vendredi 30 septembre 2016

Des migrants qui inspirent la danse!

Le spectacle Les mille grues, un atelier de création et de performance en danse contemporaine et théâtre s'inspire de la crise des migrants boat people.

Un billet de Robert Boisclair

Crédit photo: Mille grues

Empreint de douceur et de retenue, le spectacle témoigne de l’héritage culturel asiatique de la chorégraphe, Geneviève Duong. Ses inspirations pour ce projet proviennent de mythes asiatiques, de témoignages, ainsi que de son propre regard sur l’exode des vietnamiens au Québec à la fin des années soixante-dix.


La danse illustrera la réalité sans artifice d’une réfugiée, incarnée par l’interprète Mélanie Therrien, juxtaposée au théâtre d’ombres, qui permettra de déployer un univers onirique, ancré dans l’imaginaire. La rencontre de ces deux univers permettra d’articuler la quête du personnage, soit la création d’une nouvelle identité pérenne.

Affamée, j’avale
L’immensité des eaux.

Mes yeux voilés de larmes,
Je m’accroche à l’instant.

Je rame le vide,
Je vois le vide,
Terre rare,
Objet d’obsession.

Désespérément s’agite l’enfant à naitre.

Une main se pose, puis le pied,
La tête aussi.

Ici, maintenant,
Perles de sueur s’effacent.
La Traversée - Texte écrit par Geneviève Duong

Le public sera invité à déambuler dans un espace immersif, visuel et sonore, qui invitera au recueillement et diriger son regard vers trois stations d’ombres, qui permettront à l’histoire de progresser. Tout au long de la performance, il sera témoin des mécanismes et jeux de lumières permettant au théâtre d’ombres et à la danse de s’articuler. Les personnes qui auront participé à l’atelier seront invités à réaliser une intervention volontaire et simple pendant le spectacle, afin de témoigner de cette rencontre entre l’Orient et l’Occident, et symboliser la réalisation d’un vœu, l’envolée de soi.

Quand et où?
Dans le cadre des Journées de la culture, La Rotonde, Le Grand Théâtre de Québec, ainsi que Première Ovation propose cet atelier qui aura lieu dans le hall de la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec le 1er octobre à 10h à 11h et 14h à 15h. L'entrée est libre. Aucune réservation requise.

Bon théâtre et bonne danse !

lundi 26 septembre 2016

Saison éclectique, lieu de rêve et une génération dans le tordeur!

Tout un programme pour cette dernière émission de septembre: une saison de rêve, un lieu de rêve et des rêves brisés! Le rêve sera à l'honneur pour le meilleur... et pour le pire!

Par Robert Boisclair

Premier bloc - 17h 30

Corps gravitaire
Crédit photo: Nicola-Frank Vachon

Steve Huot, directeur général et artistique, sera en studio pour nous parler de la saison de rêve que propose La Rotonde en 2016-2017. Une saison qui débutera dans deux semaines et qui fera la part belle aux productions de Québec, Montréal, Vancouver et Tel Aviv. Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici la programmation du diffuseur dansé de Québec en... 1 minute!


Saison 16-17
La Rotonde

Deuxième bloc - vers 17h 50


Dreamland propose à un lieu de rêve inspiré du célèbre parc d'attraction de Coney Island. Marie-Claude Leclerc sera en studio pour nous offrir son commentaire critique de ce spectacle.

Dreamland
Périscope
Jusqu'au 8 octobre
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Troisième bloc - vers 18h 10

Crédit photo: Cath Langlois

Doggy dans gravel est un spectacle qui passe la nouvelle génération dans le tordeur tout en mettant à l'avant-plan ses rêves brisés. Éve Méquignon et Marie-Claude Leclerc seront en studio pour nous donner leurs impressions de ce spectacle.

Doggy dans gravel
Premier acte
Jusqu'au 1er octobre
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Bon théâtre et bonne danse !

vendredi 23 septembre 2016

Gloucester: folie shakespearienne!

Dix comédiens, 75 personnages, 45 lieux. Voilà le menu que propose ce Shakespeare réinventé par Simon Boudreault et Jean-Guy Legault. Le tout brassé à la sauce absurde pour le plus grand plaisir des spectateurs. Une aventure qui n'est pas sans heurt.

Une critique de Robert Boisclair

Crédit photo: Nicola-Frank Vachon

Après une victoire sanglante contre les Écossais, Édouard, roi d’Angleterre, partage le royaume d’Écosse en trois parts entre ses généraux Gloucester et York, ainsi que son épouse, Goneril. La reine, qui espérait devenir régente unique de l’Écosse, nourrit d’ambitieux projets de vengeance. Avec la complicité d’Edmond, un des fils bâtards d’Édouard, elle manigance un plan machiavélique ayant pour but de semer la discorde entre Gloucester et York.

Références shakespeariennes
Les auteurs, Jean-Guy Legault et Simon Boudreault, s'amusent avec les archétypes des oeuvres de Skakespeare. Tout y passe, ou presque: la présence surnaturelle, le fantasme amoureux ou l'épopée sanglante.

Crédit photo: Nicola-Frank Vachon

Des personnages de nombreuses oeuvres de Shakespeare s'y rencontrent, les sorcières (Macbeth) ou Gloucester (Richard III), et croisent des personnages fictifs. Les scènes mythiques de l'oeuvre de Shakespeare également. Celle du balcon de Roméo et Juliette, entre autres, qui donne lieu à des savoureuses répliques entre les personnages de Laevinia et Gloucester:

Laevinia: Qui est cette ombre indiscrète, alors que je dis tout haut mes pensées secrètes?

Gloucester: Un rêveur.

Laevinia: Gloucester, c'est vous?

Gloucester: Quand je vous vois, j'en oublie mon nom.

Laevinia: Je vous confirme que c'est bien vous.

Gloucester: Si cela vous déplait, je puis être un Capulet.

Laevinia: Un quoi?

Gloucester: Un Capulet!

Laevinia: Vous parlez de ces drôles de petits singes?

Gloucester: Non, non, non, je parle des Capulets... peu importe.
Vous ne connaissez pas la référence, ça ne sert à rien de l'expliquer.

Crédit photo: Nicola-Frank Vachon

Les comédiens évoluent dans un décor qui peut être tout les lieux à la fois. Composé essentiellement de structures en bois brut, il est amovible et se transforme au gré des 45 lieux squattés par les personnages. Il permet également de transformer facilement le spectacle en comédie musicale à quelques reprises. Soyez avertis, quelques ritournelles musicales risquent de se transformer en vers d'oreille.

Folie shakespearienne
Ce savant mélange amène le spectateur au coeur d'un véritable délire shakespearien. Le tout flirte allègrement avec l'absurde. Si le spectacle offre des moments de purs délices, la scène avec les marionnettes en est un bel exemple, le tout s'enlise un peu trop à certains moments. Certaines scènes mériteraient donc un léger resserrement. Le plaisir n'en serait que plus grand.

Crédit photo: Nicola-Frank Vachon

Le spectateur doit se préparer à un humour à la fois absurde, subtil, grotesque et inconvenant. Dans ce dernier style, Jonathan Gagnon s'en donne à coeur joie avec une série d'insultes au retour de l'entracte. Un moment drôle où l'absurde et l'inconvenant se mêle allègrement.  Ce mélange d'humour rend difficile le classement de ce spectacle mais ne laisse pas le spectateur indifférent. La surprise est totale à chaque scène.

Selon les auteurs, derrière ce vernis humoristique se cache «... une pièce qui se questionne sur le besoin de haïr, de définir un ennemi dans la quête du pouvoir pour se positionner et monter dans la hiérarchie.» Le spectacle met en pièce cette folle quête du pouvoir pour en montrer toute l'absurdité. 

À voir
Un spectacle de deux heures quarante-cinq minutes qui vaut le déplacement. Il tient l'affiche jusqu'au 15 octobre à Québec avant de s'offrir Montréal en novembre et décembre.

À l'affiche jusqu'au 15 octobre à la Bordée. Avec Emmanuel Bédard, Geneviève Bélisle, Simon Boudreault, David Bouchard, Éloi Cousineau, Érika Gagnon, Jonathan Gagnon, Jean-Guy Legault, Catherine Ruel et Alexandrine Warren. Un texte de Simon Boudreault et Jean-Guy Legault. Une mise en scène de Marie-Josée Bastien.

Bon théâtre et bonne danse !

lundi 19 septembre 2016

On inaugure notre première table ronde!

Notre première table ronde de la saison occupe les deux premiers blocs de l'émission de ce soir, alors que David Lefebvre s'invite au dernier bloc pour parler de 887.

Par Robert Boisclair

Premier et deuxième bloc - 17h 30


Les trois nouveaux responsables artistiques de salles de Québec, Marie-Hélène Gendreau (Périscope), Jean-Philippe Joubert (Gros Becs) et Michel Nadeau (Bordée), seront en studio pour nous parler de leur métier, de leur vision et aussi, de ce que cela signifie pour le théâtre de Québec que ce triple changement à la tête de trois théâtres de Québec, à l'occasion de notre première table ronde de la saison.

Troisième bloc - vers 18h 10

Crédit photo: Érick Labbé

David Lefebvre sera en studio pour nous donner son commentaire critique de la toute dernière production d'Ex Machina qui tient l'affiche du Trident jusqu'au 8 octobre.

887
Trident
Jusqu'au 8 octobre
En savoir plus

Bon théâtre et bonne danse !

samedi 17 septembre 2016

Les samedis des programmations: Les Gros Becs

La 30e saison des Gros Becs, la dernière que signe la directrice artistique sortante Louise Allaire, promet de particulièrement choyer les jeunes par la diversité des langages artistiques offerts.

Un billet de Robert Boisclair

À travers une quinzaine de spectacles, dont quatre nouvelles créations, les productions des Gros Becs aborderont les grandes questions de la vie. Les créateurs leur rappelleront que les chagrins finissent par s’apaiser, que nous ne devons pas avoir peur du bonheur lorsqu’il se présente, qu’il est possible d’apprivoiser nos différences et qu’il est réaliste d’agir pour changer les choses.


Le ciel des ours (Saison des petits, 9 au 20 novembre 2016)
Crédit photo: Jean-Charles Labarre

Dramaturgie francophone, arts de la marionnette, théâtre d’ombres, arts clownesques et art du cirque, chanson, danse contemporaine, performance et nouvelles technologies seront autant de vocabulaires artistiques à découvrir.

Cette 30e saison qui s’amorce sera également l’occasion d’un nouvel élan pour le Théâtre puisque les six compagnies de production membres des Gros Becs ont récemment décidé d’en reprendre la direction artistique. À titre de nouveau délégué artistique de l’organisation, Jean-Philippe Joubert incarne cette volonté de changement et pilote cette saison anniversaire des Gros Becs qui réunit des spectacles de toutes ses compagnies membres. Un fait rare qui s’ajoute en outre aux 40 ans bien sonnés de ses trois compagnies fondatrices.

TerZetto (Saison des petits, 28 février au 12 mars 2017)
Crédit photo: Benoît Lemay

La saison des petits (6 mois à 8 ans)
Nous ne sommes pas des oiseaux
Crédit photo: David Cannon

19 au 30 octobre 2016
Nouvelle création
Théâtre du Gros Mécano et Code Universel
Conception et mise en scène : Carol Cassistat et Daniel Bélanger

Les choses berçantes
2 au 6 nov. 2016 / 17 au 21 mai 2017
Nouvelle création
Théâtre des Confettis
Conception et mise en scène : Véronique Côté

Le Ciel des ours
9 au 20 novembre 2016
Teatro Gioco Vita
Mise en scène : Fabrizio Montecchi

Le petit ours gris de la Mauricie 
7 au 18 décembre 2016
Chanson et narration : Edgar Bori, d’après un conte de Félix Leclerc

TerZettto 
28 février au 12 mars 2017
L’Aubergine
Idée originale et mise en scène : Christine Rossignol

L’Ombre de l’escargot
14 au 26 mars 2017
Nuages en pantalon – compagnie de création, en collaboration avec Les Coups de Théâtre
Texte et mise en scène : Jean-Philippe Joubert

Rosépine 
3 au 14 mai 2017
Théâtre Les Amis de Chiffon
Texte original : Daniel Danis et mise en scène : Marthe Adam

EAUX
Crédit photo: Nicola Frank Vachon

25 au 28 mai 2017
Les Incomplètes
Mise en scène et dramaturgie : Audrey Marchand et Laurence P. Lafaille

La saison des grands (9 à 17 ans)
Les Grands-mères mortes – une fête!
Crédit photo: Patrick Laroque

22 au 27 nov. 2016
Mammifères
Texte : David Paquet et Karine

Figurec
30 novembre au 2 décembre 2016
Nouvelle création
Théâtre des 4 coins
Adaptation : Klervi Thienpont et Jacinthe Parenteau et mise en scène : Olivier Normand

Les Zurbains 
25 au 27 janvier 2017
Théâtre le Clou
Mise en scène : Monique Gosselin

Richard, le polichineur d’écritoire 
8 au 10 fév. 2017
Les Productions Danalou
Texte : Stéphane Georis et mise en scène : Francy Begasse

Nous sommes 1000 en équilibre fragile 
28 mars au 2 avril 2017
Dynamo Théâtre
Texte : Francis Monty et mise en scène : Robert Dion

Le Lac aux deux falaises
5 au 7 avril 2017
Nouvelle création
Le Théâtre de Quartier et théâtre de l’Escaouette
Texte : Gabriel Robichaud et mise en scène : Louis-Dominique Lavigne

La Librairie
Crédit photo: Marc St-Jacques

10 au 23 avril 2017
Théâtre du Gros Mécano
Texte : Marie-Josée Bastien et mise en scène : Frédéric Dubois

Bon théâtre et bonne danse !

vendredi 16 septembre 2016

887: Speak White

Robert Lepage propose un spectacle intimiste et touchant. Un spectacle sur la mémoire individuelle et collective mais, surtout, sur l'oubli et l'évacuation de certains pans du passé qu'ils soient individuels ou collectifs.

Une critique de Robert Boisclair

Crédit photo: Erick Labbé

Avec 887, Robert Lepage renoue avec le solo dans cette pièce où ses souvenirs d'enfance et d'adolescence font écho à l'histoire du Québec des années 60, violemment déchirée entre le nationalisme et le fédéralisme.

Plongé dans le dédale de sa mémoire où se superposent les anecdotes savoureuses sur les voisins de pallier de la résidence familiale située au 887 avenue Murray, sa découverte du théâtre dans sa chambre d'enfant ou les actualités de l'époque, Robert Lepage expose au spectateur les affres d’un comédien qui doit se souvenir, d’abord de son texte, le célèbre poème de Michèle Lalonde, Speak White, mais également de son passé et de la réalité historique et sociale dont il hérite et où il s’inscrit.

Merveilleux conteur
Robert Lepage est un merveilleux conteur. C'est ce que j'admire le plus chez lui. Il sait merveilleusement bien raconter des histoires. Toujours bien ficelées. Touchantes. Cette fois-ci, il se surpasse. Beaucoup d'humour meuble le spectacle et le croisement de son histoire personnelle avec celle du Québec de l'époque est magnifique. Il sait plus que jamais lié le quotidien à des moments historiques ou à des mouvements sociaux ou politiques. Et il le fait avec un texte intimiste et touchant. Un véritable petit bijou.

Non seulement est-il un merveilleux conteur mais il est également un maître de l'image. Et, encore une fois, lui est son équipe de magiciens de scène se surpassent. Si parfois, dans les spectacles de Robert Lepage, la mécanique est dérangeante ou trop omniprésente, cette fois-ci le dosage est parfait. Ils savent nous surprendre avec les transformations d'un cube pivotant, tour à tour bloc d'appartements, restaurant ou appartement, qui occupe tout le centre de la scène. La magie opère délicatement sans occulter le récit.

Voyage au coeur du Québec
C'est un véritable voyage au coeur du Québec qu'offre Robert Lepage avec ce 887. Si l'action se déroule dans notre belle ville, c'est tout de même le Québec tout entier de l'époque qui se retrouve dans ce microcosme constitué du petit édifice qui abrite l'appartement des Lepage. Un pan de l'Histoire parfois oublié.

Sur un ton intimiste, le spectacle amène le spectateur au coeur de ce Québec partagé en deux. L'anglophone, l'Anglais comme on disait autrefois, et le francophone, ou le Français. Le riche et le pauvre. Celui qui parle anglais, la langue du patron et celui qui parle français, la langue du travailleur fier mais relégué au rôle d'exécutant. Macrocosme qui trouve son microcosme dans un petit bloc d'appartements situé au 887, avenue Murray à Québec.

Ce ton intimiste se transforme au moment de réciter le poème maudit, pour l'acteur qui tente de s'en souvenir. Robert Lepage interprète le poème avec une grande force, à la manière d'un cri. Celui de tout un peuple qui a besoin d'avoir un cri de guerre. Un petit moment de révolte pour exprimer son besoin d'émancipation d'une société qui le contraint à un petit pain parce qu'il ne parle pas anglais ou si peu. Speak White, comme disaient certains à l'époque, donc anglais ou reste au bas de l'échelle et sert le maître qui, lui, est né du bon côté, celui de vainqueur, du patron.

Crédit photo: Erick Labbé

Ce poème, merveilleusement bien récité par Robert Lepage, donne la chair de poule. Moment de grâce. Cette scène, combinée à celle qui la suit immédiatement et qui clôt le spectacle, où son père fume une cigarette dans son taxi, phares allumés, sans dire un mot dans la nuit québécoise. L'image du Québec de l'époque est là. Un peuple qui ne dit mot, qui subit en silence mais une lumière est là. Une lueur d'espoir que tout cela change. Magnifique scène qui représente bien le Québec et qui, en même temps, est un merveilleux hommage au père de Robert Lepage. L'histoire rencontre l'Histoire.

À ne pas manquer
Que dire de plus? Rien! Mais j'espère que vous avez vos billets car le spectacle est complet. Espérons qu'il y aura d'autres supplémentaires.

À l'affiche du Trident jusqu'au 8 octobre. Un texte, une interprétation et une mise en scène de Robert Lepage.

Bon théâtre et bonne danse !

mercredi 14 septembre 2016

Des billets du coeur!

Le théâtre Premier acte a trouvé une façon bien à lui de rendre le théâtre accessible à tous! Coup d'oeil rapide sur une magnifique initiative, les billets du coeur.

Un billet de Robert Boisclair


Inspiré des Restos du coeur et de Culture du coeur qui permettent à de jeunes Français issus des milieux défavorisés ou marginalisés de pouvoir goûter à l'art théâtral, Premier acte a mis sur pied son propre programme. Le théâtre de la relève de Québec offre gratuitement à une demi-douzaine d'organismes communautaires des billets pour tous ses spectacles par l'entremise de son programme Billets du coeur.

Grâce au financement assuré par la Caisse Desjardins du Plateau Montcalm, le théâtre offre des billets pour l'ensemble de sa programmation, même pour ceux qui remportent un franc succès. Les billets distribués permettent à des jeunes de découvrir et apprécier le théâtre. Une belle initiative de la part de la salle qui offre les paroles théâtrales à d'autres publics que celui des habitués. Félicitations Premier acte!

Bon théâtre et bonne danse !

lundi 12 septembre 2016

Comédie, ballet technologique et notre première chronique de la saison!

La saison est bien enclenchée et les sujets fusent: une comédie, un ballet technologique où le spectateur devient participant alors que le théâtre jeune public s'invite à notre première chronique de la saison.

Par Robert Boisclair

Premier bloc - 17h 30

Gloucester en répétition

Jonathan Gagnon et David Bouchard, comédiens de la comédie shakespearienne Gloucester, oui, j'ai bien dit comédie shakespearienne, seront en studio pour nous parler de ce spectacle plutôt déjanté.

Le personnage de Gloucester découvrant celui d'Horatio qui n'est plus qu'une tête sans corps:
Horatio: Je ne vais pas très bien, n'est-ce pas?

Gloucester: Non, c'est... votre tête... votre corps... juste votre tête.

Horatio: Dans ma chute, je crois que je suis tombé sur la tête. Mon crâne me fait souffrir.

Gloucester: Ne parlez pas trop, vous épuisez vos forces.

Horatio: Vous avez réussi à me redonner courage, mais tout ça m'est monté à la tête.
On me l'a souvent dit, je n'arrive pas à garder la tête sur les épaules.

Gloucester: Vous avez toujours votre tête.

Horatio: Restez un peu avec moi en tête à tête.
Je sais que je m'entête, mais seule la mort n'en fera qu'à sa tête.
J'angoisse, je sais que je me prends la tête, mais je sens ma fin proche.
Et je jure sur ma tête que je ne...

Gloucester: Arrêtez avec votre tête!
Extrait provenant d'une première version non définitive de la pièce.
Il est possible que l'extrait ci-dessus diffère de celui offert aux spectateurs dès le 20 septembre.

Gloucester
La Bordée
Du 20 septembre au 15 octobre
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Deuxième bloc - vers 17h 50


Le théâtre jeune public s'invite à notre première chronique de la saison. David Lefebvre viendra nous entretenir de ce théâtre dans une chronique qui se veut une invitation au public adulte à fréquenter ce type théâtre car, après tout, on a tous un coeur d'enfant. 

Troisième bloc - vers 18h 10


Bruno Bouchard du Théâtre Rude Ingénierie viendra nous entretenir d'un spectacle qui se veut un ballet technologique où le son, l'image et la scène offrent un spectacle multisensoriel à des spectateurs qui déambulent.

Dreamland
Périscope
Du 20 septembre au 8 octobre
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Bon théâtre et bonne danse !

samedi 10 septembre 2016

Les samedis des programmations: Périscope

Le Périscope s'éclate avec une programmation 16-17 qui vaut le détour.

Un billet de Robert Boisclair

Automne 2016 : immersion, formes éclatées, jeunes compagnies et jeunes auteurs bien établis
La saison 2016-2017 s’ouvrira le 20 septembre prochain avec Dreamland, une création du Théâtre Rude Ingénierie reconnu pour son travail sur la rencontre des arts vivants avec les arts du son, de l'image et de l'ingénierie. Dreamland sera suivi de #PigeonsAffamés, une production du Théâtre du Trillium d’Ottawa. Anne-Marie White signe la mise en scène de ce spectacle qui passe du spoken word à la danse, du chant à la déclamation et où se croisent le collectif et l'individuel, l'immensément grand et l'infiniment petit.

S’en suivra un texte et une mise en scène de Olivier Normand, St-Agapit 1920, production de la compagnie Les instants suspendus, présentée à Premier Acte en 2014 et réunissant sur scène deux danseuses, une comédienne et l'auteur lui-même. Le mois de novembre sera lui, occupé par une nouvelle création du Théâtre Niveau Parking, Fire Lake, ville minière, 1986, un texte de Maxim Allen dans une mise en scène de Lorraine Côté.

L'année 2016 se terminera avec le retour du Festival du Jamais Lu les 8, 9 et 10 décembre. La sixième édition, à nouveau présentée dans la grande salle du théâtre, sera sous la direction artistique de Marianne Marceau.

Hiver 2017 : adolescence, poésie, fantaisie, humour et franc-parler
C’est avec le spectacle Album de finissants, d'après un texte de Mathieu Arsenault, que s'ouvrira l'année 2017, une coproduction montréalaise de Pirata Théâtre et de Matériaux Composites, à l'affiche 5 soirs seulement. Une plongée au cœur de l’adolescence mettant en vedette 5 comédiens et 20 étudiants de Québec, finissants du secondaire. S'en suivra Attentat, une production du Théâtre [mo] de Véronique et Gabrielle Côté, véritable assaut poétique et hymne à la vie acclamé par la critique lors de son passage au Carrefour international de théâtre en 2015.

À la fin du mois de février, Les véritables aventures de Don Quichotte de la Mancha co-production de Théâtre Sortie de Secours, Pupulus Mordicus et Gataro (Barcelone) s'installera dans la grande salle avec un voyage dont l'histoire s'inspire de Miguel de Cervantès et de son célèbre héros, Don Quichotte de la Mancha. Le Périscope accueillera ensuite, pour deux semaines seulement, un texte et une mise en scène de Fabien Cloutier, production du Théâtre de la Manufacture; Pour réussir un poulet, récipiendaire du Prix littéraire du Gouverneur général en 2015, réunissant sur scène Denis Bernard, Gabrielle Côté, Guillaume Cyr, Marie Michaud et Hubert Proulx.

En avril, ce sera au tour de Nuages en pantalon - compagnie de création d'entrer au Périscope avec une toute nouvelle création sous la direction de Jean-Philippe Joubert, L'Art de la chute. Le spectacle partagera l'affiche avec Ubus Théâtre qui reviendra stationner son autobus jaune (après Le Périple à l'automne 2014 et Caminando & Avlando en avril 2016) pour présenter sa nouvelle création, Le Piano à Voile.

Bon théâtre et bonne danse !

jeudi 8 septembre 2016

À chacun son (ou sa) critique!

Chaque pièce de théâtre, chaque spectacle de danse a son public, son spectateur. Il importe donc que ceux qui fréquentent les critiques trouvent chaussures à leurs pieds.

Un billet de Robert Boisclair


S'il y a autant de spectateurs que d'oeuvres offertes, il faut bien qu'il y ait autant de critiques que de spectacles. Soyons honnêtes deux minutes, soyez rassurés je le suis toujours, les critiques, mêmes s'ils veulent être les plus impartiaux et ouverts possibles, apprécient plus tel ou tel spectacle, tel ou tel genre ou tel ou tel artiste. Et ça finit toujours par transparaître dans la critique.

Pour bien choisir son critique et trouver celui qui vous éclairera le mieux, il faut donc les fréquenter tous. Oui, oui, les fréquenter. Les lire religieusement. Observer leurs préférences et leurs goûts. Ce qu'ils remarquent ou pas. Découvrir les styles et les goûts, prononcés ou pas, amers ou doux. Afin de trouver celui qui a les mêmes goûts théâtraux et dansés que les vôtres. Celui (ou celle) qui saura vous diriger vers les spectacles qui vous branchent et... que vous risquez d'aimer. Car après tout, vous voulez avoir du plaisir au théâtre ou dans les salles de spectacles, non?

Un seul! Vraiment?

Peut-être pas en effet. En trouver un également, qui déteste systématiquement ce que vous appréciez afin de savoir ce qui pourrait moins vous plaire et ainsi avoir une opinion mieux éclairé sur le spectacle.

Ou un autre qui aime ce que vous aimez mais qui remarque d'autres aspects du spectacle que le premier ne remarque pas. Il vous offrira ainsi une autre vision de ce spectacle, quelque chose que vous n'auriez pas vous-même remarqué et qui jette un éclairage différent.

Ce qui est important dans tout ça, c'est de découvrir celui ou celle qui vous permettra de découvrir des spectacles qui vous branchent. La vie est si courte qu'il faille bien en profiter lors d'un spectacle de danse ou de théâtre! Et si le critique choisi ne vous amène pas à un spectacle que vous adorerez et bien... changer de critique!

Bon théâtre et bonne danse !

lundi 5 septembre 2016

Une première de saison pas piquée des vers!

La saison débute en force avec trois beaux sujets, trois belles aventures qui se dérouleront dans la capitale très bientôt!

Par Robert Boisclair

Premier bloc - 17h 30

Love is in the Birds
Crédit photo: Pierre Crépô

Isabelle Forest, coordonnatrice des activités littéraires de Québec en toutes lettres, viendra nous entretenir des spectacles dansés et théâtraux qui seront de l'événement.

Québec en toutes lettres
Différents lieux
Du 29 septembre au 9 octobre
En savoir plus

Deuxième bloc - vers 17h 50


Olivier Arteau, auteur et metteur en scène, sera en studio et viendra nous parler de Doggy dans gravel, une création qui a vu le jour pour la première fois au festival St-Ambroise Fringe de Montréal et qui s’est vu décerner le Mainline Creativity Award dans le cadre des Frankie Awards de ce festival à l’été 2015.

 Doggy dans gravel
Premier acte
Du 13 septembre au 1er octobre

Troisième bloc - vers 18h 10


En compagnie de David Lefebvre et de Marie-Claude Leclerc nous discuterons, à l'occasion de notre premier panel des critiques, des spectacles dansés et théâtraux que nous ne voulons manquer sous aucun prétexte. Une belle occasion de découvrir les spectacles qu'il faut absolument voir cette saison!

Bon théâtre et bonne danse !

dimanche 4 septembre 2016

L'édition radiophonique reprend du service... en version améliorée!

Les Enfants du paradis reviennent à l'antenne de CKRL-MF dès demain à 17h 30, dans une version améliorée.

Un billet de Robert Boisclair


La saison d'été a permis à l'équipe de recharger ses batteries. Si certains quittent pour relever de nouveaux défis, d'autres restent. Je serai toujours à la barre de l'équipe alors que David Lefebvre, fondateur et redacteur en chef du site monthéâtre.qc.ca, sera de la nouvelle saison.

Une nouvelle chroniqueuse s'est jointe à l'équipe. Marie-Claude Leclerc, que les habitués de l'émission littéraire Les bouquins d'abord à l'antenne de CKRL-FM connaissent déjà, se joint à l'équipe de chroniqueurs. Deux autres chroniqueuses devraient se joindre à l'équipe dès la semaine prochaine.

Les changements ne s'arrêtent pas là. Aux interviews avec les artistes et les artisans et aux critiques de spectacles dansés et théâtraux que vous connaissez déjà, s'ajoutent des chroniques et des panels d'invités. Les Enfants du paradis vous feront donc connaître le théâtre et la danse sous d'autres angles, d'autres approches.

Notre premier panel d'invités est déjà confirmé et aura lieu le 19 septembre en compagnie des nouveaux visages artistiques de trois des principales salles de Québec. Vous pourrez découvrir les visions, croisés ou pas, de trois responsables artistiques de Québec. Une belle découverte en perspective.

Venez découvrir notre nouvelle formule dès demain à 17h 30 sur les ondes de CKRL-MF. Vous ne le regretterez pas!

Bon théâtre et bonne danse !

samedi 3 septembre 2016

Les samedis de la programmation: Premier acte

Premier acte offrira une saison 16-17 encrée dans la réalité du monde. C'est ce que la direction du diffuseur promet. Venez découvrir ce que Premier acte propose pour sa prochaine saison.

Un billet de Robert Boisclair

La saison 2016-2017 explore une grande variété d’esthétiques, de langages et compte aussi quelques «ovnis théâtraux». Elle ratisse large et emprunte bien des chemins de traverse. Et si une ligne directrice semble se dégager des onze propositions à l’affiche, les formes seront, quant à elles, plus éclatées que jamais.

Et puisque l’art théâtral ne peut être étranger au monde dont il est issu, la saison de cette année est résolument empreinte de cette réalité. Plusieurs des spectacles offerts l’interrogent, la critiquent, l’exposent. À certains moments, elle est présentée de façon bien nette, forte ou choquante, et parfois davantage en filigrane.

Crédit photo: Cath Langlois

La saison d'automne
En ouverture de saison, du 13 septembre au 1er octobre 2016, le Théâtre Kata présente Doggy dans gravel d’Olivier Arteau-Gauthier. Dans le but de se découvrir, de s’affranchir et de devenir quelqu’un, cinq scouts décident de se rendre en trottinette à un «après-bal» à Saint-Polycarpe. Une performance qui amalgame théâtre, musique et danse, pour mieux saisir les excès de l’adolescence.

Suivra Stockholm, le syndrome, texte de Gabriel Fournier présenté par la compagnie Le chien sourd, du 11 au 29 octobre 2016. C’est une journée comme les autres, en apparence, à l’intérieur des bureaux d’une grosse compagnie d’assurances jusqu’à ce qu’un homme se présente et séquestre six individus qu’il désigne comme responsables de ses malheurs. Une prise d’otages qui devient prétexte à une amusante plongée dans l’absurde…comme si Ionesco écrivait une comédie noire!

Puis viendra la pièce Envies, du 1er au 5 novembre 2016, écrite par Samantha Clavet et présentée par le Théâtre escarpé. Catherine parle des envies, des désirs, des pulsions de ses clients. Ou plutôt, des clients de Stacy, le personnage qu’elle incarne, le soir venu, pour aller soulager les pauvres hommes en manque de sexe qui ne peuvent recevoir de chaleur humaine qu’en payant pour en avoir. Une plongée sans pudeur, et pourtant sensible et touchante, dans l’univers d’une «escorte». Cette pièce est présentée hors les murs au bar Le Sinatra (anciennement L’Autre Zone).

Du 15 novembre au 19 novembre 2016, la pièce Parfois, la nuit, je ris tout seul, de Jean-Paul Dubois, présentée par le Théâtre de la marée haute, s’installera dans la salle intime de Premier Acte. Max et Mars entraînent le public dans un rêve fou et délirant, dans une aventure où les paysages, la musique, les voix, les mots, la lumière de la nuit et les soleils du jour éblouissent et font vibrer comme lorsque décolle l’avion... Deux clowns-tragiques-postmodernes plongent dans les univers de Mano Solo et de Jean-Paul Dubois.

Fuck toute de Catherine Dorion et Mathieu Campagna sera à l’affiche du 24 novembre au 3 décembre 2016. Les textes anonymes rassemblés dans Fuck toute, glanés en particulier sur la blogosphère, ne s’attaquent pas aux «problèmes» de notre société, mais à sa triste absurdité. Ils s’en gaussent jusqu’à la moelle. Que faire avec le manque de sens? D’autres sens. Des mots, de la musique et du son qui torchent. Deux artistes et un public dans une intimité presque gênante.

Pour poursuivre la tradition, et juste à temps pour les Fêtes, du 8 au 18 décembre 2016, La Vierge folle, en collaboration avec le Musée de la civilisation et le Centre de valorisation du patrimoine vivant, revient avec Les contes à passer le temps. Six auteurs et acteurs ont dévoré leur quartier pour mieux nous raconter Québec. Selon la tradition du conte urbain, ils composent une fresque diversifiée et chaleureuse pour célébrer Noël et notre Vieille Capitale. Cette pièce est présentée hors les murs à la Maison Chevalier, 50, rue du Marché-Champlain.

La saison d'hiver/printemps
L’hiver 2017 débutera, du 17 janvier au 4 février, avec Le jeu, de Samuel Corbeil, troisième pièce présentée à Premier Acte par Le collectif du Vestiaire (Julie-Tragédie canine et Sauver des vies). De jeunes amoureux en vacances s’empêtrent tranquillement dans un jeu de rôles anodin. Utilisant au départ ce prétexte pour se séduire, ils sont peu à peu pris dans ce manège malsain, faisant surgir un rapport d’orgueil et de force. Quand un jeu, un banal jeu de rôles, pousse deux personnes dans leurs derniers retranchements. Un texte librement inspiré de Milan Kundera.

Du 14 février au 4 mars 2017, La brute qui pleure présente son premier spectacle : Froid, un texte de Lars Norén. Trois jeunes gens flânent dans une belle clairière suédoise. Ils fêtent la fin de l’année scolaire. Le soleil plombe, l’ambiance est détendue, ils se chamaillent, discutent de foot, déconnent. Aussi, ils parlent de chasser des métèques, de la pureté de la Suède et de la suprématie de la race blanche. Puis arrive Karl, un jeune du même âge, mais d’origine asiatique. Un regard implacable sur le racisme et l’intolérance. Un texte puissant, actuel et, par les temps qui courent, essentiel.

Suivra immédiatement la pièce Trafiquées, présentée par Les Gorgones, du 14 au 25 mars 2017. Elle n’a pas de nom. À quatorze ans, elle part à la recherche de liberté et de respect. On lui a promis un métier, l’autonomie. En plein après-midi, dans un stationnement de Montréal, elle est vendue avec cinq autres filles et est forcée de se prostituer. Aujourd’hui condamnée et emprisonnée pour meurtre, elle nous fait le récit de ce qui l’a menée à accomplir cet acte de survie. Le trafic d’être humain, vu par le biais du récit poignant d’une jeune adolescente victime de cette exploitation innommable.

[Mal]heureuses, texte d’Élodie Cuenot présenté par CARGØ Théâtre, prendra l’affiche du 4 au 22 avril 2017. Manuel est auteur et tente d’achever le triptyque biographique qu’il écrit sur trois femmes de dictateurs (Asma El Assad, Margherita Sarfatti et Elena Ceausescu). Au fil de ses recherches et de ses questionnements, les figures féminines historiques et quotidiennes l’entourant s’entremêlent jusqu’à ébranler ses repères et laissent, dans leur sillage, plus de questions que de réponses. Jusqu’à ce que l’histoire rejoigne la réalité de Manuel. Entre documentaire et fiction, la vie et le destin de trois femmes de dictateurs.

En clôture de saison, du 2 au 6 mai, Pan to gēmu (du pain et des jeux) d’Opus neuf. À Tokyo, Michaël Bernier, ex-joueur de hockey semi-professionnel québécois devenu acteur kabuki, fait ses débuts comme onnagata. Dans la frénésie du trac, par le récit de ses souvenirs, il plonge le spectateur au cœur des grands rites de passage qui mènent à la vie adulte, à l’identification et à l’affirmation de soi. Il y évoque pareillement les rêves brisés et les accidents de parcours fructueux. Un solo théâtral qui emprunte équitablement à la danse, à la musique et à la performance pour raconter un dessein exceptionnel, celui d’une conversion par l’ouverture.

Bon théâtre et bonne danse !

jeudi 1 septembre 2016

CKRL-MF lance sa programmation d'automne... demain!

CKRL-MF profite du début du long weekend du travail pour lancer sa programmation d'automne-hiver demain soir dès 17h 30!

Par Robert Boisclair


La station lancera sa programmation vendredi le 2 septembre dès 17h 30 et, ce, jusqu'à 19h 00. Écoutez CKRL-MF à la radio ou sur le web pour tout savoir de la nouvelle programmation. Les Enfants du paradis seront-ils de la programmation? Écoutez CKRL-MF en direct ou rendez-vous au Bal du Lézard pour le découvrir!

Bon théâtre et bonne danse!