lundi 30 septembre 2019

Quelques singeries et critiques!

Cette semaine vous pourrez en apprendre plus sur un spectacle dansé au titre intriguant ainsi que sur deux spectacles toujours à l'affiche.

Par Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Premier bloc - 17h 30
Crédit photo: Svetla Atanasova
Catherine Lavoie-Marcus, co-interprète et cochorégraphe, sera en conversation téléphonique pour nous parler de Singeries qui tiendra l'affiche de La Rotonde.

Crédit photo: Svetla Atanasova
Singeries
La Rotonde
Du 8 au 11 octobre

Deuxième bloc - vers 17h 50
Crédit photo: Nicola-Frank Vachon
Camille Proust nous offrira son commentaire critique de la pièce Le Miel est plus doux que le sang qui tient l'affiche du Périscope pour une dernière semaine.

Le miel est plus doux que le sang
Périscope

Troisième bloc - vers 18h 10

Olivier Oudart fera la critique de Fièvre qui tient l'affiche de Premier acte jusqu'au 12 octobre.

Fièvre
Premier acte
Jusqu'au 12 octobre

Bon théâtre et bonne danse!
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vendredi 27 septembre 2019

Lentement la beauté: par petites touches

Quand le théâtre ouvre et panse une plaie cela donne un superbe moment, un plaisir théâtral tout en douceur. Lentement la beauté le réussit en douceur, par petites touches. Lentement, la beauté s'installe, celle d'un bonheur intérieur enfin trouvé.

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Crédit photo: Nicola-Frank Vachon
Synopsis (tiré du site web de La Bordée)
L’Homme, fonctionnaire, est dans la mi-quarantaine. Sa vie est sur la vitesse de croisière. Jusqu’à sa retraite. Tout va bien sauf que… un mal-être qu’il ne peut identifier. Donc, il n’en parle pas. Puis il gagne deux billets de théâtre pour aller voir Les trois sœurs… et Tchékhov mettra en mots lumineux son trouble intérieur. Son regard sur sa vie ne sera plus jamais le même.

Créée il y a plus de quinze ans, Lentement la beauté a marqué tous ceux et celles qui l’ont vue. Récipiendaire de nombreux prix, dont le Masque de la meilleure production au Québec, cette ode à la vie et au théâtre infuse lentement en nous ce sentiment profond que l’art et la beauté sont essentiels à notre existence.


Crédit photo: Nicola-Frank Vachon
Bonheur intérieur
Le bonheur intérieur est ce qui transpire de cette pièce. L'histoire est banale, la découverte se fait sans grands éclats, la transformation se fait en douceur et est très peu visible mais elle est bien là. Dans l'attitude, le regard, le temps de pause pris et quelques interrogations somme toute bien banales. 

C'est dans cette transformation subtile qu'Hugues Frenette excelle. Il est le pivot de cette pièce, le coeur vivant de cette transformation. Il a su incarner par un regard, un geste posé ou une réplique donnée avec une intonation légèrement différente des précédentes alors qu'il vivait sa vie banale et ennuyante cette magnifique transmutation, sa renaissance. Son bonheur est intérieur. Sa transformation se fait en douceur, par petites touches. À la manière d'un peintre, il a construit une fresque que l'on contemple et qui, tout doucement, pénètre en nous.

Le reste de la distribution n'est pas en reste dans une multitude de rôles. Les transformations sont claires, sauf peut-être une fois où l'on se questionne à savoir qui est ce personnage. Les comédiens offrent des personnages, qui dans un vêtement, qui dans un accent, Nathalie Séguin y excelle, qui dans un mouvement, se transforment complètement. 


Crédit photo: Nicola-Frank Vachon
Lentement la beauté ne laisse pas indifférent. La pièce en conforte certains, c'est mon cas, dans leur choix, dans leur propre transformation intérieure. Elle en interroge d'autres qui se questionnent, qui se remettent en question. C'est le cas de quelques-unes de mes connaissances qui ont vu la pièce.

Michel Nadeau, le metteur en scène et l'un de auteurs, le réussit dans une mise en scène sobre et efficace. Un va-et-vient rapide fait la démonstration de la vie qui défile vite et de l'ennui de cet homme, au nom générique de M. L'Homme, perdu dans la foule. Ce décor unique qui devient tous les lieux fait la démonstration que d'un lieu à l'autre, la même tristesse habite M. L'Homme. L'ensemble de la distribution, sauf Hugues Frenette, qui interprète moult personnages, fait la démonstration que tout est interchangeable.

Lentement la beauté n'est pas un spectacle aux grands éclats. Ce n'est pas la pièce qui séduit les critiques et que l'on vantera ad nauseam pour ses effets spéciaux. Ce n'en est pas moins une pièce marquante. Une pièce qui laisse une trace indélébile. Qui touche au plus profond de soi. Qui reste en soi.

Si elle a connu un tel succès à sa création, c'est qu'elle est universelle et qu'elle transforme celui ou celle qui s'installe dans la salle pour la découvrir. Allez-y ne serait-ce que pour savoir de quoi il s'agit et vous en serez, sans doute, un peu transformé à la sortie de la salle.

Allez-y surtout si vous aimez: les pièces qui questionnent, vivre de beaux moments, revoir une pièce qui vous a marqué, découvrir ce que peut-être le sens de la vie, de votre vie.

Crédit photo: Nicola-Frank Vachon
Jusqu'au 12 octobre à La Bordée. Avec Charles-Étienne Beaulne, Claude Breton-Potvin, Hugues Frenette, Véronika Makdissi-Warren, Marc-Antoine Marceau et Nathalie Séguin. Un texte de Michel Nadeau, en collectif avec Marie-Josée Bastien, Lorraine Côté, Hugues Frenette, Pierre-François Legendre, Véronika Makdissi-Warren et Jack Robitaille.. Une mise en scène de Michel Nadeau.

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jeudi 26 septembre 2019

Le miel est plus doux que le sang: agréable ludisme

Le miel est plus doux que le sang, titre inspiré d'un tableau de Dalí, est une oeuvre évocatrice de la naissance d'un trio d'artistes qui marquera l'art mondial. Un spectacle ludique et agréable où le plaisir transpire à chaque scène.

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Crédit photo: Nicola-Frank Vachon
Synopsis (tiré du site web du Périscope)
En ouverture de saison, le Périscope souligne le 30e anniversaire du Théâtre Sortie de Secours. Pour l’occasion, la compagnie fait renaître son succès retentissant Le Miel est plus doux que le sang , un spectacle baignant dans l’atmosphère unique du Madrid des années 20. À travers l’amitié de jeunesse – profonde, intense et parfois trouble – liant les trois plus grands artistes que l’Espagne ait offerts au vingtième siècle, cette comédie fantaisiste nous fait rêver à tous les possibles.

L’action se déroule de 1919 à 1923. On y suit la rencontre explosive du jeune Salvador Dalí avec Federico García Lorca, futur poète et dramaturge, et le cinéaste en devenir Luis Buñuel. Dans une Espagne en proie à un vent d’anarchie et d’agitation, les trois génies en gestation font la rencontre de leur muse, Lolita, un personnage fictif et surréaliste. Cette chanteuse de cabaret marque les trois protagonistes qui décident alors de refaire le monde à leur manière.

Crédit photo: Nicola-Frank Vachon
Agréable ludisme
Oeuvre de jeunesse du Théâtre Sortie de Secours Le miel est plus doux que le sang est un spectacle sur et par la jeunesse. Parfois malhabile, parfois superbe, il a toutes les qualités et les défauts de la jeunesse. Les qualités y sont cependant nombreuses et le plaisir transpire à chaque scène: la joie de vivre de la jeunesse, le plaisir que procurent certaines jouissances, les rencontres marquantes qui forgent les êtres en devenir que seront García LorcaBuñuel et Dalí.

Le départ est, peut-être un peu lent, l'ensemble évoque un peu trop subtilement les oeuvres et les citations de ces trois monstres sacrés et le tout semble, par moments, un peu décousu, mais n'est-ce pas là la nature même de la jeunesse? C'est à la fois la plus grande force et la plus grande faiblesse du Miel est plus doux que le sang. Mais c'est ce qui fait son charme.

Philippe Soldevila, à la mise en scène, transpose superbement l'ambiance folle des années 20. Celle d'une Espagne qui s'offre des folies à l'aube d'une dictature et au crépuscule d'une guerre qui fut terrible et à l'aube d'une autre qui le sera tout autant.

L'ambiance est au plaisir sous toutes ses formes et aux rencontres marquantes. La merveilleuse musique d'Antoine Breton,au piano et à la guitare,  enrobe magnifiquement ce spectacle. La guitare, superbe évocation de l'Espagne, et la vigoureuse prestation de Flamenco de Karine Parisé, envoûtent les spectateurs.

Quelques clins d'oeil aux années 20 et aux oeuvres des artistes émergent ici et là. Parmi celles-ci mentionnons la scène du seau d'eau, bel hommage au cinéma muet et à la comédie slapstick, typique à ce cinéma. Agréable moment qui déclenche les rires du public.

Crédit photo: Nicola-Frank Vachon

Le miel est plus doux que le sang est une virée intimiste alors que les trois artistes se rencontrent dans une résidence étudiante. À cette rencontre qui s'est réellement produite, d'ailleurs l'oeuvre de Dalí à l'origine du titre de la pièce ferait référence à cette fréquentation, s'ajoute une rencontre fictive avec une chanteuse de cabaret. Cette touche fictionnelle sert de bougie d'allumage à une réflexion, souvent légère, sur l'art, l'orientation sexuelle ou encore sur les carrières en devenir des trois monstres sacrés.

Parmi les prestations, soulignons celles de Gabriel Cloutier Tremblay fort juste et nuancée de son Federico García Lorca, Savina Figueras, malgré quelques accrochages linguistiques, propose une Lolita irrésistible alors que Vincent Legault est un Dalí merveilleusement déjanté et qu'Élie St-Cyr dépeint superbement la force brute et l'instinct animal de Buñuel.

Le miel est plus doux que le sang séduira à coup sûr les plus jeunes, les moins jeunes y découvriront  avec plaisir ces trois monstres sacrés avant qu'ils ne deviennent des icônes et un regard intéressant sur les genèses probables des naissances artistiques de García LorcaBuñuel et Dalí.

Allez-y surtout si vous aimez: le ludisme, découvrir la naissance d'artistes, les oeuvres de jeunesse.

Jusqu'au 5 octobre au Périscope. Avec Gabriel Cloutier Tremblay,  Savina Figueras, Vincent Legault, Karine Parisé,  Élie St-Cyr et Antoine Breton. Un texte de Simone Chartrand et Philippe Soldevila. Une mise en scène de Philippe Soldevila.

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lundi 23 septembre 2019

Danse et mini-spéciale critiques

Cette semaine on discute programmation danse et on vous offre un duo de critiques des spectacles à l'affiche.

Par Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Premier bloc - 17h 30
De la glorieuse fragilité
Crédit photo: David Cannon
Marie-Hélène Julien, à la direction générale et à la programmation de La Rotonde, sera en studio pour nous parler de sa saison 19-20.
Les corps avalés
Crédit photo: Raphaël Ouellet
Saison 19-20
La Rotonde
Du 8 octobre au 26 mai

Deuxième bloc - vers 17h 50

Camille Proust et David Lefebvre nous offriront leur commentaire critique du Cercle de craie caucasien.

Cercle de craie caucasien
Trident

Troisième bloc - vers 18h 10
En répétition
Olivier Oudart fera la critique de Lentement la beauté qui tient l'affiche à La Bordée jusqu'au 12 octobre.

Lentement la beauté
La Bordée
Jusqu'au 12 octobre

Bon théâtre et bonne danse!
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samedi 21 septembre 2019

Le Cercle de craie caucasien: road movie théâtral

Le Trident propose un spectacle à la fois cinématographique et théâtral, tragique et comique, sombre et lumineux en ouverture de saison. Un moment de théâtre à découvrir!

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Synopsis (tiré du site web Babelio)
Dans une ville de l'ancien Caucase, le gouverneur est renversé et pendu. Sa femme s'enfuit en laissant son enfant, le petit Michel. Groucha, une fille de cuisine, ira, pour le sauver des mains des hommes d'armes acharnés à le retrouver, jusqu'à épouser un paysan prétendument mourant. La guerre finie, provisoirement, le fiancé de Groucha, le soldat Simon, la retrouve avec cet enfant, se méprend, et la quitte. La femme du gouverneur revient elle aussi et réclame Michel.

Pendant la guerre, le grand-duc a trouvé refuge auprès du vagabond Azdak qui a été nommé, à la faveur de la pagaille générale, juge du district. Ses jugements n'ont jamais été que paradoxaux : ne prenait-il pas aux riches pour donner aux pauvres? C'est lui qui prononcera la sentence aux termes de laquelle l'une des deux femmes, Groucha ou la femme du gouverneur, gardera le petit Michel.


« Michel, il faut que nous soyons rusés.
Si nous nous faisons petits comme des coquerelles,
la belle-sœur oubliera que nous sommes dans la maison.
Et nous pourrons rester jusqu’à la fonte des neiges.»
Extrait du spectacle

Road movie théâtral
Écrit en pleine fin de deuxième conflit mondial et joué une première fois en 1948, Le Cercle de craie caucasien est un véritable road movie théâtral ou même un road movie tragi-comique. Une épopée qui sous la forme d'une histoire somme toute simple, la fuite et les épreuves d'une fille de cuisine, Groucha, pour sauver un enfant de la mort, se délie avec un procès dirigé par un vagabond devenu juge qui instruit l'affaire opposant les mères adoptive et biologique du petit Michel. Ce dénouement, le cercle de craie du titre, s'inspire du biblique Jugement de Salomon qui menace deux femmes de couper en deux l'enfant qu'elles se disputent. Il est touchant, les larmes pourraient couler de certains yeux, et s'offre en une finale qui prend des airs de fable. Il invite à la réflexion et au questionnement.


« Nous avons passé trois jours dans un chalet à découper le texte pour en faire un scène à scène, comme si nous faisions un film. »
Olivier Normand qui parle de la dramaturgie du spectacle dans le programme.

L'aspect cinématographique est certainement ce qui domine ici. La salle est coupée en deux par une longue rampe où les comédiens s'exécutent régulièrement. Exercice périlleux s'il en est un, mais cela a l'immense avantage d'amener l'histoire tout près des spectateurs qui, comme ce sera le cas en conclusion du spectacle, seront chacun d'un côté du cercle de craie où le partage de l'enfant entre les deux mères se fera. D'un coup ils sont impliqués dans l'aventure, ils prennent parti dirait-on, ou à tout le moins doivent se questionner sur ce partage plutôt cruel.

Des personnages hors normes
Dans un style complètement différent que son Songe d'une nuit d'été mais dans le même élan de dynamiser, actualiser et vivifier le spectacle, Olivier Normand offre une aventure à la fois épurée dans sa scénographie et éclatée dans l'allure des personnages.

Dans un décor vide d'objets, ou presque, les personnages de la bourgeoisie sont caricaturés dans des habits colorés et outranciers alors que les gueux et le peuple sont couverts de vêtements simples au couleurs généralement sombres. Les bourgeois sont hors normes dans des accoutrements grotesques et leurs attitudes mesquines et dénuées de sens commun alors que le peuple dans des attitudes et des comportements au ras des pâquerettes prennent des allures surdimensionnés. Tout ça permet de mettre bien en évidence la bonté et la générosité du geste de Groucha qui évolue dans un monde déchiré et en proie à l'injustice de toutes sortes.

La mise en scène d'Olivier Normand, tout en étant cinématographique, est également assez physique. Groucha s'offre un exercice d'hébertisme ent traversant la scène de bout en bout sur un fil de fer et l'ensemble de la distribution s'offre des tours de force physique sur la longue passerelle. Le positionnement de celle-ci demande une bonne dose d'attention de la part des spectateurs et complique un peu le suivi de l'histoire alors que certains d'entre eux doivent faire des contorsions pour voir les acteurs.

Il manque une déclinaison claire entre la tragédie et le comique. On ne sait trop si on doit rire ou si on doit pleurer. Certains moments sont clairement hilarants mais l'écart entre les différents costumes et le ton donné à quelques reprises par les comédiens, sûrement une directive du metteur en scène, créent de l'inconfort et de l'incertitude à cet égard.

Si la mise en scène est dynamique, il y a quelques longueurs bien qu'Olivier Normand ait effectué quelques coupures dans le texte original. Les nombreux noirs ralentissent le rythme et ce malgré un environnement sonore fort bien dosé. D'ailleurs la présence sur scène des musiciens est une excellente idée. Ils se transforment même en comédiens, le temps d'un mariage arrangé. Les choix musicaux et sonores deviennent, comme le mentionnait la comédienne Anne-Marie Côté en interview aux Enfants du paradis, un acteur supplémentaire présent tout au long du spectacle. Les éclairages sont également magnifiques et créent non seulement des ambiances mais des lieux.

Le Cercle de craie caucasien est un beau moment de théâtre même s'il pourrait en laisser quelques-uns sur leur appétit.

Allez-y surtout si vous aimez: l'ambivalence, le ludisme, l'onirisme, Bertold Brecht, les mises en scène d'Olivier Normand.

Jusqu'au 12 octobre au Trident. Avec Josué Beaucage, Emmanuel Bédard, Maude Boutin St-Pierre, Anne-Marie Côté, Jonathan Gagnon, Israël Gamache, Jean-Michel Girouard, Steve Hamel, Valérie Laroche, Nicolas Létourneau, Jocelyn Paré, Mary-Lee Picknell, Monika Pilon, Sophie Thibeault ainsi que Léonard Joubert, Florian Vachon, Eugénie Cormier et Jeanne Turcotte (en alternance). Un texte de Bertolt Brecht. Une mise en scène d'Olivier Normand.

Vous voulez en apprendre plus? Écoutez notre interview avec Anne-Marie Côté au tout début de l'émission du 9 septembre.

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lundi 16 septembre 2019

Relation d'aide, médiation culturelle et programmation jeune public

Venez découvrir notre nouvelle édition radiophonique. Du théâtre sous toutes les coutures au menu.

Par Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Premier bloc - 17h 30
En répétition
Crédit photo: David Mendoza Hélaine
Rosalie Cournoyer, autreure et metteuse en scène, et Marilou Bois, conceptrice, seront en studio pour nous parler de Fièvre.
En répétition
Crédit photo: David Mendoza Hélaine
Fièvre
Premier acte
Du 24 septembre au 12 octobre

Deuxième bloc - vers 17h 50
Émilie Perreault - Invitée d'honneur
Enjeux en scène/Quand l'art change des vies
Rosie Belley, responsable des projets spéciaux et de la médiation culturelle au Théâtre La Bordée, sera notre invitée pour nous parler de la deuxième édition d'Enjeux en scène, programme de médiation culturelle à La Bordée.

Enjeux en scène
La Bordée
23 septembre, 14 décembre et 20 avril
En savoir plus

Troisième bloc - vers 18h 10
Le directeur général et délégué artistique des Gros BecsJean-Philippe Joubert, vous révélera tous les secrets de la saison qui s'amorce en octobre.

Saison 19-20
Gros Becs
Du 16 octobre au 25 mai

Bon théâtre et bonne danse!
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samedi 14 septembre 2019

Du sang neuf aux Enfants du paradis

L'édition radiophonique des Enfants du paradis s'adjoint un nouveau collaborateur. Du sang neuf pour une émission toujours 100% théâtre et danse.

Par Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis
Les habitués de la saison estivale de CKRL 89,1 l'on découvert au Medialodon en compagnie de Camille Proust alors que les adeptes des Enfants du paradis on été en mesure de l'entendre à quelques reprises au cours de la deuxième moitié de la saison 18-19. Il s'agit d'Olivier Oudart qui se joint à l'équipe d'une manière permanente. Vous pourrez l'entendre une première fois en tant que membre permanent le 23 septembre ainsi qu'à plusieurs autres occasions en cours de saison.

Venez nous écouter parler théâtre et danse chaque lundi, vous ne le regretterez pas!

Bon théâtre et bonne danse!
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lundi 9 septembre 2019

On repart en grande!

Les Enfants du paradis en version radiophonique reprennent du service ce soir avec une édition 100% théâtre.

Par Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Premier bloc - 17h 30

Anne-Marie Côté, notre photo, la comédienne interprétant le rôle principal du Cercle de craie caucasien sera en conversation téléphonique pour nous en parler.

Le Cercle de craie caucasien
Trident
Du 17 septembre au 12 octobre

Deuxième bloc - vers 17h 50
En répétition
Crédit photo: Nicola-Frank Vachon
Hugues Frenette sera en studio pour nous parler de Lentement en beauté qui tient l'affiche de La Bordée.

Lentement la beauté
La Bordée
Du 17 septembre au 12 octobre
En savoir plus

Troisième bloc - vers 18h 10

Le co-auteur et metteur en scène Philippe Soldevila sera en studio pour nous parler du Miel est plus doux que le sang.


Le Miel est plus doux que le sang
Périscope
Du 17 septembre au 5 octobre

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samedi 7 septembre 2019

Massage secret: charmante comédie

Le théâtre d'été s'affiche en automne avec Massage secret, une comédie loufoque du Théâtre de l'île d'Orléans. 

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Synopsis (tiré du site web du Nouveau Théâtre de l'Île d'Orléans)
Cougar, le chef d’une dangereuse bande de motards, poursuit Jambon et Patpou qu’il accuse d’avoir essayé de l’assassiner. Les deux ex-mécaniciens se cachent dans un centre de santé tenu par la belle-soeur de Jambon et se font passer pour des massothérapeutes. L’adaptation est ardue, mais les choses se compliqueront encore plus lorsqu’ils découvriront que leur premier client est… Cougar.

Éclats de rires
Le rire et la bonne humeur sont les maîtres-mots de cette charmant comédie. Claude Montminy réussit le pari de faire rire en ce début d'automne quelque peu frisquet. Sa comédie de comparaisons, il compare des moments du quotidien à des situations loufoques, déclenche le rire tout au long du spectacle. Si le processus est prévisible, il est efficace et bien mené.

La mise en scène dynamique de Sébastien Dorval joue allègrement sur l'absurde des situations et le caractère "gnochon", dixit Claude Montminy, des deux personnages principaux, Jambon et Patpou. Le duo Dorval/Montmtiny maîtrise bien les codes de la comédie. Tout y est pour faire rire. On pousse un peu trop la note à certaines occasions mais le public de la première fut conquis, preuve que le duo a une recette qui séduit.

Des comédiens qui se démarquent
Catherine Oksana Desjardins est une découverte. La jeune diplômée du Conservatoire de théâtre de Québec, elle est issue de la promotion 2018, ébloui dans ses interprétations de deux soeurs. Elle se métamorphose rapidement et offre deux prestations solides. Son jeu est assuré, bien modulé et elle brille à chacune de ses présences.

Denis Marchand propose de belles transformations physiques. Chacune d'elles déclenche le rire. Charles Fournier et Jean-Philippe Côté s'en donnent à coeur joie dans le jeu physique à tel point qu'ils doivent en ressortir exténués à la fin de la représentation.

Un détail frappe à chaque spectacle présenté au Théâtre de l'île d'Orléans, la superbe scénographie. Massage secret ne fait pas exception. La scénographe Marilou Bois ainsi que Gilles et Claude Dorval, à la conception des décors, proposent un décor qui s'éloigne du type carton-pâte que l'on retrouve dans certains théâtre d'été. Ici, il est léché et permet de maximiser l'espace de jeu pour les comédiens.

Massage secret est un rendez-vous à ne pas manquer pour qui veut s'offrir du bon temps en agréable compagnie.

Allez-y surtout si vous aimez: les comédies légères et même très légères, les textes de Claude Montminy, l'humour gras, les comédies de situations.

Jusqu'au 13 octobre au Nouveau Théâtre de l'Île d'Orléans. Avec Jean-Philippe Côté, Catherine Oksana Desjardins, Charles Fournier et Denis Marchand. Un texte de Claude Montminy. Une mise en scène de Sébastien Dorval.

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mardi 3 septembre 2019

L'édition radiophonique reprend du service!

Les Enfants du paradis reviennent à l'antenne de CKRL 89,1 dès le 9 septembre à 17h 30.

Par Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis
La saison d'été a permis à l'équipe de recharger ses batteries. Si certains quittent pour relever de nouveaux défis, d'autres restent. Je serai toujours à la barre de l'équipe en compagnie d'une dynamique équipe de chroniqueurs. Des interviews, des critiques, des tables rondes et beaucoup de plaisirs en vous faisant découvrir les bonheurs théâtraux et dansés à Québec pour cette nouvelle saison. Écoutez-nous dès le 9 septembre à 17h 30, vous ne le regretterez pas!

Bon théâtre et bonne danse!
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