lundi 11 décembre 2023

Récipiendaires des Prix de la critique 2022-2023- Québec

L’Association québécoise des critiques de théâtre (AQCT) vient tout juste de dévoiler les noms des lauréats de Québec de ses Prix de la critique pour la saison 2022-2023. Venez les découvrir ci-dessous.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Et les lauréats sont...

Dans la catégorie «Meilleur spectacle», le prix a été remis à :
L’inframonde de Jennifer Haley
Traduit par Étienne Lepage, dans une mise en scène de Maxime Perron, une production de L’homme qui a vu l’ours.

Dans la catégorie «Meilleur texte original», le prix a été remis à :
L’œil de Rosalie Cournoyer
Une production de Vénus à vélo.

Dans la catégorie «Meilleure mise en scène», le prix a été remis à :
Marie-Josée BASTIEN et Christian GARON pour Le garçon de la dernière rangée de Juan Mayorga
Traduit par Dominique Poulange et Jorge Lavelli, adapté par Maryse Warda, une production du Théâtre Niveau Parking.

Dans la catégorie «Meilleure conception», le prix a été remis à :
Emile BEAUCHEMIN pour la conception de la vidéo et des éclairages, Marianne LEBEL pour la conception des décors, accessoires et costumes, et Maxime PERRON pour la conception de la vidéo de L’inframonde de Jennifer Haley
Traduit par Étienne Lepage, une production de L’homme qui a vu l’ours.

Dans la catégorie «Meilleure interprétation», les prix ont été remis à :
Anne-Marie OLIVIER pour son rôle dans Maurice d’Anne-Marie Olivier
Dans une mise en scène d’Olivier Arteau, une production du Théâtre Bienvenue aux dames!.

ET
Vincent ROY pour son rôle dans Cabaret de Joe Masteroff
Basé sur la pièce de John Van Druten et les récits de Christopher Isherwood
Traduit par Yves Morin, dans une mise en scène de Bertrand Alain, une production du Trident.

Dans la catégorie «Meilleur spectacle jeune public», le prix a été remis à :
Là-bas de Véronika Makdissi-Warren
Dans une mise en scène de Véronika Makdissi-Warren, une production de L’Aubergine.

Dans la catégorie «Hors Québec», le prix a été remis à :
Angle mort de Stéphanie Morin-Robert
Une production de Stéphanie Morin-Robert présentée au Théâtre Périscope à l’occasion du Carrefour international de théâtre.

Mention spéciale
Une mention spéciale a été remise à la compagnie Nuages en pantalon pour la nouvelle mouture de la pièce Satie, agaceries en tête de bois présentée à l’occasion de son 20e anniversaire au Théâtre Périscope.

Les Prix de la critique
Les Prix de la critique sont remis annuellement depuis 1985, à Québec et à Montréal, à la suite d’un vote des membres de l’Association québécoise des critiques de théâtre suivi d’une discussion. L’AQCT compte près d’une quarantaine de membres œuvrant dans une vingtaine de médias à Montréal et à Québec.

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Bon théâtre, bonne danse et bon cirque!
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samedi 2 décembre 2023

Des puces et des surprises! (Critique: Circus Opus)

 Rires assurés, des numéros de cirque avec des puces surprenants et une bonne quantité de fous rires, sans oublier bien du plaisir, sont au programme des Gros Becs.

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


La pièce en quelques mots
Circus Opus met de l’avant un duo des plus comiques, accompagné d’un quatuor musical aussi talentueux que déjanté. Sur scène, ces musiciens revisitent des classiques tels que L’entrée des gladiateurs de Fucik, La Barcarolle d’Offenbach ou Le Vol du bourdon de Rimski-Korsakov. Avec beaucoup de folie, ce spectacle clownesque débute de manière grandiose la période des fêtes. Que le spectacle commence!

Attention mesdames et messieurs, jeunes et moins jeunes… C’est l’heure du cirque! Accompagnés par la Piccola Orchestra, Maestro et son assistant Presto vous invitent à venir applaudir les exploits de leurs remarquables artistes: Barbara la puce à barbe, Giulietta la puce cantatrice, sans oublier les incroyables Swiffer Sisters! Curieuses et espiègles, les puces acrobatiques joueront des tours aux acolytes… à leur grand désarroi!

Circus Opus est un spectacle pour les 5 à 10 ans mais... les adultes sont bienvenus!

Des puces... et des surprises!
Dès l'ouverture du spectacle, l'ambiance est à la bonne humeur alors que le Piccola Orchestra, quatuor musical, s'installe sur scène pour accorder les instruments, et que Presto s'amuse avec des éléments de décor, forts simples, par ailleurs. Tout est prêt pour l'arrivée du maître de piste le sympathique Maestro. Le spectacle peut alors débuter.

Un spectacle de puces ce n'est pas banal. La mise en scène pour nous présenter les puces ainsi que les acrobaties qu'elles exécuteront est à la fois simple et ingénieuse. Ici un bout de tissu, ou de cravate, on ne sait trop, s'étire à l'infini pour presque disparaître et réapparaître à un endroit inattendu. Pour le numéro du saut de la mort, on réussit à nous surprendre avec une arrivée surprise qui en étonnera plus d'un.

Peut-on parler de tours de force pour réaliser des numéros toujours impressionnants pour les enfants? Peut-être un tout petit peu. Une chose est certaine, le plaisir de découvrir par quelle entourloupe ou coup de baguette magique on nous fera découvrir le prochain numéro titille les spectateurs. C'est une agréable surprise à chaque fois!


Vous avez dit cirque?
Avec des puces circassiennes, on se demande bien quels arts du cirque seront offerts. Bien sûr, l'art clownesque y trouve sa place. D'ailleurs la chimie passe bien entre le comédien Bertrand Alain, Maestro, et l'artiste de cirque Charles Roberge, Presto. Les classiques du genre s'y retrouvent et génèrent des sourires et des rires. Parmi les arts circassiens, mentionnons l'échasse, oui, oui, même pour des puces, et la jonglerie.

Il faut souligner le juste équilibre dans le jeu de Bertrand Alain, qui en met juste assez pour nous faire croire à ses nombreuses maladresses. Ce n'est jamais trop gros ou trop caricatural. Quant à Charles Roberge, ses numéros de cirque s'insèrent très bien dans la trame et ajoutent une belle touche d'humour. 

Les numéros de cirque sont très bien insérés dans la trame de l'histoire et ce, pour le plus grand plaisir de tous. La musique du quatuor sur scène ajoute une touche dramatique ou humoristique à chacune des exécutions des puces. Et à d'autres moments de l'histoire également. 

L'ajout de musique classique revisitée est une belle surprise. La complicité et le plaisir d'être sur scène du quatuor se sent dans chacune des interprétations. Il devient un véritable troisième comédien. Osant même, parfois, prendre les devants de la scène avec les deux interprètes.

Il ne faut pas manquer la sortie de la salle, disons, un peu inhabituelle. Les comédiens et les musiciens ne sortent pas par les coulisses ou l'arrière-scène. Je vous laisse deviner quel chemin ils emprunteront. 

L'esprit circassien est bien présent tout au long de l'histoire, qui se terminera très bien d'ailleurs. La bonhommie, les petites erreurs individuelles qui finissent toujours par faire rire et la très belle collaboration entre les comédiens et les musiciens font de ce spectacle un petit bijou qui séduira les jeunes.

Amenez votre enfant s'il aime: le cirque, rire, voir des adultes tomber, s'amuser.

Jusqu'au 20 décembre aux Gros Becs. Avec Bertrand Alain, Charles Roberge (comédiens), Frédérick Desroches, Olivier Forest, Claudia Gagné et Sylvain Neault (musiciens). Un scénario de Véronika Makdissi-Warren, Maurice Laforest, Bertrand Alain et Benoît Lemay. Une mise en scène de Véronika Makdissi-Warren.


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lundi 27 novembre 2023

Quand humanité et excellence s'entredéchirent

   La 2e production des finissants du Conservatoire d’art dramatique de Québec (CADQ) tiendra l'affiche du 12 au 17 décembre.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Quand humanité et excellence s'entredéchirent
Mise en scène par Frédérique Bradet, Pourtant je vois mon enfant est une pièce dystopique qui tiendra l'affiche du Théâtre du Conservatoire. Dans cette production, les étudiants vous transporteront dans un futur plus que parfait! Mais attention, les apparences sont parfois trompeuses.

L'être humain tente toujours de changer le monde pour qu'il réponde à ses exigences. Ici, l'objectif affiché est d'atteindre la perfection. Mais celle-ci constitue une tentation terrifiante: lois drastiques encadrant la procréation, traitements douteux pour «corriger» l'homosexualité, enfants retirés aux parents par l'État. Dans ce monde futuriste dominé par le désir d'excellence et par ses dérives, une question centrale se pose: qu'est-ce qui fait notre humanité?

Ça pourrait être nous
Écrit par Dan Horrigan et traduit de l'anglais par Sophie Magnaud, Pourtant je vois mon enfant se construit en douze tableaux. Professeurs, docteurs, citoyens, les personnages qui y figurent sont dépourvus de noms. Confronté à divers thèmes, de la parentalité au droit, en passant par la fameuse dichotomie opposant la science à l'Église, le public prend conscience qu'il pourrait être le protagoniste de ces histoires. 

Avec les finissants en Jeu et en Scénographie
Elfée Beauchesne, Philippe Bernier-Moisan, Béatrice Casgrain-Rodriguez, Mathieu Desroches, Flavie Dornier, Jacob Falcao, Leilia Gagné, Melissa Iguer, Miranda LaRoche-Francoeur, Jeane Latreille, Pierre Maestracci, Jeanne Murdock, Charlotte Poirier et Luka Provost

Lieu
Théâtre du Conservatoire
13, rue St-Stanislas, Québec

Billetterie
Les billets sont disponibles uniquement sur la billetterie en ligne du CADQ.
Aucune réservation par téléphone.

Billet régulier à 15$
Billet étudiant à 8$
Frais de service en sus

Pour en savoir plus et acheter son billet, c'est ici

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jeudi 23 novembre 2023

Et les récipiendaires sont...?

Les récipiendaires des 37e Prix d'excellence des arts et de la culture en Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches sont maintenant connus.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Les récipiendaires de la 37e édition des Prix d'excellence des arts et de la culture

Ville de Québec
Le Prix Ville de Québec vise à souligner le dynamisme, la qualité et l’originalité du travail d’un organisme culturel professionnel qui œuvre dans la Capitale-Nationale, et dont les éléments distinctifs lui ont permis de se démarquer au cours de sa dernière saison. 

Assorti d’une bourse de 5 000 $, le Prix Ville de Québec a été remis à Le Papillon Blanc Danse, en reconnaissance de son approche de médiation unique auprès de différents citoyens.

Remis pour la première fois dans le cadre de la cérémonie des Prix d’excellence et assorti d’une bourse de 1 000 $, le Prix art public a été remis à l’œuvre Le territoire qui nous habite de Pierre&Marie, soulignant son intégration à l’architecture, son dynamisme et sa portée symbolique.
Ville de Lévis
Le Prix Ville de Lévis vise à souligner le dynamisme, la qualité et l’originalité du travail d’un organisme culturel professionnel qui œuvre à Lévis et dont un ou des éléments distinctifs lui ont permis de se démarquer au cours de la saison artistique précédente. 

Assorti d’une bourse de 1 000 $, le Prix Ville de Lévis a été décerné au Centre d’exposition Louise-Carrier | Diffusion culturelle de Lévis, honorant le travail derrière les 45 dernières années et la pérennité de l'événement de l’International d’art miniature.

Conseil des arts et des lettres du Québec
Le Prix du CALQ – Artiste de l’année est remis à un artiste ou un écrivain pour souligner le dynamisme de son parcours et l’excellence de ses réalisations récentes. Deux prix sont remis, respectivement en Capitale-Nationale et en Chaudière-Appalaches.

 Assorti d’une bourse de 10 000 $ et d’une capsule vidéo réalisée par La Fabrique culturelle, le Prix du CALQ – Artiste de l’année dans la Capitale-Nationale a été décerné à Nora Atalla pour honorer son indéfectible volonté de stimuler la prise de parole poétique, notamment par l’organisation et l’animation de l’incontournable Nuit de la poésie.

Assorti d’une bourse de 10 000 $ et d’une capsule vidéo réalisée par La Fabrique culturelle, le Prix du CALQ – Artiste l’année en Chaudière-Appalaches a été remis à Chantal Caron pour la force de son engagement à démocratiser la danse contemporaine et la beauté saisissante de ses œuvres chorégraphiques qui voyagent des berges du Saint-Laurent aux quatre coins du globe.

Centre de formation et de consultation en métiers d’art, conjointement avec la Maison des métiers d’art de Québec, l’École nationale de lutherie, l’École de joaillerie de Québec et l’Institut Québécois d'ébénisterie.
Le Prix Émergence en métiers d’art récompense un artisan ayant 10 ans et moins de pratique des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches pour la qualité exceptionnelle de son travail. 

Assorti d’une bourse de 1 000 $, le Prix Émergence en métiers d’art a été remis à Alissa Bilodeau pour sa démarche incarnée et son univers cohérent et affirmé qui contribue à en faire une artiste émergente remarquée.

Le Prix Distinction en métiers d’art est remis à un artiste ou à un artisan en métiers d’art de 10 ans et plus de pratique des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches qui, au cours des trois dernières années, s’est démarqué par une contribution importante en métiers d’art ou en ayant participé à un événement artistique marquant (exposition, symposium, conférence, recherche et création, etc.) au plan national ou international. La personne lauréate sera connue lors de la diffusion du gala.

Assorti d’une bourse 1 000 $, le Prix Distinction en métiers d’art a honoré Kathy Ouellette pour son travail de la céramique qui explore la rencontre avec d’autres disciplines et repousse ses propres limites, toujours en faisant preuve d’une grande expertise.
 
Fondation de l’Orchestre symphonique de Québec
Le Prix de la Fondation de l’Orchestre symphonique de Québec vise à soutenir la relève musicale professionnelle dans les régions de Québec et de Chaudière-Appalaches. Il est remis à un jeune musicien professionnel, instrumentiste ou chanteur pour la qualité artistique de son travail.

Assorti d’une bourse de 2 500 $, le Prix de la Fondation de l’Orchestre symphonique de Québec a récompensé le percussionniste Jonathan Huard, reconnaissant sa grande qualité artistique, son niveau de jeu avancé et sa détermination dans la poursuite de sa carrière musicale. De plus, la Fondation de l’OSQ a attribué une mention spéciale à la candidature de haut niveau de la guitariste Anne-Frédérique Gagnon en lui offrant une bourse de 1000$. Elle se démarque déjà par de nombreuses réalisations.
 
L’Institut canadien de Québec (L’ICQ)
Le Prix de L’ICQ souligne la contribution récente et exceptionnelle d’une personne, d’un groupe de personnes ou d’un organisme culturel à la vie littéraire de la Communauté métropolitaine de Québec dans les domaines de la création littéraire, de la critique, de l’édition, de l’enseignement, de l’illustration, de la médiation, de la production, de la promotion, de la recherche ou de la traduction.

Assorti d’une bourse de 2 000 $, le Prix de L’ICQ a reconnu le travail de Nora Atalla qui, par sa persévérance, sa créativité, son impact durable dans le milieu littéraire et son engagement social, contribue à rendre la vie littéraire de Québec exceptionnelle.
 
Manif d'art
Le Prix Videre Relève en arts visuels est accordé à un artiste de la scène émergente cumulant moins de 7 années de pratique, dont la récente exposition s’est démarquée de l’ensemble de la programmation artistique de la saison, dans la région de Québec.

Assorti d’une bourse de 1 000 $, le Prix Videre Relève en arts visuels a été remis par la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design de l’Université Laval à Olivier Moisan-Dufour pour son exposition Architectures, présentée à la Galerie Le 36.

Le Prix Videre Création en arts visuels est remis à un artiste cumulant 7 années de pratique et plus, dont la récente exposition s’est démarquée de l’ensemble de la programmation artistique de la saison, dans la région de Québec.

Assorti d’une bourse de 1 000 $, le Prix Videre Création en arts visuels a été remis par la Caisse d’économie solidaire Desjardins à Pierre&Marie pour souligner leur exposition rétrospective Des sanctuaires au cœur des brasiers à l’Espace 400e.

Le Prix Videre Reconnaissance en arts visuels est attribué à un artiste cumulant plus de 20 années de pratique, qui s’est distingué pour l’excellence, l’originalité et la qualité remarquable de ses œuvres; il couronne la carrière d’un.e artiste d’ici. La personne lauréate sera connue lors de la remise des prix.

Assorti d’une bourse de 1 000 $, le Prix Videre Reconnaissance en arts visuels a honoré le travail de l’artiste multidisciplinaire Giorgia Volpe dont les 30 ans de carrière se distinguent par son approche collaborative et son engagement au sein de ses communautés d'accueil.

Culture Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches
Les Prix Relève professionnelle en Capitale-Nationale et Relève professionnelle en Chaudière-Appalaches visent à reconnaître un artiste, un auteur, un.e artisan ou un travailleur autonome du milieu culturel issu de la relève professionnelle qui se démarque par le dynamisme de son parcours ainsi que par la qualité de ses réalisations, et qui souhaite continuer à se développer sur les territoires desservis par CCNCA.

Assorti d’une bourse de 7 500 $, le Prix Relève professionnelle en Capitale-Nationale a reconnu le travail de Maude Boutin Saint-Pierre, puisqu’elle provoque des rencontres, entre les artistes, les disciplines, les idées afin de permettre l’émergence d'œuvres et de récits intimes.

Assorti d’une bourse de 7 500 $, le Prix Relève professionnelle a été remis à Marion Desjardins, mieux connue sous le nom Llamaryon, afin de reconnaître son approche de la photographie qui cherche à sublimer le naturel et la beauté en toute chose.

Pour connaître l'ensemble des nommés, vous pouvez vous rendre ici.

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mardi 21 novembre 2023

Dans la tête d'une ado (Critique: Dessiner dans les marges – Stand-up poème pour fantôme temps partiel)

Les Gros Becs offrent un pétillant spectacle où les doutes et les craintes d'une adolescente s'offrent dans un emballage festif et réflexif.

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


La pièce en quelques mots
Dessiner dans les marges – Stand-up poème pour fantôme temps partiel est le récit d’un personnage qui se sent ordinaire, invisible même. L’élève de 3e secondaire toujours dans la moyenne erre dans les couloirs de son école en traînant ses B d’un cours à l’autre.

Dans la famille, l’ado-fantôme essaie d’exister entre une grande sœur musicienne qui rocke à la batterie et un petit frère ultra brillant qui épate la galerie au club de science. À travers ses réflexions allumées, sensibles et pleines d’humour, ce fantôme à temps partiel se faufile dans sa vie ordinaire jusqu’à ce que Quelqu’un vienne la chambouler.

Dans la famille je suis entre ma grande sœur et mon petit frère.
Un trio régi par des gens que la vie veut qu’on appelle nos parents.

Nuages en pantalon, la compagnie productrice, propose ici l’adaptation du recueil de poésie de Carolanne Foucher. Dans une forme simple et directe qui emprunte aux codes du stand-up d’humour, en duo avec une batteuse sur scène, le spectacle balance entre légèreté et profondeur. Une œuvre où la poésie se fait parfois fantôme, faisant mine de disparaître pour mieux se révéler.

Dans la tête d'une ado
Dessiner dans les marges – Stand-up poème pour fantôme temps partiel est une douce entrée dans le journal intime, comme l'on disait autrefois, d'une d'adolescente. Ses rêves, ses craintes, ses peurs, son incompréhension du monde qui l'entoure, sa recherche de sa place dans le monde et sa quête de l'amour. Celui qui transporte. Celui des premiers émois, du premier «french». 

Porté par un duo de comédiennes musiciennes, Myriam Lenfesty et Mélissa Labbé, le spectacle prend des allures d'un cahier d'adolescente ou d'un journal intime remplie de vie, ça bouge et ça «groove» dans ce spectacle, aux mille couleurs. La conception de l'éclairage de Nyco Desmeules y est pour beaucoup. Les couleurs sont vives alors qu'à d'autres moments, plus intimes ceux-là, l'éclairage se tamise ou sublime une réplique par un savant jeu de lumières.

Dans un décor minimaliste, une porte immense composée de franges de tissus, une chaise, un micro et un banc qui sert de banc mais aussi de lit, Myriam Lenfesty, la comédienne principale, réussit le tour de force de captiver le public avec un texte poétique certes, mais sans véritable début, milieu et fin. Tous se joue dans l'émotion véhiculée par l'actrice.

Ça «groove» fort
La performance musicale transporte le spectateur dans l'univers des adolescents, parfois éclaté, parfois tout en douceur, mais toujours avec des revirements subits, de belles manières. C'est festif musicalement et le rythme de vie des ados d'aujourd'hui est très bien supporté par la performance musicale de Mélissa Labbé. La mise en scène dynamique et festive d'Oliver Normand contribue grandement à cette ambiance festive. 

Le spectacle permet de réaliser que les préoccupations des ados de 2023 ne sont pas si différentes de celles des ados des précédentes générations. Et ça, c'est réconfortant pour l'ado effacé, et qui se cherchait, que j'étais dans les années 1970. La vie d'ado effacé, c'est peut-être plate par moments, mais cela permet de traverser le secondaire sans trop se blesser ou être blessé. Un spectacle à découvrir que l'on soit ado... ou pas!

Amenez votre ado, ou laissez-le y aller, s'il aime: la vie d'ado ou s'il se questionne à ce sujet, la musique, être réconforté, les petits bonheurs simples de la vie.

Jusqu'au 27 novembre aux Gros Becs. Avec Myriam Lenfesty et Mélissa Labbé. Un texte de Carolanne Foucher. Une mise en scène d'Olivier Normand.

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Sortir au théâtre... pendant la grève dans le milieu de l'éducation!

 Les journées de grève dans le milieu de l’éducation prévues cette semaine représentent tout un casse-tête pour les parents. 

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Dessiner dans les marges

Pourquoi pas une sortie au théâtre
Si comme parents, ou grands-parents, vous prévoyez des occupations pour vos adolescents pendant la grève, pourquoi pas le théâtre jeunesse. La grève du milieu de l'éducation est un casse-tête pour les parents mais également pour le Théâtre jeunesse Les Gros Becs. Déjà des écoles annulent leur présence pour la représentation de mercredi du spectacle Dessiner dans les marges proposé au 12-17 ans. Un certain nombre de sièges commencent donc à se libérer pour la représentation de demain, mercredi 22 novembre. Ainsi, il est possible pour le public de s'offrir des représentations théâtrales. Vous n'avez qu'à contacter la billetterie ou encore le site Web du théâtre. Et qui sait? Peut-être que d'autres représentations s'offriront au grand public. N'hésitez donc pas à contacter le théâtre pour en savoir plus!

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lundi 20 novembre 2023

À découvrir au Jamais Lu Québec

  Le 12e Festival du Jamais Lu Québec se présente cette année du 13 au 16 décembre au Théâtre Périscope avec une envie assumée de donner la parole à des auteurs émergents.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


De l'insaisissable et de la sensibilité
Neuf projets théâtraux inédits forment la programmation de cette édition placée sous une ligne éditoriale intitulée Convoquer l’invisible.

Convoquer l’invisible, c’est dialoguer avec le bouillonnement intérieur qui habite les auteurs, c’est tenter de découvrir l’impalpable, c’est une connexion avec les remous intérieurs causés par le monde extérieur, le sensible. La nouvelle directrice artistique, Marie-Ève Lussier-Gariépy, souligne par là les questions existentielles que les auteurs se posent, à des moments charnières de la vie. Convoquer ce qui reste invisible au bruit ambiant, mais qui pourtant nourrit nos gestes et nos aspirations quotidiennes.

Ce qui constitue notre humanité échappe aux chiffres et aux décomptes, aux
symptômes et aux sondages. Ce qui constitue notre humanité est ici, entre nous,
tellement puissant et impénétrable à la fois.
Marie-Ève Lussier-Gariépy, directrice artistique du Jamais Lu Québec

Le Jamais Lu Québec représente une vitrine majeure pour les dramaturges de Québec, un lieu d’expression et d’expérimentation essentiel. Durant les 4 jours de festival, le public est convié à entendre 9 projets, dans un format accessible et festif.

La programmation se construit autour de deux lectures théâtrales inédites. Une lecture d’un texte dédié au jeune public est également à découvrir, coprésentée avec le Théâtre jeunesse des Gros Becs, l’institution phare de la scène théâtrale jeunesse à Québec.

Le vendredi soir est comme à l’habitude dédiée à la pluralité des voix avec la soirée de l’Accélérateur de particules, où 5 extraits de 5 textes en chantier sont lus par une troupe d'interprètes. La classe de maître d’écriture dirigée cette année par Martin Faucher permet à une dizaine de dramaturges d’interroger leur pratique, avant qu’une restitution devant public soit présentée.

Une nouveauté cette année, le Salon de la dramaturgie, invite à la rencontre entre des auteurs de Québec et le public. La soirée de clôture du festival est dédiée au travail des concepteurs et propose d’inverser le processus créatif. À partir des inspirations et des souhaits des concepteurs décor, son et lumière, les auteurs ont pour mission d’écrire les textes de cette soirée.

Pour en savoir plus, c'est ici

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vendredi 17 novembre 2023

La délivrance

  Relations filiales et legs intergénérationnels seront au menu de Premier acte à la fin de novembre.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


La Délivrance du 28 novembre au 9 décembre
La pièce La Délivrance aborde de manière réaliste et non idéalisée la mise au monde et les questionnements qui la précèdent et la succèdent; les relations filiales, le désir et le non-désir d’enfants, la maternité, la grossesse, l’accouchement et le legs intergénérationnel. 

Dans le ventre de Jeanne Pétrin, une petite fille est à naître.
Une petite fille dont la mère fuit sa propre famille de sang.

Une petite fille issue d’une longue lignée de femmes qui n’ont pas peur de parler fort, de parler par-dessus les autres, qui ont appris à se salir les mains, à manger froid, à catiner, à punir, à sacrer, à pleurer en cachette, à prendre leur mal en patience et à s’en remettre au bon Dieu pour le reste.

Une petite fille dont la lignée ne connaît pas son existence encore, mais qui est tout près d’arriver, un peu d’avance.
Extrait de la pièce

À travers cette création le producteur du spectacle, Vénus à vélo, poursuit son travail entamé avec ses deux premières pièces (Fièvre - Premier Acte 2019 et L’œil - Premier Acte 2023), soit celui de présenter des situations dramatiques au haut quotient d’intimité et mettant en lumière des moments de vulnérabilité humaine palpable. 

La pièce en quelques mots
Début de janvier 1998. Jeanne arrive en campagne le ventre bien rond, en même temps que ce qui fut consacré par la suite comme étant «la tempête du siècle». La maison familiale des Pétrin, logée au cœur du triangle noir, devient le noyau d’une crise qui n’a rapidement plus rien de climatique. Le gèle qui règne dehors les force peu à peu à se frotter aux autres, à s’écorcher pour mieux se réchauffer.

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mercredi 15 novembre 2023

L'insoumise remonte sur scène

 Sortie de la scène politique, Catherine Dorion retrouve la scène théâtrale... sans vraiment quitter l'arène politique.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Sous les projecteurs en... 2025!
L'insoumise Catherine Dorion sera sous les projecteurs, ceux des salles de spectacles cette fois, avec une pièce de théâtre documentaire sur la démocratie intitulée Sciences Po 101, traité d'insoumission à l'usage du vrai monde.

Cette pièce interactive et immersive, coproduite par Productions Martin Leclerc et Nous sommes ici, sera présentée à la Salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec les 18, 19 et 20 février 2025 et à la Cinquième Salle de la Place des Arts les 8, 9 et 10 avril 2025. 

Elle a créé la pièce en collaboration avec le metteur en scène Alexandre Fecteau et l'acteur-créateur Vincent Massé-Gagné. Ensemble, ils fouillent les manières dont la force du peuple pourrait reprendre pied par-delà le sentiment d’impuissance, la surcharge médiatique ambiante et les agendas remplis à ras bord. Le public, invité à voter et à s’exprimer de toutes sortes de manières, joue le rôle de la société québécoise. Restera-t-il tranquillement assis sur son siège? Se soulèvera-t-il contre l’absurdité de ce qui se passe sur scène?

Un nouveau livre pour Catherine Dorion
En attendant l'arrivée du nouveau spectacle de Catherine Dorion, vous pouvez vous rabattre sur son nouveau livre, disponible depuis le 13 novembre. Les têtes brulées, carnets d'espoir punk, est publié aux éditions LUX. 

Cet essai, tiré d’un journal qu’elle a tenu lors de son mandat politique, est l’histoire d’une artiste qui s’en remet à la poésie pour arracher au pouvoir ses vêtements fake. Une histoire de famine de sens, de workaholisme généralisé et de burn-out civilisationnel. C’est aussi une histoire d’irrévérence populaire et d’un fantasme partagé de grands débordements collectifs.

Il semble bien avec ces deux œuvres, bien que Catherine Dorion ait quitté la politique, la politique, elle, est encore bien présente chez cette femme qui ne laisse personne indifférent. Un discours politico-artistique à suivre, ne serait-ce que par curiosité?

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lundi 13 novembre 2023

Les finalistes aux Prix de la critique 2022-2023

L’Association québécoise des critiques de théâtre (AQCT) vient tout juste de dévoiler les noms des finalistes de Québec des Prix de la critique pour la saison 2022-2023. Venez les découvrir ci-dessous.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Les finalistes de la saison 2022-2023
Les finalistes de la 37e édition des Prix d’excellence des arts et de la culture sont maintenant connus. Cette nouvelle mouture de la remise de prix met, plus que jamais, en lumière la qualité des réalisations artistiques et des finalistes en lice. Les lauréats seront révélés le mardi 12 décembre 2023.

Dans la catégorie « Meilleur spectacle » 
Cabaret de Joe Masteroff, basé sur la pièce de John Van Druten et les récits de Christopher Isherwood, traduit par Yves Morin, dans une mise en scène de Bertrand Alain, une production du Trident.

L’inframonde de Jennifer Haley, traduit par Étienne Lepage, dans une mise en scène de Maxime Perron, une production de L’homme qui a vu l’ours.

N’essuie jamais de larmes sans gants de Jonas Gardell, traduit par Jean-Baptiste Coursaud et Lena Grumbach, adapté par Véronique Côté, dans une mise en scène d’Alexandre Fecteau, une coproduction du Trident et du collectif Nous sommes ici. 
 
Dans la catégorie « Meilleur texte original »
La paix des femmes de Véronique Côté, une production de La Bordée.

L’œil de Rosalie Cournoyer, une production de Vénus à vélo.  

Quinze façons de te retrouver d’Anne-Marie Olivier, une coproduction du Trident et du Théâtre Bienvenue aux dames!  

Dans la catégorie « Meilleure mise en scène »
Olivier ARTEAU pour L’éveil du printemps de David Paquet, librement inspiré de l’œuvre de Frank Wedekind, une coproduction du Trident et du Théâtre Denise-Pelletier. 

Marie-Josée BASTIEN et Christian GARON pour Le garçon de la dernière rangée de Juan Mayorga, traduit par Dominique Poulange et Jorge Lavelli, adapté par Maryse Warda, une production du Théâtre Niveau Parking.

Émile PROULX-CLOUTIER pour Grosse-Île, 1847 (dans les mots de ceux qui l’ont vécu) d’Émile Proulx-Cloutier, une production de La Bordée. 

Dans la catégorie « Meilleure conception » 
Emile BEAUCHEMIN pour la conception de la vidéo et Marianne LEBEL pour la conception de la scénographie de L’inframonde de Jennifer Haley, traduit par Étienne Lepage, une production de L’homme qui a vu l’ours. 

Hugues BERNATCHEZ, Josiane BERNIER, Danielle BOUTIN, Edwige MORIN, Alice POIRIER, Géraldine RONDEAU et Théâtre Rude Ingénierie pour l’ensemble de la conception d’Alice! d’Emmanuelle Jimenez, librement inspiré des œuvres de Lewis Carroll, une coproduction du Trident et du Théâtre Rude Ingénierie.

Antoine BERTHIAUME pour la conception sonore et Amélie TRÉPANIER pour la conception de la scénographie de L’éveil du printemps de David Paquet, librement inspiré de l’œuvre de Frank Wedekind, une coproduction du Trident et du Théâtre Denise-Pelletier. 

Dans la catégorie « Meilleure interprétation » 
À noter que deux prix seront remis dans cette catégorie. 
Octavie CARRÉE pour son rôle dans L’inframonde de Jennifer Haley, traduit par Étienne Lepage, dans une mise en scène de Maxime Perron, une production de L’homme qui a vu l’ours.

Vincent CHAMPOUX pour son rôle dans L’inframonde de Jennifer Haley, traduit par Étienne Lepage, dans une mise en scène de Maxime Perron, une production de L’homme qui a vu l’ours.

Marie-Ève LUSSIER GARIÉPY pour son rôle dans L’œil de Rosalie Cournoyer, dans une mise en scène de Rosalie Cournoyer, une production de Vénus à vélo.

Anne-Marie OLIVIER pour son rôle dans Maurice d’Anne-Marie Olivier, dans une mise en scène d’Olivier Arteau, une production du Théâtre Bienvenue aux dames!

Maxime ROBIN pour son rôle dans N’essuie jamais de larmes sans gants de Jonas Gardell, traduit par Jean-Baptiste Coursaud et Lena Grumbach, adapté par Véronique Côté, dans une mise en scène d’Alexandre Fecteau, une coproduction du Trident et du collectif Nous sommes ici.

Vincent ROY pour son rôle dans Cabaret de Joe Masteroff, basé sur la pièce de John Van Druten et les récits de Christopher Isherwood, traduit par Yves Morin, dans une mise en scène de Bertrand Alain, une production du Trident.

Dans la catégorie « Meilleur spectacle jeune public »
Contes à passer le temps – édition contes pour tous de Louis-Dominique Lavigne, Blanche Gionet-Lavigne, Jean-Michel Girouard, Véronique Côté, Maxime Robin et Sophie Thibeault, dans une mise en scène de Maxime Robin et Sophie Thibeault, une production de La Vierge folle, en collaboration avec le Théâtre des Confettis.

Là-bas de Véronika Makdissi-Warren, dans une mise en scène de Véronika Makdissi-Warren, une production de L’Aubergine.

TOQAQ MECIMI PUWIHT / Delphine rêve toujours de Dave Jenniss, dans une mise en scène de Milena Buziak, une production du Théâtre de la Vieille 17 et des Productions Ondinnok.  

Dans la catégorie « Hors Québec » 
Angle mort de Stéphanie Morin-Robert, une production de Stéphanie Morin-Robert présentée au Théâtre Périscope à l’occasion du Carrefour international de théâtre.

Moby Dick de Pierre Devérines, Sarah Lascar, Daniel Collados, Alice Chéné, Viktor Lukawski, Maja Kunsic et Andreu Martinez Costa, d’après le roman de Herman Melville, une production de Plexus Polaire présentée au Diamant.

Phèdre! de François Gremaud, d’après Jean Racine, une production de 2b company et du Théâtre Vidy-Lausanne présentée au Théâtre Périscope à l’occasion du Carrefour international de théâtre. 

Mention spéciale 
Une mention spéciale viendra souligner un événement important du milieu théâtral. 

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vendredi 10 novembre 2023

Enfin un prix en danse à Québec!

 Les artistes et artisans de la danse de Québec seront, enfin!, reconnus par un prix. Le premier ou la première récipiendaire sera connu le 28 novembre.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Crédit photo: David Cannon
Prix Fait à Québec
Ce nouveau et premier prix pour faire rayonner la communauté de la danse de Québec porte le nom de Fait à Québec et est une initiative du Groupe Danse Partout et du Grand Théâtre de Québec.

Il vise à reconnaître la contribution d’un individu, d’un collectif ou d’un organisme issu de la communauté de la danse de Québec et de Wendake qui s’est distingué par son rayonnement, son engagement et sa contribution exceptionnelle à la discipline.

Le prix Fait à Québec s’ajoute aux dix catégories des prestigieux Prix de la danse de Montréal. Il est assorti d’une bourse de 5 000 $ et de 50 heures de studio à la Maison pour la danse de Québec et sera décerné pour une première fois lors de la cérémonie des Prix de la danse de Montréal le mardi 28 novembre 2023 à 11 h à l’Édifice Wilder, en présence de Steve Huot, directeur général du Groupe Danse Partout, et de Christian Noël, directeur de la programmation du Grand Théâtre de Québec.

L’équipe du Groupe Danse Partout est fière de mettre en place ce premier prix dédié aux
actrices et aux acteurs de changement au sein de la communauté de la danse de Québec. On se réjouit que leur travail colossal puisse rayonner davantage, sur les plans national et
international, grâce à cette entrée aux Prix de la danse de Montréal. On tient à valoriser les
parcours et les initiatives qui ont un impact significatif et positif tant pour la discipline de la
danse que pour la société.
Steve Huot, directeur général du Groupe Danse Partout

À propos du prix Fait à Québec
Le prix honore l’excellence dans les domaines suivants : chorégraphie, interprétation, production, diffusion de spectacle, enseignement, direction de projet, promotion, performance,
activités de médiation, création in situ, spectacle en salle, œuvre sur le web ou autres formes innovantes. La sélection est assurée par un jury indépendant, renouvelé chaque année, formé
de cinq membres issus du milieu artistique en lien avec la danse.

La personne, le collectif ou l’organisme récipiendaire est récompensé pour s’être démarqué dans l’année par un spectacle, une performance, une initiative, une activité, une programmation, un engagement soutenu ou tout autre fait marquant. La qualité du projet ou de l’implication doit être de haut niveau et rayonner au-delà de la ville de Québec. 

Le Groupe Danse Partout et le Grand Théâtre de Québec s’engagent pour une période de quatre ans afin de décerner ce prix, y contribuant chacun à la hauteur de 2500 $ annuellement.

Nous sommes heureux et particulièrement fiers de la création de cette bourse. Par ce geste,
nous souhaitons mettre en lumière et souligner la pratique des créateurs en danse de la
Capitale, tout en leur donnant un appui concret. Pour le Grand Théâtre, notre soutien aux
artisans, par cette implication au Prix Fait à Québec, fait partie de notre volonté de faire
rayonner cette discipline phare de notre programmation et témoigne de notre engagement
envers le milieu.
Christian Noël, directeur de la programmation du Grand Théâtre de Québec

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Corps paysage: danse et techno

Si vous passez par Montréal, offrez-vous un agréable moment dansé auprès d'une magnifique fresque qui se déploie sur la façade d'un bâtiment de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Crédit photo: Jeanne Tétreault

De la danse contemporaine à échelle urbaine
L’Université du Québec à Montréal (UQAM) et le Partenariat du Quartier des spectacles (PQDS) déploient la danse contemporaine, hors des salles de spectacles, avec la vidéoprojection Corps paysage présentée sur la façade du pavillon Président-Kennedy de l’Université, du 13 au 29 novembre.

Exprimer l’expression chorégraphique dans l’espace urbain, voilà le défi lancé par la professeure Caroline Laurin-Beaucage du Département de danse de l’UQAM à sa classe dans le cadre d’un cours sur la création intégrant les nouvelles technologies.

Crédit photo: Jeanne Tétreault

La cohorte, composée de 19 étudiantes et d’un étudiant, devait concevoir une vidéoprojection pour la façade du pavillon Président-Kennedy de l’UQAM, au cœur du Quartier des spectacles et de l’effervescence urbaine. La cohorte était responsable de la création du contenu chorégraphique, de l'incarnation des propositions et du montage. Elle a participé à toutes les étapes du processus, de la conception à la réalisation, sous la direction artistique de la professeure Laurin-Beaucage, avec l’appui du studio Mirami à titre de consultant.

Crédit photo: Jeanne Tétreault

De la danse contemporaine plus grande que nature
Le résultat offre une saisissante incursion dans l’univers de la danse contemporaine par l’entremise de courtes chorégraphies filmées en noir et blanc. Le public est invité à se laisser transporter par cette proposition plus grande que nature où le corps, la présence et le mouvement sont mis au service d'un grand geste poétique, déposé dans le tumulte de la ville. La vidéoprojection Corps paysage est présentée dès la tombée du jour. 
 
Grâce à cette collaboration avec le Partenariat du Quartier des spectacles, le Département de danse de l’UQAM offre à ses étudiantes et étudiants une occasion unique de concevoir des créations inédites en phase avec les nouvelles approches et les formats de diffusion actuels, et ainsi de parfaire leur formation dans un champ de pratique en plein essor, au centre des expertises du Département.
Caroline Laurin-Beaucage, professeure du Département de danse de l’UQAM. 

Crédit photo: Jeanne Tétreault

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mercredi 8 novembre 2023

Bain de bonheur (Critique: Le bain)

 Un «petit porcelet de porcelaine» et une pompière offre un véritable bain de bonheur aux jeunes de 3 à 7ans.

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Crédit photo: Rolline Laporte

La pièce en quelques mots
Au retour d’une journée passée à éteindre des feux, Madame Pin-Pon se prépare à donner le bain à son «petit porcelet de porcelaine», qui n’aime pas du tout se faire shampouiner. Pour rendre cette étape obligatoire plus agréable, les deux s’amusent et laissent les mots se mélanger à l’eau, tout en partageant avec bienveillance les émotions d’une journée passée loin de l’autre.

Cette nouvelle mouture du spectacle marionnettique Le Bain de Jasmine Dubé, créé il y a plus de 25 ans (1997), continue de réconforter. Cette routine «avant dodo» marque un temps d’arrêt où la salle de bain, ce lieu intime, permet la rencontre entre un enfant et son parent. Un moment de tendresse qui trouve une bouée dans l’imaginaire.

PIN-PON
Viens te baigner, petit cochon. Allez hop!

COCHON
Mais tout à coup, je me mouille.

PIN-PON
C’est pas grave, après on va te sécher.

COCHON
Mais tout à coup c’est trop chaud?

Crédit photo: Rolline Laporte

Tendresse et bonheur
Jasmine Dubé, Klervi Thienpont et André-Luc Tessier offrent au jeune public un pur moment de tendresse et de bonheur. La joie est au menu de ce spectacle charmant. Le texte est un petit bijou. Fort bien écrit, c'est Jasmine Dubé après tout, il invite les jeunes spectateurs dans un univers près du quotidien de l'enfant, le bain avant le coucher, ainsi que dans un monde où tout est possible... ou presque! 

On y parle bien, en filigrane, de conciliation travail-famille mais ce n'est pas ce qui ressort de ce spectacle. C'est plutôt une grande boule d'amour entre une pompière et un enfant, bien improbable, que propose Le bain. Le jeune spectateur y retrouve le même moment de réconfort que celui qu'il retrouve à la maison lorsqu'il prend son bain.

L'imaginaire y occupe également une belle place, particulièrement, avec cette poupée de chiffons qui... Non, je m'arrête ici de peur de divulgâcher le plaisir de votre enfant. Et, peut-être, aussi un peu celui de l'adulte accompagnateur.

Le spectacle est une sorte de boutique à souvenirs où la tendresse de cette pompière pour un porcelet est, aussi, une oasis de bonheur. Le plaisir de prendre son bain prend forme dans une scénographie qui fait une grande place à l'imagination. Une salle de bain occupe la scène d'où apparaîtra et disparaîtra le cochonnet au gré de ses aventures avec Pin-Pon, la pompière fort occupée à éteindre des feux mais surtout à jouer dans et avec l'eau.

Crédit photo: Rolline Laporte

Une chouette joute marionnettique
André-Luc Tessier et Klervi Thienpont offrent au spectateur un merveilleux jeu de cache cache avec la marionnette du cochonnet. Elle apparaît et disparaît dans différents lieux. Du bain, d'un mur, d'un hublot, le gentil porcelet s'offre au spectateur suscitant les rires et la curiosité des enfants dans la salle. Il faut souligner ici, l'excellent travail du marionnettiste et comédien, André-Luc Tessier, et la belle collaboration de Klervi Thienpont, qui permettent à la marionnette de passer de sa cache aux bras de la comédienne et vice versa sans que l'on réalise le subterfuge. De beaux instants magiques tout au long du spectacle.

Une chose est certaine les petits s'offrent un agréable et fort sympathique moment en compagnie d'une pompière qui n'a pas peur de l'eau et d'un cochonnet qui, lui, n'est pas aussi heureux d'y jouer. Il y trouve tout de même son bonheur... et les enfants aussi!

Amenez votre enfant s'il aime: prendre son bain, les moments doux passés en compagnie de papa ou maman, les jolis cochonnets, rêver, rire.

Jusqu'au 13 novembre aux Gros Becs. Avec Klervi Thienpont et André-Luc Tessier. Un texte et une mise en scène de Jasmine Dubé.

Crédit photo: Rolline Laporte

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