dimanche 25 février 2024

Amour maladif | Actualité

  Comment survivre à un conjoint violent? Cette question est au cœur même de la pièce Jusqu'à brûler les boiseries présentée à Premier acte dès le 5 mars.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


La pièce en quelques mots
Fred rencontre Charles. Les deux tombent follement amoureux. Quelques mois passent et une dynamique de pouvoir s’installe dans le couple. Charles isole Fred des gens qu’il aime. Charles frappe Fred. Souvent.

D’abord récréative, la consommation d’alcool de Fred devient une bouée de sauvetage. Il boit pour que les coups fassent moins mal sur son corps et dans sa tête. La fête laisse la place au mal de tête. Est-ce possible d’être vivant lorsque l’on n’est plus que le fantôme de soi-même?

J’ai reçu un message sur Grindr qui me disait que, si je veux prendre l’abonnement mensuel payant, ça équivaut au prix de 4 vodkas sodas. Je pense que je préfère les boire.
Extrait de la pièce.

Alcoolisme et violence conjugale
Si ces enjeux souvent mal compris sont présents partout, ils appartiennent également à la communauté LGBTQ2+, dans laquelle la dynamique de violence et de dépendance s’exprime autrement.

L’auteur de Jusqu’à brûler les boiseries veut ainsi déconstruire le rapport genré de la violence conjugale et montrer de quelle manière elle peut s’installer insidieusement dans une relation entre deux individus du même sexe et du même genre.

En passant du rire à la catastrophe, Jusqu’à brûler les boiseries dresse un portrait authentique de la résilience humaine au quotidien. Inspirée d’un fait vécu, cette pièce de théâtre pose des questions essentielles sur le concept de justice réparatrice et les ressources
disponibles pour les victimes de violence conjugale.

Pour en savoir plus et achetez votre billet, consultez le site du théâtre ici.

Les Enfants du paradis est un blogue qui s'intéresse au théâtre, à la danse et au cirque de Québec. Vous y trouverez des critiques, des informations concernant les lancements de programmation ainsi que des nouvelles d'actualité. Un blogue à consulter régulièrement.

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jeudi 22 février 2024

Féérique aventure musicale | Critique: Éloi, le hautbois qui avait perdu son La

Un passionnant voyage pour les amoureux de musique et de traversée fantastique est à l'affiche des Gros BecsUne charmante et féérique aventure musicale à voir et entendre jusqu'au 10 mars.

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


La pièce en quelques mots
Le matin d’un concert, Éloi, un hautbois lunatique et attachant, s’aperçoit qu’il a perdu son La. Ses autres notes sont là, mais où est passé son La? C’est la catastrophe! On ne peut pas jouer un concert sans toutes ses notes! Pour préserver l’harmonie du groupe, Éloi part à la recherche de la note perdue. Un périple inattendu mené par un instrument à vent, à l’intérieur de la partition musicale.

Quoi?! Et le concert qui approche… Si je n’ai plus mon La, je ne pourrai pas le donner aux autres! Et si je ne peux pas le donner aux autres… Adieu la musique!
Éloi, avec une panique grandissante.

Éloi, le hautbois qui avait perdu son La s'adresse aux 4 à 9 ans et est à l'affiche des Gros Becs jusqu'au 10 mars. Faites vite car les billets s'envolent rapidement. Plusieurs représentations sont déjà complètes.


Do, ré, mi, fa, sol… si, do!
Dans un décor simple, quelques instruments trônent sur scène et un écran transparent est disposé en arrière-scène. Le hautbois, absent à l'arrivée des spectateurs, fera son entrée dans une toute petite mallette qu'une musicienne transporte avec elle. La jolie et féérique aventure pourra débuter dès ce moment.

Le hautbois surmonté d'une jolie paire d'yeux est monté. Et le spectacle débute par une gamme... incomplète! Le La est absent. Le hautbois s'inquiète. Débute alors les aventures d'un hautbois, charmant «aventurier de la note perdu.» Sa pérégrination musicale s'apparente à un conte magnifique où les instruments parlent et se racontent et ont de beaux grands yeux, ce qui parfois crée des personnages loufoques ou drôles. Le bal des émotions peut débuter. Il est partout dans ce spectacle dans la musique, bien sûr, mais aussi dans les sentiments véhiculés par les instruments, personnalisés par deux excellentes musiciennes comédiennes.

Cette recherche du La perdu est un prétexte pour partir à la découverte de nombreux instruments composants un orchestre. Cette quête est drôlement intéressante car elle s'intéresse à des instruments peu connus ou auxquels on ne pensent pas instinctivement lorsque le mot orchestre nous vient à l'esprit. Oubliez les violons, les trompettes ou les guitares et dites bonjour au triangle, au xylophone, cet ami de certaines de vos sonneries de téléphone, à la contrebasse ou encore au cor français.

L'aventure est parsemée de rencontres où les instruments ont des noms forts drôles, empruntent des formes inattendues, prennent vie sur scène ou encore derrière cet écran transparent en arrière-scène. Écran qui se transforme en théâtre d'ombres chinoises pour le plus grand plaisir des enfants. Les instruments deviennent des êtres vivants avec leur histoire, leurs inquiétudes et leur désir de retrouver le La et l'harmonie musicale perdue. D'ailleurs que serait le monde sans le La?


Équilibre et justesse
Cette recherche du La perdu est une superbe aventure de découvertes au cœur même de l'univers musical. Le spectacle est une merveilleuse initiation au monde musical pour les petites mais aussi pour les grands. C'est une incursion dans la cheville ouvrière que sont les instruments dans un concert. Concert, d'ailleurs, qui se fait grâce à plusieurs familles d'instruments. Les noms données à chaque instrument soulignent à jolis traits cet esprit de famille qui anime le concert et la relation entre les instruments: Papa Gaston, le basson, Tante Annette, la clarinette ou Fréro Bruno, le piccolo.

Si la quête d'Éloi est celle de retrouver l'harmonie perdue suite à l'absence du La, la mise en scène, l'interprétation et le choix musical, fort varié d'ailleurs, réalisent cette harmonie sur scène. L'harmonie musicale, quant à elle, sera retrouvée car, bien sûr, le La d'Éloi se pointera le bout du nez. D'une belle et surprenante façon et ce, même si les plus perspicaces pouvaient s'en douter.

L'équilibre entre le théâtre, la découverte musicale et l'ambiance festive qui se dégage d'un groupe d'instruments judicieusement sélectionnés, font de ce spectacle un petit bijou. Quarante-cinq minutes qui se laisse dévorer comme on dévore mille chocolateries.

Le plaisir est immense, la joie de découvrir les instruments également. Éloi, le hautbois qui a perdu son La est une merveilleuse façon de tomber en amour avec les instruments d'un orchestre. Je n'entendrai plus le son du cor français, celui de piccolo ou même du triangle de la même manière. Il y a un avant ce spectacle et un après.


De musique et de performances
Ce qui ne gâche rien, bien au contraire, c'est la performance des comédiennes musiciennes, une corniste et une hautboïste. Elles aiment leur instrument et cela paraît. Leur jeu transcende celui du comédien pour donner une personnalité propre à ces instruments qu'elles aiment et maîtrisent fort bien.

Le percussionniste et le contrebassiste ajoutent une chaleureuse touche musicale. Ils agrémentent certains moments de courts extraits musicaux qui rehaussent l'émotion véhiculée à cet instant précis. Sans oublier, bien sûr, leur performance musicale lors des numéros musicaux.

Le choix musical fait le bonheur du jeune public. Quelques têtes battaient d'ailleurs la mesure lorsque j'ai assisté au spectacle, signe que la musique les enchantait. Sans oublier, le public adulte qui retrouve des pièces marquantes de la musique classique. 


Sur le ton de l'humour
Le spectacle est émaillé de blagues qui séduisent les adultes mais qui n'ont que peu d'effets auprès du jeune public. Elles sont d'ailleurs fort nombreuses et, peut-être, qu'un peu de retenue serait souhaitable. Cela n'apporte pratiquement rien au spectacle et suscite à la longue un léger agacement.

De toutes manières, l'humour et l'esprit badin est ailleurs. Dans les personnages, le discours des instruments, la quête loufoque du La et l'esprit légèrement rocambolesque qui donnent à cette production son petit côté féérique, drôle, sympathique, fantastique et, pourquoi pas, un tantinet extravagant.  

Amenez votre tout-petit s'il aime: les péripéties extraordinaires, la musique, la découverte musicale, les mondes féériques, les aventures improbables. 

Jusqu'au 10 mars aux Gros Becs. Avec Valérie Descheneaux (comédienne et hautboïste), Anne-Marie Levasseur (comédienne et corniste), Olivier Maranda (percussionniste) et Pierre-Alexandre Maranda (contrebassiste). Une texte et une mise en scène de Philippe Robert.


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lundi 19 février 2024

Affrontement générationnel | Actualité

 Du 27 février au 23 mars, La Bordée présente la comédie dramatique britannique Apologia. Un retour sur le passé et le legs des boomers qui ne fait pas le bonheur de tous.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Retour incongru à l'âge mûr
Drame politique et drame familial se mêlent dans une pièce qui défend avec passion la ferveur de la croisade des années 60. Avec Apologia, une boomer et ses descendants s'affrontent. Un anniversaire, celui de Kristine, une activiste politique des années 60 et célèbre historienne de l'art, donnera lieu à une fête où l'idéalisme forcenée de cette boomer les amène tous à se crier dessus alors que les rancœurs couvées atteignent leur paroxysme à l'occasion de ce repas d'anniversaire.

Apologia, est la deuxième oeuvre d'Alexi Kaye Campbell, après sa première pièce acclamée, The Pride, récompensée, entre autres, par le célèbre Prix Laurence-Olivier remis en Grande-Bretagne. Cet affrontement passionné, humain mais également humoristique entre les générations pose un regard animé, c'est le moins que l'on puisse dire, sur les rebelles d'hier et vivant dans la réalité d'aujourd'hui.

J’ai toujours eu un faible pour la dramaturgie britannique, c’est un peu un cadeau que je me suis fait de mettre en scène un texte de ce dramaturge peu connu ici, mais très connu en Angleterre. C’est une pièce qui parle d’art, de la responsabilité des artistes, d’engagement, de révolte, d’argent, d’intégrité, de féminisme. Elle pose la question: que reste-t-il de l’héritage des boomers, ces millions de jeunes qui ont voulu changer le monde. Moi aussi, je suis un boomer, et moi aussi j’ai voulu participer à changer le monde quand j’ai décidé de dédier ma vie au théâtre à 17 ans.
Michel Nadeau, metteur en scène

La pièce en quelques mots
Kristine Miller a 70 ans. C’est son anniversaire. Elle est une éminente historienne de l’art. Quand elle était jeune, c’était une passionaria qui était de tous les combats, qui est montée sur les barricades parisiennes de Mai 68 avec les étudiants de sa génération. Plus tard, elle a suivi sa vocation en s’installant à Florence, avec ses jeunes enfants, pour y faire ses recherches sur le peintre Giotto. Son anniversaire devrait être un moment de célébration, mais lorsque ses deux fils livrent leur version du passé, Kristine doit faire face aux conséquences de son engagement.

Pour en savoir plus ou acheter son billet, c'est ici.

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samedi 17 février 2024

Des contes en tournée et... gratuits! | Actualité

 Les Contes à passer le temps s'offrent une tournée dans les quartiers de Québec.

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Se faire conter Québec
Pour la première fois, le populaire spectacle présenté au cours du mois de décembre par Premier acte part en tournée dans les arrondissements pour neuf représentations gratuites, offertes par la Ville de Québec, du 18 février au 3 mars.

L'édition de décembre, c'est une série d'histoires qui racontent Québec. À cette occasion, Québec est divisé en cinq parts. Cinq aventures qui se déroulent dans certains des quartiers de la ville pour mieux les raconter. Ensemble, ils forment une fresque diversifiée et colorée, quelque chose qui ressemble à Québec.

Pour l'édition gratuite qui sillonnera les quartiers de la ville, quatre contes ont été savamment sélectionnés afin de ravir un public de tout âge. Toutefois, ces histoires avec du mordant n'ont rien à voir avec des contes pour enfants! Chacun des contes dure environ 20 minutes, pour un spectacle d’environ 1 h 20, composé comme suit :

Contre mauvaise fortune bon cœur, de Joëlle Bond, interprété par Linda Laplante

Pas d’cadeau pour Marie-Lau, de Blanche Gionet-Lavigne et Louis-Dominique Lavigne, interprété par Jeanne Gionet-Lavigne

Le cœur en tutelle, de Valérie Boutin, interprété par Valérie Boutin

Entre le bœuf et l’âne gris, de Jean-Michel Girouard, interprété par Sophie Thibeault

Information
Pour assister aux spectacles, voici les lieux et les façons de réserver ou d'y assister:

Moulin des Jésuites
7960, boul. Henri-Bourassa
Dimanche 18 février, 11 h et 15 h
Réservation en ligne

Site patrimonial de la Visitation 
810, route de l'Église
Vendredi 23 février, 20 h 30 et samedi 24 février 11 h et 15 h 
Premier arrivé, premier servi

Couvent de Beauport 
11, avenue du Couvent
Vendredi 1er mars, 20 h
Premier arrivé, premier servi

Bibliothèque Félix-Leclerc
1465, rue de l'Innovation
Samedi 2 mars, 15 h
Réservation en ligne

Maison O'Neill
3160, boul. Wilfrid-Hamel
Samedi 2 mars, 19 h et dimanche 3 mars, 11 h 
Réservation par courriel à lamaisononeill@gmail.com

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Danser sa vie... ou plutôt danser libre! | Actualité

 Vivre l'euphorie de la danse en compagnie de DJ Sixtopaz, ça vous tente? Voici votre chance avec Euphories, danses libres

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Célébrer l'ivresse de la danse
Le 2 mars prochain ce sera votre chance de danser et de vous éclater en compagnie de DJ Sixtopaz, à la console, et Arielle Warnke St-Pierre, au mouvement et aux pas de danse.

L'événement qui aura lieu au Centre d’entraînement Édouard Lavergne débutera à 20h, ouverture des portes à 19h 30, pour une plongée dans le mouvement et l'exploration libre de vos aptitudes à danser. L'événement est prévu pour une durée maximale de 2 heures. Mais vous pouvez quitter quand bon vous semble.

L'événement se veut bienveillant et sans jugement alors même si vous n'avez pas le pied de danse agile, l'expérience sera agréable et libératrice. Le lâcher prise sera donc à l'honneur.

Une sorte de rave sans substances altérantes ni paroles pour profiter au maximum de la danse! Allez-y pour célébrer l'ivresse de la danse! Vous verrez, c'est libérateur. Et en prime, vous aurez droit à de la tisane et des fruits!

Information
Euphories, danses libres
2 mars
Centre communautaire Édouard-Lavergne, 390, Arago ouest
Arrivée à 19h 30, Début de la danse 20h
25$/personne, gratuit pour les 16 ans et moins
Pour en savoir plus: etremouvement@gmail.com ou cherchez Euphories, danses libres dans Facebook

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mercredi 14 février 2024

La vie comme un combat de boxe | Critique: Bitch Boxer

Même si Bitch Boxer présenté à Premier acte s'intéresse au deuil et à son acceptation, il propose en cours de route une remise en question intéressante du concept de féminité.

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Le spectacle en quelques mots
Une fille qui boxe. Rien d’extraordinaire. Et pourtant, il y a 11 ans, aucune femme n’était encore montée sur le ring de toute l’histoire des Olympiques. Chloé Jackson réussira-t-elle cet exploit?

Nous sommes à Londres, en 2012, quelques mois avant les jeux d’été. Chloé compte bien faire partie de la première cohorte de femmes à prendre part à la compétition. Forte et caractérielle, elle n’a besoin de personne pour réaliser ses rêves. Même la mort de la personne la plus importante de sa vie, son père, ne l’empêchera pas d’y arriver.

Bitch Boxer n’est pas une pièce sur la boxe. La boxe n’est qu’un prétexte pour parler du deuil, de l’acceptation, de l’effondrement, de la vulnérabilité. Et pour parler d’amour. Le plus grand combat de Chloé ne se livrera pas sur le ring, mais sera plutôt celui qui l’amènera à rechercher sa place dans un monde où elle a perdu tout repère.


La vie comme un combat de boxe
À l'arrivée des spectateurs, les protagonistes sont sur scène et s'entraînent, prélude à un combat de boxe qui est aussi un combat pour la vie. Celle de Chloé, endeuillée, qui livre un combat beaucoup pour son père mais, aussi, un peu contre sa mère. La boxe n'est qu'un prétexte pour affronter ses démons. Sans doute plus pour étouffer les douleurs émotionnelles qui la tenaillent. Le combat ne sera pas sans heurts. 

Tout ça se passe sur une scène au décor tout simple. Les spectateurs se retrouvent de chaque côté de ce qui sera tantôt un gym, tantôt un arène de boxe. Un lieu meublé de bien peu de choses, toutes essentielles au déroulement de l’action. Le combat sera donc celui d’une actrice, secondée de deux autres comédiens, et d’un texte qui s’intéressent au deuil et à une certaine forme de rage de vivre, de s’exprimer et d’être quelqu’une.


Samantha Clavet incarne Chloé, femme fragile à la résistance inflexible et dotée d'une détermination féroce. La comédienne fait preuve d'une force physique et mentale pour interpréter Chloé, personnage d'une sincérité émotionnelle et expansive.

Ce personnage captivant pourrait être plus attachant, même s'il n'est pas aussi abrasif qu'il pourrait l'être. La performance de Samantha Clavet, laisse le spectateur quelque peu sur son appétit. Le ton utilisé, le même soit dit en passant que dans la version originale anglophone, ne permet pas de laisser passer toutes les subtilités de l'émotion du personnage. Le spectateur a l'impression d'assister à un long discours où vulnérabilité et rage se confondent dans un plaidoyer sur le deuil, fort pertinent par ailleurs.

Parlant à cent à l'heure et se déplaçant tout aussi vite, le physique de Samantha Clavet en tant que Chloé est celui d'une combattante hyperactive, d'une personne qui n'abandonnera jamais et ne cessera jamais de se battre. Au bout d'un moment, cette énergie ininterrompue, avec peu de répit, réclame un moment de silence, une chance de respirer. Heureusement, cela se produit à quelques reprises. Mais, comme mentionné précédemment, certaines émotions intérieures sont cachées par cette intense danse.

Malgré cela, Samantha Clavet donne vie à Chloé de belles manières. Elle s'immerge dans le personnage, le possède entièrement, exprime bellement ses angoisses, ses peurs et sa difficulté de vivre. 


Un brin de comédie et une remise en question 
Il y a dans ce spectacle, un physique réaliste d'une athlète de la boxe et une certaine doses d'émotions mais également un brin de comédie. De la comédie rafraîchissante, dans un spectacle qui pourrait être bien lourd, mais pas toujours pleinement assumée.

Bitch Boxer remet en question la conception de la féminité: il y a une scène fantastique dans laquelle, après de nombreux moments d'exercices et de combat endurcis, Chloé se lance dans une danse dans un club. Dans son short de sport et ses chaussures de boxe, elle saisit les mouvements de hanche fluides et la séduction exagérée d'une jeune femme dansant avec des amis dans un club. Le duo de comédiens de soutien ajoute de la force à cette scène.

Le travail d’éclairage et les choix musicaux et sonores traduisent bien l'émotion, le milieu familial et l'âge de Chloé. Mais au-delà des choix, la précision de l'éclairage et des signaux musicaux rendent le spectacle vivant et créent l'ambiance.


Chloé triomphe
Les personnages et le scénario, une jeune fille abrasive qui fait face à une blessure émotionnelle en se cachant et en faisant semblant, ne sont pas révolutionnaires. Parfois trop bruyantes, les blagues peuvent elles aussi frôler l'abrasif. Cependant, le travail de Samantha Clavet et la sympathie authentique du personnage surmontent ces écueils et, à la fin, Chloé triomphe, dans un dénouement qui permet d'espérer.

Allez-y surtout si vous aimezla boxe, les mises en scène dynamiques, les remises en question, la réflexion sur le deuil.

Jusqu'au 24 février à Premier acteAvec Anne-Virginie Bérubé, Charlie Cameron-Verge et Samantha Clavet. Un texte de Charlie Josephine traduit par Samantha Clavet. Une mise en scène d'Hubert Bolduc.


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samedi 10 février 2024

S'engager par la comédie | Actualité

 Le Conservatoire d’art dramatique de Québec (CADQ) est heureux de présenter Bon réveil, Hamelin!, création collective des finissants en Jeu et en Scénographie. 

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


Créer pour s'engager par la comédie
Mise en scène par Alexandre Fecteau Bon réveil, Hamelin!, pièce fantastique et engagée, sera à l'affiche du 27 février au 3 mars au Théâtre du Conservatoire.

Depuis septembre dernier, les finissants en Jeu travaillent à l'écriture de leur création collective, un rite de passage fameux au Conservatoire. S'inspirant de la légende allemande Le Joueur de flûte de Hamelin, ils ont choisi d'aborder sur un ton humoristique une cause qui leur tient à cœur, la santé mentale.

De semaine en semaine, il devenait évident que c'était une préoccupation importante pour l'ensemble des étudiants. Ce qui est plus étonnant, c'est de vouloir du même coup travailler la comédie. C'est là que l'idée d'adapter un conte s'est présentée comme une voie de passage pour aborder à travers la comédie des sujets qui ne se prêtent pas tellement à rire.
Alexandre Fecteau, metteur en scène.

Synopsis
Oyez! Oyez! La mairesse du petit village de Hamelin vous convie à la traditionnelle fête du mardi. Au programme: dégustation de spécialités régionales, chansons festives, moitié-moitié, danse digestive et autres frivolités. Mais surtout, aucun dérapage, aucune arrivée impromptue et aucun voyageur mystérieux. Jamais. Car à Hamelin, tout va parfaitement bien. Toujours.

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dimanche 4 février 2024

Machine magique (Critique: Grand-mess')

Machine de cirque propose une polissonne communion où espiègleries et bonheur sont au menu d'un spectacle ludique et déjanté.

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Crédit photo: Alexandre Caputo/Journal de Québec

Le spectacle en quelques mots
Grand-Mess’, c’est un défilé-spectacle créé sur mesure pour l’église Saint-Charles de Limoilou. Sous les yeux du public se déploie une communauté improbable et ludique qui a fait de l’église sa demeure. Rassemblement chaotique et festif, Grand-Mess’ est une célébration où l’on tente de trouver – de peine et de misère et avec humour –, un sens commun à notre existence absurde. Car la vie est un cortège qui ne s’arrête jamais et qu’on n’a pas choisi de suivre. Elle n’a pas de sens – ou plutôt elle n’en a qu’un seul : par en avant !  

Mess ou messe?
Le spectacle s'offre avec un joli jeu de mots. On fait un clin d'oeil à la grand-messe, comme l'on disait autrefois, ce moment de célébration des catholiques. Il y a en a un autre avec grand mess, sans E cette fois-ci, expression toute québécoise signifiant bordélique ou chaotique. Et c'est à ce fabuleux mélange auquel on a droit. 

C'est une église mais tout, dans ce spectacle, est à la fois chaotique et très organisé avec, bien sûr, un soupçon de religieux. Comme ce petit livret liturgique qui invite le spectateur à répondre aux incantations de la maîtresse de piste juchée dans la chaire de l'ancienne église. De petits mots, que tous en chœur nous sommes invités à répéter. Merci Machine de cirque: le but d'Alain Côte était bon (pour en savoir plus à ce sujet, il faut aller voir le spectacle et consulter le livret liturgique).

Crédit photo: Alexandre Caputo/Journal de Québec

Le spectacle, mais devrais-je parler d'un spectacle, se compose de trois parties que l'on peut combiner à son gré. La première est un parcours déambulatoire, Le chemin de quoi?, où l'on découvre l'église et son histoire et des indices révélateurs du spectacle. Sur le parcours, il y a des confessionnaux où l'on peut faire de l'auto-confession et s'auto-pardonner. Il y a plein d'autres petites espiègleries le long du parcours mais je vous laisse les découvrir par vous-même, un verre à la main. La seconde est le spectacle circassien en tant que tel. Le troisième opus est constituée d'une soirée festive qui prolonge la fête au bar et au son de la musique disco.

Une ambiance festive... et mystérieuse
Dès l'entrée en salle, Machine de cirque plonge le spectateur dans une ambiance mystérieuse, voire mystique. L'éclairage est tamisé, l'environnement sonore est, dirait-on, néoreligieux. Un peu d'accordéon mais aussi des sons de carillon ou des vocalises qui font penser à celles des moines cloîtrés priant. Tout ça en superposition des discussions des spectateurs.

Il est d'ailleurs convié à s'asseoir en frontale dans des estrades ou de chaque côté du podium. L'attente n'est pas très longue et permet d'observer le lieu. Une sensation de vertige envahit le spectateur à la vue de cet impressionnant lieu magnifié par les structures circassiennes qui serviront au spectacle.

Crédit photo: Caroline Grégoire/Le Soleil

La profondeur de la salle est bien utilisé avec le podium qui va de la nef jusqu'au public en frontal. Celui-ci peut admirer le déploiement majestueux des artistes provenant de la nef. La position sur le côté du podium permet d'apprécier le contrôle et l'audace des numéros même si la vision, faut-il le dire, n'est pas la meilleure. L'appréciation de leur performance n'en est pas moins grande. Bien au contraire.

Un spectacle marquant
Grand-mess' est un spectacle marquant. Tous les numéros sont épatants et surprenants. Il est bien difficile de ne pas être impressionné par la diversité et la très grande audace de l'ensemble des numéros. Certain inédits. Presque tous à couper le souffle.

Le numéro des échelles est vraiment impressionnant. Le numéro du lampadaire surprend, sans être le plus époustouflant. La planche coréenne qui peut changer d'angle à volonté, ébahi. Les acrobates sont tout simplement extraordinaires et réussissent des prouesses audacieuses et surprenantes. L'artiste de la suspension capillaire fait la démonstration que l'on peut accomplir de grandes prouesses aériennes, même soutenue que par sa chevelure. Bref, toute la distribution impressionne et marque les esprits.

Crédit photo: Caroline Grégoire/Le Soleil

Tout cela dans un feu roulant où l'ensemble des artistes est perpétuellement, ou presque, sur scène. Il y a peu de temps mort dans une mise en scène où tout virevolte alors que les moments magiques se succèdent et que le spectateur en redemande. Les applaudissements furent nombreux d'ailleurs, pendant et après chacun des numéros. 

La soirée est complètement éclaté et déjanté pour le plus grand bonheur des spectateurs.

Allez-y surtout si vous aimezêtre époustouflé, les spectacle où le présent revisite le passé, le cirque, être émerveillé.

Jusqu'au 24 février à l'église St-Charles de Limoilou.

Crédit photo: Caroline Grégoire/Le Soleil

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jeudi 1 février 2024

Cube magique (Critique: Karl)

  Des tangrams qui se font la malle dans un spectacle à l'humour bon enfant tiennent l'affiche des Gros Becs pour quelques jours seulement.

Une critique de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis


La pièce en quelques mots
Karl est un petit bonhomme composé de sept pièces géométriques indisciplinées. Vivant au beau milieu de l’océan, il garde ses petits bouts de lui bien à leur place, en sécurité. Mais Bô, l’une de ses parcelles, est différente. Bô s’imagine un monde de possibilités rempli d’aventures extraordinaires… jusqu’à se propulser hors de son tangram. Que faire lorsqu’une petite partie de nous manque à l’appel?

Karl est un spectacle où deux marionnettistes manipulent avec soin et précision les petits morceaux de bois qui constituent le tangram. Devant cette toile illuminée, les formes s’animent et un monde fantastique naît devant les yeux du public. Au fil de ce voyage, un petit bonhomme grandit et est confronté à la vie, dans sa beauté et ses défis. Une image forte qui trouve ancrage en chacun d’entre nous.

Karl s'adresse aux 3 à 6 ans et est à l'affiche jusqu'au 6 février.

Petit bijou d'ingéniosité
Sur une scène dénudée, seul un cube au format géant y trône au centre. Les tout-petits s'asseyent à un jet de pierre de ce cube illuminé, au centre duquel une toile servira d'écran où le tangram se déploiera, se modifiera, se transformera et, surtout, émerveillera tous et chacun.

La magie de ce spectacle se situe bien là. Dans cette transformation inédite et surprenante de petits blocs de bois. Ils ont la forme triangulaire. Quelques-uns sont carrés ou en losange. Ils forment d'abord un phare puis apparaît Karl composé lui aussi de pièces de bois. Soudain, Karl s'anime. Les sept pièces qui le composent se détachent les unes des autres. Le personnage prend toutes sortes d'allures. Jusqu'au jour où Bô, une des sept pièces, décide de quitter Karl pour explorer le monde. Faire sa vie en quelque sorte.

Les transformations sont magiques. En trois ou quatre coups de baguettes magiques, les marionnettistes manipulatrices, elles sont à l'intérieur de l'immense cube, et transforment l'univers proposé aux enfants. Un palmier, un croissant de lune, des animaux marins et toutes sortes de formes apparaissent comme par magie. Les enfants sont subjugués et les adultes aussi. Les tout-petits savent bien que ce sont les marionnettistes qui manipulent les pièces car elles s'étaient présentées au tout début du spectacle et avaient indiquées qu'elles seraient dans l'immense cube pour animer l'écran. Mais la magie opère.

Humour sans paroles
Il y a bien peu de paroles dans cette histoire, pas banale du tout. Peu ou prou de paroles, un personnage qui se déconstruit et se construit à chaque seconde ou presque, c'est tout sauf banal. Et puis cette quête de liberté d'un septième d'un petit bonhomme n'arrange en rien l'aspect banal de la chose.

Mais ce sans paroles, qui est aussi un sans fautes théâtralement parlant, n'en est pas moins drôles. Les onomatopées et les sons sont d'un humour irrésistible. Ils supportent merveilleusement bien l'histoire tout en étant très justement décalés, ce qui rend la chose fort réjouissante. L'adulte que je suis n'a pas résisté bien longtemps aux aventures, rocambolesques certes de ce petit Karl fort sympathique, amusantes et drôles qu'il vivra au cours de la demi-heure que dure le spectacle.


À la recherche de Bô
Cette partie de Karl qui a décidé de se faire la malle propose une pièce qui questionne le sentiment de liberté mais, peut-être plus que tout, la quête de soi. Les choix que l'on doit faire et qui, parfois, sont douloureux. Cela est bien illustré par le départ puis la quête, à travers le monde, qu'il soit marin ou dans le ciel, de ce Bô qui manque aux six autres parties de Karl. Une quête qui constitue un beau conte où le dénouement laisse espérer des jours meilleurs et heureux pour Bô ainsi que pour Karl.

Une très bonne note pour la composition musicale et l'éclairage qui ajoute une dimension vivante à cette belle et douce quête. Le cube baigne ainsi dans un environnement qui ajoute une touche magique à chaque pas, chaque mouvement. Le monde magique des marionnettistes prend vie dans une aura de lumière et de sons qui contribue fortement à l'émerveillement des spectateurs.

Amenez votre tout-petit s'il aime: être émerveiller, rire, presque toucher au spectacle, la rêverie, les tangrams.

Jusqu'au 6 février aux Gros Becs. Avec, en alternance, Nathalie Avril, Lucie Gerbet, Nadège Tard, Laetitia Baranger, Pauline Tanneau et Isabelle Tesson. Une création de Nathalie Avril et Lucie Gerbet. Un regard extérieur de Nadège Tard.

Les Enfants du paradis est un blogue qui s'intéresse au théâtre, à la danse et au cirque de Québec. Vous y trouverez des critiques, des informations concernant les lancements de programmation ainsi que des nouvelles d'actualité. Un blogue à consulter régulièrement.

Bon théâtre, bonne danse et bon cirque!
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Osez une nuit dansée au musée | Actualité

  Rencontrez une danseuse ou un danseur au détour d'une œuvre dans un musée pour une prestation intime, vous intéresse? Osez! la nuit est pour vous alors!

Un billet de Robert Boisclair
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Photo de l'été 2023. Artiste: Sara Harton. Crédit photo: David Cannon

De la danse de nuit autour d'une exposition
Le Musée national des beaux-arts du Québec et Danse K par K proposent un 5@10 dansé au détour d'une œuvre de l'exposition Voir la nuit. Le parcours dansé intitulé Osez! la nuit est une immersion dans le monde des songes.

Plongez au cœur de votre propre nuit pour vivre une expérience onirique grandiose. Dès votre arrivée, un parcours surprise de deux solos vous sera attribué. Un casque d’écoute vous guidera à la rencontre de l’univers musical et chorégraphique des artistes, qui vous attendent au détour de lieux insoupçonnés du Musée pour une performance aussi spectaculaire qu'intime. 

Photo de l'été 2023. Artiste: Angélique Amyot. Crédit photo: David Cannon

L'événement aura lieu au Musée national des beaux-arts du Québec dans le pavillon Pierre-Lassonde, le mercredi 28 février de 17h à 22h. Entre les performances dansées inusitées, vous pourrez profiter de l'animation envoûtante de DJ Sixtopaz. Décidément le 28 février ça va danser au MNBAQ

Inspiré d'Osez! en solo de l'été dernier
Cet événement exclusif au MNBAQ est inspiré d’Osez! en solo, édition 2023, une idée originale et production de Danse K par K. Les solos interprétés et chorégraphiés par Sara Harton, Jean-François Duke, Josiane Bernier, Angélique Amyot, Odile-Amélie Peters et Lila-Mae Talbot sont tirés et adaptés de cette édition. Une magnifique occasion de voir, ou revoir, les superbes prestations de ces artistes.

Si vous voulez en apprendre plus, ne manquez pas notre interview avec
Karine Ledoyen, directrice et chorégraphe à Danse K par K, et une interprète,
dans le cadre de l'émission Sorties culturelles à CKRL 89,1.
L'interview aura lieu le 6 février à 17h 00.
L'écoute en direct sera disponible ici
ou ici en baladodiffusion après l'émission.

Pour en savoir plus en ce qui concerne l'événement c'est ici.

Photo de l'été 2023. Artiste: Odile-Amélie Peters. Crédit photo: David Cannon

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