lundi 31 mars 2014

En complément: émission du 31 mars

La série En complément, vous offre de l'information complémentaire à l'émission de la semaine: des vidéos, des hyperliens ou des photos des spectacles discutés à l'émission. Doublez votre plaisir en écoutant Les Enfants du paradis et en consultant l'information complémentaire offerte ici.

Par Robert Boisclair

Découvrez des extraits de trois des neufs spectacles qui tiendront l'affiche du Périscope au cours de la saison 14-15: Le périple, micro-théâtre qui aura lieu dans un bus scolaire stationné près du Périscope, Danse de garçons, spectacle de danse avec des comédiens, et Moi, dans les ruines rouges du siècle, spectacle aux accents politiques et humains.







Découvrez la bande annonce du spectacle Trick or treat que présentera Premier acte du 8 su 26 avril.


Bon théâtre et bonne danse !

Éclectisme, contenu osé et petits pègreux au programme ce soir

La programmation 14-15 du Périscope côtoiera les petits pègreux de Trick or treat de Premier acte aux Enfants ce soir.

Par Robert Boisclair

L'éclectisme de la programmation 14-15 ouvrira Les Enfants du paradis. Une programmation osée dont vous saurez tout en compagnie de Frédéric Dubois, coordonnateur artistique du Périscope.

Les petits pègreux de Trick or treat, à Premier acte du 8 au 26 avril, seront du deuxième bloc de l'émission. La metteure en scène Olivia Palacci et le comédien et producteur Jean-Denis Beaudoin seront en studio pour nous parler de ce spectacle.

Trick or treat

Le sexe devrait faire un retour au dernier bloc de l'émission. Les Enfants du paradis sont en attente d'une confirmation d'une interview avec l'auteure et comédienne Anne-Marie Olivier qui, si l'interview se confirme aujourd'hui, devrait venir parler de sa toute nouvelle création, Faire l'amour, que présentera le Périscope du 15 avril au 3 mai.

Bon théâtre et bonne danse !

vendredi 28 mars 2014

Théâtre jeune public: des images d'Appels entrants illimités

Que donnerait le croisement entre un Feydeau et du Boris Vian? Appels entrants illimités!  Un spectacle complètement déjanté qui s'adresse aux ados.

Par Robert Boisclair

Un théâtre drôle et absurde où trois individus tentent de réussir leur cours Capable-de-faire-le-tri-des-choses-101.  Une présentation des Gros Becs du 15 au 18 avril.


Bon théâtre et bonne danse !

mardi 25 mars 2014

Périscope: une programmation 2014-2015 éclectique et osée!

Le coordonnateur artistique a utilisé le terme foisonnant, je dirais plutôt éclectique et osée. Le Périscope ose avec une programmation hautement diversifiée et qui fait une large place à l'audace.

Par Robert Boisclair

En ouverture de saison, du 4 au 20 septembre, Le périple, spectacle de mini-marionnettes dans un bus scolaire transformé en salle de spectacle. Un spectacle intimiste qui roule sa bosse depuis 2004 et qui rend hommage au père d'Agnès Zacharie, l'auteure de ce spectacle. Le spectacle ne peut accueillir que 32 spectateurs à la fois dans ce bus qui sera stationné près du théâtre.

La famille se crée en copulant sera présenté en salle du 16 septembre au 4 octobre. De l'artiste Jacob Wren, il est auteur, metteur en scène, auteur-compositeur et interprète, ce spectacle issu d'un texte éclaté raconte des histoires de famille qui deviennent l'occasion de raconter les déchirements de notre monde. Un spectacle teinté d'humour, avec un regard lucide et vif qui pose la question: pourquoi, dans ce monde chaotique, fait-on encore des enfants?

Effets secondaires occupera les planches du Périscope du 8 au 25 octobre. Ce texte primé de la jeune auteure anglaise Lucy Pebble se questionne sur les effets secondaires de la science en cette époque où toute sensation désagréable doit être soigner, traiter.

Du 4 au 8 novembre la danse envahit le Périscope avec Danse de garçons de la chorégraphe Karine Ledoyen. Un spectacle où des comédiens deviennent danseurs et qui pose la question: c'est quoi être un gars en 2014?  Énergie brute, instinct et intimité cohabitent dans ce spectacle à la fois masculin, théâtral et dansé. Vous ne verrez plus jamais la danse du même oeil après ce spectacle.

Numéros occupera la case du 18 au 29 novembre du Studio de création Marc-Doré. Cette pièce à deux comédiens, est à la fois un thriller psychologique, une pièce d'anticipation scientifique et une analyse profonde de la relation père-fils. Un homme insatisfait de sa relation avec son fils le donne en adoption et demande à une firme spécialisée dans le clonage humain de le cloner pour repartir à neuf avec un nouveau fils.

Méphisto Méliès, en salle du 13 au 31 janvier, pose un regard amusé et curieux sur l'univers du magicien, décorateur, réalisateur et comédien Georges Méliès. Marionnettes, illusions théâtrales, vidéos, jeux d'ombres et machines imaginaires redonneront vie à Georges Méliès et son délire onirique.

Le long voyage de Pierre Guy B. tiendra l'affiche du 10 au 28 février.  Cette pièce est le deuxième volet d'une trilogie de fictions biographiques débutée avec Les trois exils de Christian E., en complément de programme les 3, 4 et 5 février. Le long voyage de Pierre Guy B. suivra le parcours tumultueux et déjanté de Pierre Guy Blanchard, musicien, comédien et compositeur acadien.

De l'association atypique des Écornifleuses et de tectoniK naîtra Disparaitre ici que présentera le Périscope du 10 au 28 mars. Inspiré de l'oeuvre de l'auteur américain Bret Easton Ellis, derrière American Psycho, les interprètes éclateront les codes, seront performatifs et témoins. Un spectacle coup de poing, dit-on, qui sera réservé au 16 ans et plus.

Un jour, Sasha Samar, comédien d'origine ukrainienne, propose timidement à Olivier Kemeid de faire un spectacle sur sa vie. Une vie stupéfiante qui s'incarne dans un spectacle intitulé Moi, dans les ruines rouges du siècle. Une pièce qui propose un regard intime et global sur l'histoire récente de l'Union soviétique, tout en explorant la question du mensonge.  La pièce a connu un succès retentissant lors de sa présentation à Montréal et est très attendu à Québec. Elle tiendra l'affiche du Périscope du 7 au 18 avril.

Le no show, qui clôturera la saison du 21 avril au 2 mai, est un spectacle à part. À la fois spectacle de théâtre qui questionne le théâtre et expérience interactive théâtrale, la pièce pose la question: quelle valeur accordez-vous au théâtre? Le spectateur sera même invité à déterminer le prix de son billet.  Une invitation à partager la vie des comédiens puisque ceux-ci bivouaqueront au Périscope et dans ses alentours.

Pour en savoir plus sur la programmation du Périscope, consultez le site web du théâtre. Bon théâtre et bonne danse!

Invasion française à la Bordée cet automne

Invasion est un bien grand mot mais une production théâtrale française foulera les planches de la Bordée cet automne.

Par Robert Boisclair

La Bordée et le Théâtre du Nouveau Monde à Montréal accueilleront Oh les beaux jours de Samuel Beckett.  La pièce mettra en vedette l'actrice française Catherine Frot. Ce sera la première présence sur une scène québécoise de cette actrice que l'on a pu voir récemment au cinéma dans Les saveurs du palais dans un rôle qui lui a valu une nomination pour le César de la meilleure actrice en France.

Oh les beaux jours a connu un succès retentissant en France en 2012 et 2013. Catherine Frot y incarne une cinquantenaire souriante à la fois burlesque et tragique. Son interprétation de cette femme enterrée jusqu'à la taille au premier acte et jusqu'au cou au deuxième, qui parle et se grise de paroles en s'adressant à un mari qui ne l'écoute plus a suscité les critiques les plus élogieuses.

Oh les beaux jours sera présenté à la Bordée du 16 au 18 octobre et au Théâtre du Nouveau Monde du 21 au 26 octobre.

Catherine Frot dans Oh les beaux jours
Crédit photo: Pascal Victor

Bon théâtre et bonne danse !

lundi 24 mars 2014

En complément: émission du 24 mars

La série En complément, vous offre de l'information complémentaire à l'émission de la semaine: des vidéos, des hyperliens ou des photos des spectacles discutés à l'émission. Doublez votre plaisir en écoutant Les Enfants du paradis et en consultant l'information complémentaire offerte ici.

Par Robert Boisclair

Découvrez une interview avec la conteuse Yolaine qui nous parle de sa passion pour le conte. Elle sera notre invitée au premier bloc de l'émission pour nous parler de Paroles à boire qui tiendra l'affiche aux Voûtes de la Maison Chevalier les 28 et 29 mars.



Petite vérité inventée s'amène aux Gros Becs du 1e au 13 avril. Le comédien Normand Poirier s'entretiendra avec nous de cette pièce dont le thème tourne autour de la famille recomposée.


Les Treize de l'Université Laval propose un spectacle qui s'intéresse à la sexualité de 18-25 ans. Baiseries tiendra l'affiche du 26 au 30 mars au Théâtre de poche du pavillon Maurice-Pollack. Découvrez ici une interview avec Jean-Phillipe Baril Guérard, l'auteur de cette pièce. Il parle de son théâtre, de sa troupe ainsi que, brièvement, de Baiseries.

Bon théâtre et bonne danse !

Baiseries, familles recomposées et paroles à boire et écouter

L'ambiance sera festive aux Enfants ce soir puisque nous parlerons de bières, de paroles à boire et à écouter et de sexe, le tout agrémenté de vérités inventées.

Par Robert Boisclair

L'émission débute avec Paroles à boire, deux soirées et un après-midi de contes présentés aux Voûtes de la Maison Chevalier. Contes à goûter, bières à déguster et ambiances à savourer en compagnie de la conteuse Yolaine qui nous dira tout au sujet de ces trois représentations de contes des 28 et 29 mars.

Petite vérité inventée occupera le deuxième bloc de l'émission. Ce spectacle pour jeune public s'intéresse à la famille recomposée à travers les yeux d'une mère sur le point de se séparer. Le comédien Normand Poirier sera avec nous en conversation téléphonique pour nous parler de ce spectacle présenté aux Gros Becs du 1e au 13 avril.

Petite vérité inventée

Sexe et baiseries occuperont le dernier bloc de l'émission. Le comédien et directeur de production Éric Robitaille viendra nous parler du la pièce Baiseries présentée par Les Treize au Théâtre de poche de l'université Laval du 26 au 30 mars.

Bon théâtre et bonne danse !

samedi 22 mars 2014

Théâtre: des images de Femme non-rééducable/Anna P.

Femme non-rééducable/Anna P. est à l'affiche de Premier acte jusqu'au 29 mars.

Par Robert Boisclair

Le spectacle est une réflexion tournant autour du thème de la démocratie et du travail de la journaliste russe Anna Politkovskaïa. Découvrez des images de ce spectacle ici.


Bon théâtre et bonne danse !

vendredi 21 mars 2014

Théâtre jeune public: des images d'Attrape-moi

Attrape-moi est à l'affiche des Gros Becs jusqu'à dimanche. Un spectacle de cirque rafraîchissant à ne pas manquer!

Par Robert Boisclair

Roue allemande, jonglerie, trampo-mur, contorsion, banquine et acrobaties sont quelques-unes des disciplines présentées dans la pièce. Une production remplie de folies et de bonheur pour les jeunes comme pour les adultes.  Rincez-vous l'oeil avec ce clip!



Bon théâtre et bonne danse !

lundi 17 mars 2014

En complément: émission du 17 mars

La série En complément, vous offre de l'information complémentaire à l'émission de la semaine: des vidéos, des hyperliens ou des photos des spectacles discutés à l'émission. Doublez votre plaisir en écoutant Les Enfants du paradis et en consultant l'information complémentaire offerte ici.

Par Robert Boisclair

Découvrez un extrait vidéo de la production de Trois paysages ainsi qu'une courte interview de Karine Ledoyen avec les deux capsules vidéos ci-dessous. Le spectacle sera présenté les 19, 20 et 21 mars à la Salle Multi de Méduse dans le cadre de la programmation de la rotonde.





La capsule vidéo qui suit présente un court extrait en répétition de Mois d'août, Osage County au Trident jusqu'au 29 mars.


Découvrez nos commentaires critiques de Mois d'août, Osage county ici et de Femme non-rééducable/Anna P. Premier acte jusqu'au 29 mars) ici.

Bon théâtre et bonne danse !

Critiques théâtrales et danse au menu des Enfants ce soir!

Ambiances russe, américaine et québécoise aux Enfants du paradis ce soir.

Par Robert Boisclair

L'émission débute avec Trois paysages, spectacle de danse présenté à la Salle Multi de Méduse les 19, 20 et 21 mars. Je recevrai le chorégraphe Karine Ledoyen qui viendra nous parler de ce spectacle qu'elle présente en supplémentaires dans le cadre de la programmation 2013-2014 de la rotonde.

Les deuxième et troisième blocs seront réservés aux commentaires critiques de Marc Proulx et Émilie Rioux. Marc Proulx nous donnera son appréciation de Mois d'août, Osage County, présenté au Trident jusqu'au 29 mars alors qu'Émilie Rioux nous offrira son commentaire critique de Femme non-rééducable/Anna P. qui tient l'affiche de Premier acte jusqu'au 29 mars également.

Bon théâtre et bonne danse !

vendredi 14 mars 2014

Critique: Femme non-rééducable/Anna P.

Femme non-rééducable/Anna P. propose un voyage au coeur de l'enfer tchétchène comme si on y était... ou presque !

Par Robert Boisclair

Femme non-rééducable/Anna P. est une pièce bâtie autour des notes, des textes et des correspondances de la journaliste de guerre Anna Politkovskaïa, seule journaliste russe à avoir couvert le conflit tchétchène.

Olivier Lépine propose une disposition de scène différente pour ce spectacle. Le spectateur entre en salles et a le choix entre la gauche ou la droite de la scène. Il doit faire une choix, prendre parti. Un peu à la manière d'Anna P. qui, même si elle ne faisait que son métier de journaliste, c'est-à-dire rapporter les faits, prenait parti à sa manière dans ses correspondances, ses écrits. Un peu aussi, à la manière des peuples russes et tchétchènes qui étaient soit d'un côté, soit de l'autre.

Des spectateurs à gauche, des spectateurs à droite et la scène au centre. Une véritable scène de combat. Et le combat sera rude. Sur une scène presque nue au tout début de la pièce. Quelques sièges à une extrémité. Un bassin d'eau. Une table. Un ordinateur. Un gâteau d'anniversaire. Et un mur blanc à l'autre extrémité. Une scène qui se transformera bien vite pour devenir un véritable capharnaüm. Divers objets joncheront le sol tout au long de la pièce. Un peu à la manière du désordre que vivent les Tchétchènes quotidiennement.

D'une facture résolument moderne, la pièce est ponctuée de quiz didactiques. Des interruptions qui aident à mettre en contexte ou mieux comprendre une guerre et une région, le Caucase, que l'on connaît bien peu. Femme non-rééducable/Anna P., dans son ensemble, est une pièce assez didactique d'ailleurs. Peut-être un peu trop. Par l'entremise des notes et correspondances d'Anna P., le contenu est déjà passablement riche en contenu didactique.

Six comédiens, trois hommes et trois femmes, distillent le texte d'Anna P. tout au long de la pièce. Une façon de dire que le combat contre l'injustice ne peut être que celui d'une seule personne, mais le combat de tous et chacun. Les hommes comme les femmes doivent se lever et combattre les injustices, le racisme, la tyrannie. C'est sans doute le message qu'a voulu laisser Anna P.

Femme non-rééducable/Anna P. est un texte dur dans une mise en scène résolument moderne et éclatée. Un voyage au coeur de l'enfer tchétchène comme si on y était... ou presque.

À Premier acte jusqu'au 29 mars. Avec Ariane Bérubé, Xenia Chernyshova, Eliot Laprise, Jean-René Moisan, Maxime Perron et Annabelle Pelletier Legros. Un texte de Stephano Massini. Une mise en scène d'Olivier Lépine.

Apprenez en plus sur ce spectacle en écoutant notre interview avec Olivier Lépine et Eliot Laprise (vers la quarantième minute de l'émission du 3 mars).

mercredi 12 mars 2014

Critique: Act of God

Le Périscope présente jusqu'au 5 avril, une pièce sur la catastrophe. L'intime, celle qui fait mal au coeur et aux tripes. Peut-être plus que la collective. Act of God, est un voyage au coeur des malheurs personnels, parfois bien cachés.

Par Robert Boisclair

Act of God est construit à la manière d'une catastrophe. Tout se catapulte, tout s'entrecroise, tout se mêle.  Les comédiens changent de personnage en l'espace d'un instant amenant le spectateur dans un nouvel univers, de nouvelles relations. Et comme tout événement catastrophique, il est bien difficile d'en faire le résumé précis, exact. Disons, qu'il s'agit de l'histoire de deux couples qu'un événement bouleversant, catastrophique à l'échelle de ces amoureux, réunira.

La mise en scène à quatre mains, Michel Nadeau et Marie-Josée Bastien sont les cometteurs en scène de ce spectacle, reflète parfaitement le concept de catastrophe. Les objets sont constamment déplacés, lancés, renversés. Le décor, qui se résume à un échafaudage qui fait penser à ceux qu'utilisent les employés de la construction pour travailler le long d'un mur, donne l'impression que tout est en transformation. Est-ce une destruction ou reconstruction? Libre au spectateur de l'imaginer en fonction de ce qu'il voit se dérouler devant lui. Les comédiens remplissent de multiples rôles qu'ils interprètent parfois dans la même scène où le même enchevêtrement de scènes. Encore une fois, l'idée de catastrophe et de chaos est bien véhiculé.

Cette mise en scène donne un rythme dynamique et vivant. Tout se déroule rapidement. On passe d'une scène à l'autre dans le temps de le dire et le spectateur doit s'investir totalement pour bien suivre l'action. Bien que le procédé soit fort à-propos, il sème la confusion. Bien difficile de s'y retrouver pour le spectateur qui doit replacer l'action dans son nouveau contexte. La mise en scène et la scénographie sont appuyées par un éclairage savamment utilisé et une musique parfois trop prévisible. Il n'était pas toujours nécessaire d'avoir cette musique de type catastrophique pour souligner à gros traits le drame du moment.

Le spectacle offre plusieurs beaux moments comme cette scène, que je ne peux nommer ici, reprise plus tard dans le spectacle, à un rythme différent et avec une émotion beaucoup plus intense puisqu'elle prend tout son sens à sa reprise.

Il faut souligner le travail de précision des comédiens dans les changements de rôles, parfois très subtils, mais que le spectateur saisit facilement. La distribution, composée de comédiens aguerris et de jeunes comédiens, fait preuve d'une belle cohésion et offre de très belles performances. Pas de faux-pas. Ou si peu.

Act of God est une pièce auquel il faut repenser après son passage au spectacle. Comme une catastrophe qu'il faut sans cesse repasser dans sa tête pour bien la comprendre. On doit y réfléchir à nouveau après le spectacle. La brasser. Pour en comprendre le sens, le message. Ou peut-être pas.

C'est ça la beauté d'Act of God, prendre le spectateur par la main à la sortie de la salle pour l'amener à se questionner sur le sens à donner aux catastrophes et, surtout, à ses propres tsunamis personnels.  De chaque catastrophe, individuelle ou collective, il finit toujours par ressortir quelque chose de bon, de positif.

Au Périscope jusqu'au 5 avril. Avec Caroline B. Boudreau, Charles-Étienne Beaulne, Danièle Belley, Maud de Palma-Duquet, Hugues Frenette, Véronika Makdissi-Warren et Christian Michaud. Un texte et une mise en scène de Marie-Josée Bastien et Michel Nadeau.

lundi 10 mars 2014

En complément: émission du 10 mars

La série En complément, vous offre de l'information complémentaire à l'émission de la semaine: des vidéos, des hyperliens ou des photos des spectacles discutés à l'émission.  Doublez votre plaisir en écoutant Les Enfants du paradis et en consultant l'information complémentaire offerte ici.

Par Robert Boisclair

Découvrez un extrait vidéo de la production Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street présentée à Broadway. Le Capitole de Québec présentera, en première mondiale francophone, ce spectacle à l'occasion de l'halloween 2014.



Le Fantôme de Canterville tentera de terroriser les nouveaux propriétaire du Manoir de Canterville du 24 au 28 mars aux Gros Becs. Découvrez avec le prochain extrait vidéo s'il y réussira.  Parions que ce ne sera pas aussi facile que le fantôme se l'imagine. Si vous désirez découvrir l'oeuvre originale d'Oscar Wilde, cliquez sur ce lien pour l'obtenir dans son intégralité.



Découvrez notre critique complète de Frozen (Océan arctique) ici ainsi que notre Trois questions à... Jeremy Peter Allen en suivant ce lien.

Bon théâtre et bonne danse !

L'Angleterre d'aujourd'hui et du XIXe siècle envahit Les Enfants du paradis ce soir !

L'Angleterre occupe toute la place aux Enfants du paradis: comédie musicale, théâtre jeune public et théâtre contemporain aux accents britanniques brûlent les planches, pardon les ondes, de CKRL ce soir!

Par Robert Boisclair

Une véritable invasion British aux Enfants de ce soir.  L'invasion débute avec la comédie musicale Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street qui se déroule dans l'Angleterre du XIXe siècle. La chanteuse et comédienne Katee Julien et le metteur en scène Louis Morin, nous parlerons de cette coproduction du Théâtre Décibel et de Juste pour rire. Le diabolique barbier vengeur fera tomber les têtes au Capitole de Québec du 28 octobre au 8 novembre.

L'invasion se poursuit avec Le Fantôme de Canterville, une adaptation libre du roman d'Oscar Wilde qui se déroule dans l'Angleterre du XIXe siècle. Un spectacle jeune public qui tiendra l'affiche aux Gros Becs du 24 au 28 mars. Les comédiennes Klervi Thienpont et Sophie Thibeault feront la genèse de ce spectacle aux allures de bandes dessinées.

L'émission se terminera avec le commentaire critique d'Émilie Rioux qui a bravé le froid de ce début du mois de mars pour nous donner ses impressions de Frozen (Océan arctique), un spectacle présenté par la Bordée jusqu'au 29 mars. Trois vies, trois drames, autour d'un thème d'actualité, qui se déroulent dans l'Angleterre d'aujourd'hui.

Bon théâtre et bonne danse !

samedi 8 mars 2014

Critique: Les mêmes yeux que toi

Avec sa gestuelle parfois mécanique, parfois en mouvements brisés, la chorégraphe et danseuse Anne Plamondon amène le spectateur dans la tête et dans l'univers des schizophrènes. Captivante incursion dans un monde méconnu.

Par Robert Boisclair

Avec un sujet risqué, la chorégraphe et danseuse, qui s'offre ici un premier solo, réussi le pari de faire découvrir au spectateur les univers qui peuplent le quotidien des schizophrènes. Un regard empreint d'amour et de sensibilité

Anne Plamondon réussit avec brio à représenter les pensées qui s'embrouillent et s'entremêlent dans la tête d'un schizophrène. Le spectateur a l'impression d'être dans la tête de ces hommes et de ces femmes qui, avec les mêmes yeux que chacun d'entre nous, voient le monde dans une perspective totalement différente.

Le regard brouillé des schizophrène prend forme dans une gestuelle à la fois mécanique et brisée faite de cassures, de trésaillements, de mouvements saccadés, de fuites et de retraites. Un passage du côté obscur, pour les non-schizophrènes, de la schizophrénie à la fois délicat, puissant et émotif. Il se dégage de cet amalgame hétéroclite de mouvements une infinie tendresse qui va droit au coeur.

Les mêmes yeux que toi est un métissage de genres où théâtre, danse et musique se côtoient merveilleusement bien dans la recréation de l'univers trouble d'un schizophrène. Marie Brassard, comédienne de renom, est l'oeil théâtral extérieur du spectacle. Le duo Brassard-Plamondon, offre un regard juste, me semble-t-il, et touchant du regard brouillé et de l'univers trouble et troublé d'un schizophrène.

Les musiques envoûtantes de Njo Kong Kie et Garth Stevenson s'allient à la voix en direct et hors champ d'Anne Plamondon qui offre au spectateur quelques parcelles de la vie de son père. Moments de tendresse pour ce père qu'elle a toujours connu atteint de maladie mentale.

Anne Plamondon offre une magnifique plongée au fond des yeux schizophrènes avec un spectacle touchant et habité qu'il ne faut pas manquer!

Une présentation de la rotonde à la Salle Multi de Méduse (dernière ce soir). Avec la danseuse et chorégraphe Anne Plamondon. Une création d'Anne Plamondon et de Marie Brassard.

Apprenez en plus sur ce spectacle avec notre Trois questions à... Anne Plamondon.  Découvrez des images de ce spectacle ici et ici.

vendredi 7 mars 2014

Critique: Mois d'août, Osage County

Il y a des spectacles qui sont comme un oasis au milieu du désert. Une immense source de bonheur. Mois d'août, Osage County est un spectacle qui marque. À tout jamais !

Par Robert Boisclair

Une famille de classe moyenne de l'Oklahoma, les Weston, se réunit à l'occasion de la disparition du patriarche. Les trois filles, ainsi que la famille immédiate, soutiennent Violet, la mère, dans cette épreuve. Tout ne sera pas facile alors que les blessures de chacun, souvent profondes, ressortent et que des secrets sont révélés.

Si le sujet est sombre, la pièce ne l'est certainement pas. Bien au contraire. C'est plutôt au paradis de l'amateur de théâtre que vous convie Jean-Philippe Joubert et sa bande de merveilleux comédiens. Une pièce que vous ne devez rater sous aucun prétexte. Le plaisir du spectateur est complet, le résultat plus qu'heureux et le bonheur total.

La scénographie est superbe. Une maison sur deux étages se déploie devant nos yeux dès le lever du rideau. Elle occupe toute la scène, immense et bien représentative de cette famille tentaculaire du sud des États-Unis qui s'entredéchirera tout au long de la pièce. Tout est calme avant la tempête. La pièce débute doucement. Une "indienne" arrive et discute avec Beverly, ce père qui disparaîtra. Une courte pause avant le grand chamboulement. Puis tout s'enchaîne. La disparition. L'arrivée de la soeur de la mère puis des trois filles.  Et le grand chamboulement.

La beauté du texte réside dans la force de frappe de chacun des mots.  Ils claquent. Frappent juste. Les images sont efficaces et, parfois, drôles aussi. Parce que c'est un drame et une comédie. Félicitations au traducteur Frédéric Blanchette qui a transposé le texte dans un français à la fois très américain et québécois.

La mise en scène de Jean-Philippe Joubert est sans faille.  Juste assez dynamique, elle nous transporte dans l'univers de cette famille sclérosée par les secrets et les souffrances comme si nous y étions.  La direction des comédiens est impeccable et l'ambiance qu'a créée Jean-Philippe Joubert ne peut être plus Amérique profonde que celle-là.  Et puis, quelle bonne idée que d'entrecouper les changements de scène par la présence, en direct, d'Émilie Clepper.  Mi-texane, mi-québécoise, elle nous berce de chansons folk et acoustiques qui transportent le spectateur au sud des États-Unis, royaume des Weston. Selon Paule Savard, l'interprète de Violet: «Ce qui est très beau avec sa musique, c'est que le drame de la famille Weston pourrait arriver n'importe où, mais la touche d'Emilie Clepper crée un ailleurs».

Que dire de la performance des comédiens ? Ils sont tous impeccables. Magnifiques. Toujours justes. Touchants. Nuancés. Paule Savard, Violet, et Marie-Josée Bastien, Barbara, se démarquent particulièrement.  Paule Savard, la mère à qui on ne peut rien cacher, est magnifique en marâtre qui profite de la réunion familiale autour de la disparition du père, pour régler ses comptes. À la fois douce et amère, elle se promène dans les arcanes du malheur avec une aisance incroyable. Marie-Josée Bastien tient un rôle en or avec avec Barbara, sorte de double acariâtre de la mère, qui se débat avec vigueur et douleur dans les nombreux drames qui assaillent la maison. Elle est magnifique.

Faites que vos pas vous amènent au Trident d'ici le 29 mars, vous ne le regretterez pas. Un spectacle que vous adorerez sûrement.

Au Trident jusqu'au 29 mars. Avec Marie-Josée Bastien, Emmanuel Bédard, Normand Bissonnette, Véronique Côté, Chantal Dupuis, Érika Gagnon, Marie Gignac, Nicolas Létourneau, Marianne Marceau, Marco Poulin, Jack Robitaille, Paule Savard, Réjean Vallée et Emilie Clepper.  Un texte de Tracy Letts. Une traduction de Frédéric Blanchette. Une mise en scène de Jean-Philippe Joubert.

Apprenez en plus sur ce spectacle en écoutant notre interview avec Jean-Phillipe Joubert (au tout début de l'émission du 24 février).

jeudi 6 mars 2014

Critique: Frozen (Océan arctique)

Regards croisés sur un drame tragique et incompréhensible, c'est ce qu'offre Frozen (Océan arctique) aux spectateurs de la Bordée. Trois adultes, trois drames, trois vies à jamais hypothéquées.

Par Robert Boisclair

Ralph est meurtrier et pédophile. Nancy est une mère qui garde espoir de revoir sa fille disparue. Agnetha est une scientifique qui étudie les meurtriers en série. Trois destins qui se croiseront dans une prison, là où on tentera de comprendre l'incompréhensible.

La très belle traduction du texte de Bryony Lavery n'est pas de tout repos pour les comédiens. Un texte hachuré, fait de petites bribes d'histoires aux évocations nombreuses, qui commande des performances de haute qualité. Et c'est le cas. Particulièrement Marie-Ginette Guay (Nancy) et Éric Leblanc (Ralph) tous les deux dans le ton juste des personnages.

Marie-Ginette Guay y va de tout son talent pour jouer cette mère qui espère contre toutes attentes et qui ne réussit pas à pardonner l'impardonnable. Une belle performance. Dès la première minute on croit au personnage du meurtrier interprété par Éric Leblanc. Impossible de lui offrir son pardon. Un jeu merveilleusement nuancé de sa part. Il s'aventure dans les nombreuses couches émotionnelles du personnage. Un personnage à la fois troublé, dément par moments mais aussi humain. Et c'est ce qui fait peur. Il est humain. On le déteste mais il est humain. Une magnifique performance de Leblanc.

Difficile de dissocier la mise en scène de Jeremy Peter Allen du réalisateur de cinéma qu'il est aussi dans la vie. Les sons d'ambiance et les projections vidéos en sont la preuve la plus flagrante. Un mise en scène différente qui ajoute au spectacle, principalement au début. Cependant, cela finit par devenir un peu lourd. Une utilisation plus parcimonieuse aurait été souhaitable.

Jeremy Peter Allen offre une bonne mise en scène. On sent qu'il adore la pièce et les thématiques qui y sont développées. Sa mise en scène donne beaucoup de place aux mots et à l'ambiance. Malheureusement, les nombreux noirs entrecoupent trop longuement le spectacle.

Frozen (Océan arctique) est un spectacle qu'il faut voir.  Pour découvrir une réflexion nuancée sur la folie meurtrière et pour de magnifiques performances.

À la Bordée jusqu'au 29 mars. Avec Nancy Bernier, Marie-Ginette Guay, Simon Larouche et Éric Leblanc.  Un texte de Bryony Lavery. Une mise en scène et une traduction de Jeremy Peter Allen.

Apprenez en plus sur ce spectacle en écoutant notre interview avec Jeremy Peter Allen et Nancy Bernier (vers la vingtième minute de l'émission du 24 février) ainsi que notre Trois questions à... Jeremy Peter Allen ici.

mercredi 5 mars 2014

Critique: Le chant du Dire-Dire

L'oeuvre poétique de Daniel Danis s'offre une incursion en l'église Notre-Dame de Jacques-Cartier. Le chant du Dire-Dire résonne comme le tonnerre du jubé à l'autel jusqu'au 8 mars.

Par Robert Boisclair

Rock, William et Fred-Gilles sont terrés dans leur maison-cocon au fond des bois, accompagnés par la douleur muette de leur soeur Noéma. Maison-cocon qu'ils continuent d'habiter après la mort de leurs parents adoptifs. Des enfants laissés à eux-mêmes qui vivent dans une petite société d'amour mais aussi de haine.

Le texte de Daniel Danis se prête merveilleusement bien à une mise en scène dans une église. Les mots et le texte de Danis résonne doublement grâce à l'écho naturel de l'église. L'orgue, présente à de nombreuses reprises pendant le spectacle, ajoute au drame de cette société d'amour pas comme les autres. Malheureusement, celui-ci couvre trop souvent les mots poétiques de Danis. Théâtre le Mimésis aurait eu intérêt à présenter le spectacle avec des micros.

L'interprétation si elle est juste est un peu trop rigide.  Malgré une belle complicité entre les comédiens l'émotion ne se rend pas jusqu'au spectateur. Et c'est bien dommage. La poésie des mots de Danis ont la capacité de transporter le spectateur et j'aurais bien aimé vivre cette transcendance. Ne boudez pas votre plaisir pour cela. Les images et les moments développés par Marc Béland et Théâtre le Mimésis sont souvent magiques. Et puis, il y a les mots de Daniel Danis, qui virevoltent et nous envoûtent.

La mise en scène minimaliste laisse toute la place aux mots de Daniel Danis. Encore une fois, un choix judicieux. Un lit superposé, des lampions qui trônent un peu partout et le Dire-Dire, étrange objet qui sert d'exutoire à cette société d'amour pour s'exprimer, sont les seuls accessoires de ce spectacle. Dans le texte de la pièce, le Dire-Dire est défini comme suit: Tout jeune, aucun d'eux ne parlait. À peine. Parler pour le besoin, tout juste. Pas de nécessité à jaser. La mère, la leur, craignait ce silence. Les délier, se disait-elle, et à son mari aussi. Les délier pour les entendre, les rendre audibles à ce monde. La mère, toujours la leur, avait pensé-rêvé à un objet: un jeu. Le père, le leur, l'avait fabriqué, en cuivre.

Le chant du Dire-Dire est un spectacle à voir pour le texte de Daniel Danis et la découverte d'une pièce qui prend une tout autre dimension dans un lieu saint qui n'est peut-être, pas si sain lorsque l'univers de cette société d'amour l'envahit.

À la NEF de l'église Notre-Dame de Jacques-Cartier (une présentation de Premier acte) jusqu'au 8 mars. Avec Marie-France Bédard, Guillaume Regaudie, Yves-Antoine Rivest et Louis-Philippe Tremblay.  Un texte de Daniel Danis. Une mise en scène de Marc Béland.

Apprenez en plus sur ce spectacle en écoutant notre interview avec Guillaume Regaudie (vers la quarantième minute de l'émission du 24 février).

lundi 3 mars 2014

En complément: émission du 3 mars

La série En complément, vous offre de l'information complémentaire à l'émission de la semaine: des vidéos, des hyperliens ou des photos des spectacles discutés à l'émission.  Doublez votre plaisir en écoutant Les Enfants du paradis et en consultant l'information complémentaire offerte ici.

Par Robert Boisclair

Découvrez en page d'accueil de la compagnie Lemieux Pilon 4dart, un court clip vidéo du spectacle Icare à l'affiche de la Salle Albert-Rousseau le 24 mars en cliquant ici, ainsi qu'une courte interview avec Michel Lemieux et Victor Pilon, agrémentée de courts extraits, en suivant ce lien.

Crédit: Nicola-Frank Vachon
Découvrez des photographies, comme celle-ci, que le photographe Nicola-Frank Vachon a prises du spectacle Act of God, qui tiendra l'affiche du Périscope du 11 mars au 5 avril en cliquant sur ce lien.  Apprenez-en plus sur la résilience, un des thèmes au coeur du spectacle, en visitant le site de la revue Sciences Humaines ici ou apprenez-en un peu plus sur Boris Cyrulnik, le pape de la résilience, en suivant ce lien-ci.

Premier acte présente le spectacle Femme non-rééducable/Anna P. inspiré des notes et textes d'Anna Politkovskaïa, seule journaliste russe à avoir couvert le conflit en Tchétchénie, du 11 au 29 mars.  Découvrez nos Regards croisés sur Anna P. en cliquant sur ce lien

Découvrez des images du spectacle de danse Les mêmes yeux que toi que présente la rotonde à la Salle Multi de Méduse les 6, 7 et 8 mars en cliquant ici et ici ansi que notre Trois questions à... Anne Plamondon en suivant ce lien.

Bon théâtre et bonne danse !

Mythe modernisé, résilience, femme non-rééducable et schizophrénie au menu ce soir !

Une émission bien remplie et variée aux Enfants du paradis ce soir avec quatre interview de spectacles théâtraux et dansés à Québec.

Par Robert Boisclair

L'émission débute avec Victor Pilon et Michel Lemieux de Lemieux Pilon 4dart, qui viennent nous parler de la pièce Icare, approche modernisée du mythe d'Icare, que présentera la Salle Albert-Rousseau le 24 mars.

Michel Nadeau, coauteur et cometteur en scène d'Act of God que présentera le Périscope du 11 mars au 5 avril, occupera le deuxième bloc de l'émission.  Catastrophes et résilience seront au centre de notre discussion.

L'histoire extraordinaire d'une femme ordinaire occupera le troisième bloc de l'émission alors qu'Olivier Lépine, comédien et metteur en scène de Femme non-rééducable/Anna P. qui tiendra l'affiche de Premier acte du 11 au 29 mars, fera la genèse de ce spectacle qui utilisera tout l'espace de Premier acte et de ses alentours.

L'émission se conclura en compagnie d'Anne Plamondon, chorégraphe et danseuse, qui nous entretiendra de son premier spectacle solo que présentera la rotonde à la Salle Multi de Méduse les 6, 7 et 8 mars.  Ce spectacle de danse inspiré de la schizophrénie de son père s'intitule Les mêmes yeux que toi.

Bon théâtre et bonne danse !