher!

Le décor du duo Cooke-Sasseville fait de palmiers plastifiés, de faux rochers et de pitounes en styrofoam au milieu duquel trône un feu de camp électrique, nous ramène à l'époque de l'homme des cavernes. La fête familiale sera sous l'aulne des coups de griffes et de la brutalité physique, qui sera psychologique ici, qui animaient nos ancêtres. Une sorte de retour en arrière comme si la société, malgré tout le cliquant et la technologie ambiante, n'avait pas évolué d'un iota.

De belles performances
La distribution se débrouille admirablement avec un texte qui demande une attention de tous les instants, les répliques s'entrecroisant et se chevauchant. Vincent Roy, candide en fils attardé, Sophie Dion, fort juste dans son rôle de bouc-émissaire, Brigitte Poupart, superbe dans le rôle de l'odieuse soeur et Josée Deschênes, excellente en nouvelle retraité qui décide de se prendre en main, se démarquent.

La mise en scène de Fabien Cloutier ne réinvente certes pas le théâtre. Elle est plutôt statique et se limite très souvent, à des déplacements d'un côté à l'autre de la scène ou d'un amoncellement de roches, qui sert de fauteuil, à un bar installé côté jardin. Le minimalisme, métaphore d'un monde qui n'a pas évolué dans ses modes de pensées? Probable.

Allez-y surtout si vous aimez: rire jaune, Fabien Cloutier ou Josée Deschênes.

Au Trident jusqu'au 9 février. Avec Jean-Guy Bouchard, Josée Deschênes, Claude Despins, Sophie Dion, Lauren Hartley, Éric Leblanc, Brigitte Poupart, Vincent Roy et Lauriane S. Thibodeau. Un texte et une mise en scène de Fabien Cloutier.

Vous voulez en savoir plus sur le spectacle? Écoutez notre interview avec Sophie Dion ici (au tout début de l'émission du 7 janvier).

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lundi 14 janvier 2019

Comédies et danse au menu!

Deux comédies aux tonalités bien différentes et un spectacle de danse qui sautille pas mal sont au menu des Enfants du paradis cette semaine.

Par Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Premier bloc - 17h 30

L'auteur et comédien Dayne Simard squattera le siège de l'invité pour nous parler de Beef, un récit comico-tragique qui s'intéresse aux stéréotypes masculins. Et qui sait? Peut-être aurons-nous une visite surprise!

Beef
Premier acte
Du 22 janvier au 9 février
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Deuxième bloc - vers 17h 50
Crédit photo: Marilène Bastien
Le chorégraphe et danseur Manuel Roque sera en conversation téléphonique pour nous entretenir de bang bang, sa plus récente production. Un spectacle à la fois dansé et athlétique qui ne laissera pas indifférent.

bang bang
La Rotonde
Du 16 au 18 janvier
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Troisième bloc - vers 18h 10

La comédienne Tammy Verge sera en conversation téléphonique pour nous faire découvrir cette comédie qui réunie six individus ayant tous un toc (trouble obsessionnel compulsif) différent. Une tonne de rires au programme.

Toc Toc
Salle Albert-Rousseau
20 janvier
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lundi 7 janvier 2019

Comédies et onirisme pour notre première radiophonique de 2019!

La saison débute sur les chapeaux de roues avec trois spectacles aux univers forts différents.

Par Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Premier bloc - 17h 30
Crédit photo: Suzane O'Neill
La comédienne Sophie Dion squattera le siège de l'invité pour nous parler de Bonne retraite, Jocelyne, une comédie acide où les indélicatesses sont en mode Red Bull!

Bonne retraite, Jocelyne
Trident
Du 15 janvier au 9 février
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Deuxième bloc - vers 17h 50
En répétition
Édith Patenaude, la metteuse en scène, Pascale Renaud-Hébert et Marie-Hélène Gendreau, les comédiennes principales, seront en studio pour nous en dévoiler les secrets de Rotterdam.

Rotterdam
Bordée
Du 15 janvier au 9 février

Troisième bloc - vers 18h 10
Crédit photo: Rolline Laporte
Les cometteurs en scène et l'auteure, Pierre Robitaille et Jasmine Dubé, vous raconteront la genèse de Lascaux, une réflexion sur notre monde et ce qu'il deviendra.

Lascaux
Périscope
Du 15 janvier au 2 février
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