lundi 30 mars 2015

Vie soviétique, saison 15-16 et pianiste en mer

L'après radiothon des Enfants sera fortement teinté Périscope avec un tour d'horizon de sa programmation 15-16 et de son prochain spectacle. Premier acte s'immiscera en toute fin d'émission.

Par Robert Boisclair


Premier bloc - 17h 30

Crédit photo: Stéphanie Capistran-Lalonde

Olivier Kemeid, l'idéateur, l'auteur et le metteur en scène sera en conversation téléphonique pour nous entretenir de la prochaine production du Périscope. Une vie soviétique mise en fiction et qui a pour titre Moi, dans les ruines rouges du siècle.

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Moi, dans les ruines rouges du siècle
Périscope
Du 7 au 18 avril


Deuxième bloc - vers 17h 50


Frédéric Dubois, le coordonnateur artistique du Périscope, sera avec nous pour nous parler de la prochaine saison de son théâtre.

Périscope


Troisième bloc - vers 18h 10

Crédit photo: Ilana Pichon

Émilie Rioux se joindra à moi pour vous offrir son commentaire critique du spectacle Novecento: pianiste.

Novecento: pianiste
Premier acte
Jusqu'au 4 avril

Bon théâtre et bonne danse !

vendredi 27 mars 2015

Saison 15-16 du Périscope: une grande variété

Relecture, danse, création, un premier spectacle en anglais et reprise meubleuront la programmation des 30 ans du Périscope. Du bonheur sur scène à venir!

Par Robert Boisclair


Le Périscope qui célèbre ses 30 ans offre une saison 15-16 fort varié avec dix spectacles. Une saison qu'il fera bon découvrir.

Un automne chaud
La saison 2015-2016 s’ouvrira le 8 septembre prochain avec Vinci, texte de Robert Lepage ayant marqué l’imaginaire lors de la deuxième saison du Périscope, qui s'appelait à l'époque L'Implanthéâtre, dans une nouvelle mise en scène de Pierre Philippe Guay et Frédéric Dubois. Le théâtre produira un spectacle pour la toute première fois de son histoire, en plus de partir en tournée dans plus de 15 villes de la province avec cette même pièce.

Vinci sera suivi de L’Éveil, collaboration entre Harold Rhéaume (Le fils d’Adrien danse) et Marie-Josée Bastien (Théâtre Les Enfants Terribles) dans un spectacle ode à l’adolescence où se côtoieront danse et théâtre.

Suivra une production de LAB87 de Montréal, Tribus, ayant remporté un vif succès lors de sa présentation à La Licorne à l’automne 2014. Mettant en vedette entre autre Jacques L’Heureux et Monique Spaziani, Tribus sera à l’affiche les deux dernières semaines d’octobre. Novembre sera quant à lui occupé par une création de Christian Lapointe, Sauvageau Sauvageau, montage des textes d’Yves Sauvageau.

Le mois de décembre s’amorcera avec le retour du Festival du Jamais Lu. Finalement, l’année 2015 se terminera avec une reprise, celle de Faire l’amour d’Anne-Marie Olivier, présentée lors de la saison 2013-2014, de retour pour cinq soirs.

Un premier spectacle en anglais
C’est avec le spectacle Grace, adaptation d’un texte de Craig Wright et une première mise en scène du comédien Charles-Etienne Beaulne, que s’ouvrira l’année 2016. Le Périscope accueillera ensuite un spectacle en anglais, surtitré en français. Huff, solo écrit et joué par le jeune ontarien Cliff Cardinal, sera à l’affiche cinq soirs seulement.

En mars, Thomas Gionet-Lavigne fera son entrée au Périscope avec S’Aimer, un spectacle inspiré de la vie et de la mort du poète Hector de Saint-Denys Garneau. Steve Gagnon s’installera ensuite dans la grande salle avec son spectacle Fendre les lacs, dont une première lecture avait pu être entendue aux Chantiers - constructions artistiques du Carrefour international de théâtre en juin dernier. Le spectacle partagera l’affiche avec Ubus Théâtre qui reviendra stationner son autobus jaune, après Le Périple l’automne dernier, pour présenter Caminando & Avlando.

Finalement, la compagnie Les Écornifleuses revient, après Disparaître ici en mars 2015, avec un spectacle tout à fait atypique, écrit et mis en scène par Édith Patenaude. Spectacle en itinérance, Le Monde sera meilleur sera présenté plusieurs fois au cours de la saison, dans les décors des pièces en cours les soirs où il n’y a pas de représentation.

Vous pouvez en apprendre plus sur la programmation et les tarifs en vous rendant sur le site du théâtre Périscope ici.

Bon théâtre et bonne danse !

mercredi 25 mars 2015

Novecento: pianiste: délicatesse et ravissement

Il n'est jamais facile d'adapter pour le théâtre un texte aussi poétique et intimiste que celui d'Alessandro Barrico, Novecento: pianiste. Geneviève Dionne et son équipe remportent leur pari haut la main.

Une critique de Robert Boisclair

Crédit photo: Cath Langlois

Sur l'océan, un navire vogue entre l'Amérique et l'Europe. Au tournant du millénaire, un bébé abandonné est retrouvé sur le piano de la salle de bal. On lui donnera le nom de Novecento. Un nouveau-né qui prend le nom du siècle nouveau. Le bateau, de la cale au pont supérieur, deviendra son terrain de jeu jusqu'à ce qu'il découvre le piano de la salle de bal. Dès lors, il n'aura de cesse de jouer du piano. Plus rien ne le décidera à quitter le navire où il deviendra le plus grand pianiste sur l'océan du monde.

Sa musique est unique. Elle est sienne. Elle est étrange. Magnifique. Son écho se répand de port en port. C'est ce que raconte son ami Tim Tooney. C'est ce qu'il raconte aux spectateurs de Premier acte. Il tente de survivre par le souvenir. Il raconte l'histoire de son meilleur ami, Novecento. L'histoire d'une vie. De la musique qui la traverse. Des vagues qui la portent. De l'amitié qui ne s'éteint pas.

Aventure humaine
Geneviève Dionne et son équipage invite le spectateur à bord d'un paquebot où l'aventure humaine est l'élément essentiel. Celle d'une amitié profonde, forte et durable. Entre deux hommes. Deux musiciens. Et la mise en scène joue allègrement sur le thème de cette douce et belle amitié. Le décor est simple: deux caissons, une voile transparent, des portions de rideaux symbolisant les vagues, celle de la mer comme celle de la vie. L'entrée en salle se fait alors que deux danseuses sont suspendus au-dessus de la scène. L'ambiance intime et doucereuse est déjà en place. L'aventure humaine débute dès ce moment.

Le spectacle semble travaillé au bistouri. Les émotions, les mots, les gestes tout a été minutieusement travaillé. Comme les 88 touches du piano, chaque geste, chaque mouvement, chaque note fait partie d'une symphonie. Celle de l'aventure humaine. Le spectacle est d'une grande finesse et bercé d'une infinie tendresse. Le ton est sobre et juste. Le spectacle souffre cependant d'une certaine longueur. Le texte original de Barricco, un soliloque pour la majeure partie, se révèle un peu ardu en adaptation théâtrale. Le travail de l'équipe de la production n'est nullement en cause ici. Elle a fait un excellent travail de mise en scène.

Théâtre, danse et musique
D'un spectacle 100% théâtre, il n'est nullement question ici. La poésie se glisse par l'entremise de la danse et de la musique. Merveilleuse musique d'ailleurs. Qui berce le spectacle de bout en bout. Les mélodies amènent le spectateur à bord de cette aventure humaine. Et que dire de la danse. Douce poésie de ce spectacle. Moments de grâce. Particulièrement celui de la tempête. Vous ne verrez plus jamais une tempête en mer de la même façon. Tout est merveilleusement intégré. Un spectacle qui laisse de belles images dans la tête du spectateur.

Délicatesse et ravissement
Il se dégage de ce spectacle une sorte de sérénité tranquille. Un doux réconfort. Pas nostalgique du tout. Le spectateur découvre avec ravissement une spectacle tout en délicatesse. Une belle traversée au coeur de l'aventure humaine.

À Premier acte jusqu'au 4 avril. Avec Martin Lebrun, Simon Dépot, Jacinthe Gilbert et Karine Chiasson. Un texte d'Alessandro Barricco dans une traduction de Françoise Brun. Une mise en scène de Geneviève Dionne.

Bon théâtre et bonne danse !

lundi 23 mars 2015

Histoires de bars, univers d'ados et moments marquants de mars au menu ce soir!

Théâtres jeune public et pour adultes squattent les Enfants ce soir pour une heure théâtrale divertissante.

Par Robert Boisclair


Premier bloc - 17h 30


Patric Saucier, le metteur en scène, et Samantha Clavet, l'auteure et comédienne, viennent nous parler de la pièce Envies, spectacle théâtral qui se promène dans les bars de la capitale. Patric Saucier, qui est également porte-paroles de la Journée mondiale du théâtre profitera de son passage à l'émission pour nous parler de l'événement.

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«Dins bars comme dans l’sexe, y’a deux genres de personnes :
y’a ceux qui sont pareils à l’image qu’y donnent d’eux-mêmes,
pis y’a ceux qui s’servent du cul pour se laisser aller à c’qu’y sont vraiment.
C’est ben facile de s’mettre un gros décolleté pis d’faire son agace.
Mais y’a toujours ben une différence entre avoir d’l’air d’une salope pis en être une.»
Extrait d'Envies
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Envies
Pub l'Autre Zone
24-26 mars
La Korrigane
30 mars
La Barberie
7-8 avril


Journée mondiale du théâtre


Deuxième bloc - vers 17h 50

Crédit photo: Sylvain Sabatie

Jean Stéphane Roy, le co-metteur en scène de Ik Onkar sera notre invité du deuxième bloc de l'émission. Ce spectacle qui s'immisce dans la tête des ados d'aujourd'hui connaît un franc succès partout où il passe.

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Crédit photo: Sylvain Sabatie
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Ik Onkar
Gros Becs
26 et 27 mars


Troisième bloc - vers 18h 10

Disparaître ici
Crédit photo: Charles Fleury

Le troisième bloc sera occupé par notre équipe de chroniqueurs qui fera un retour critique sur les spectacles du mois de mars. Venez découvrir ce qu'ils pensent du théâtre jeune public et de Disparaître ici, Norge, W;t et Julie, tragédie canine.

Bon théâtre et bonne danse !

jeudi 19 mars 2015

Le théâtre sort en ville à l'occasion de la Journée mondiale du théâtre!

À l'occasion de la Journée mondiale de théâtre les acteurs s'infiltrent dans les transports en commun de la ville pour célébrer le théâtre et ses artisans. 

Par Robert Boisclair


Le Conseil de la culture de Québec permettra à la population de découvrir la très grande vitalité du théâtre à Québec. L'édition 2015 de la Journée mondiale du théâtre mettra en lumière les 30 ans du Périscope, diffuseur d'un théâtre de qualité. Les comédiens interpréteront des extraits des pièces ayant pris l'affiche du Périscope au cours des 30 dernières années afin de célébrer dignement cet anniversaire.

Les comédiens de la capitale s'offriront les transports publics le vendredi 27 mars. De 7h à 9h, ils feront «une scène aux voyageurs» des parcours eXpress du RTC. Ils envahiront également les salles d'attente de VIA Rail de la gare du Palais et de la gare de Sainte-Foy ainsi que les autocars d'Orléans Express entre les gares de Québec et Sainte-Foy. Tous ces passagers auront droit à un début de journée fort particulier et enlevant! Les étudiants en théâtre de l'Université Laval entrent en scène en filmant, entre autres activités, l'événement et en le diffusant dans le Grand Hall du Pavillon Alphonse-Desjardins.

Pour en savoir plus sur la Journée mondiale du théâtre édition 2015, consultez le site culture-quebec.qc.ca ou sur Twitter le 27 mars en utilisant le mot-clic #JmtQuébec15.

Bon théâtre et bonne danse !

mercredi 18 mars 2015

Le prochain Carrefour s'annonce chaud!

Le prochain Carrefour international de théâtre qui se déroulera du 21 mai au 7 juin promet avec un parcours déambulatoire complètement renouvelé et trois spectacles singuliers.

Par Robert Boisclair

Par coeur

Où tu vas quand tu dors en marchant...?
Les trois weekends de bonheur de ce parcours qui en sera à sa quatrième version fait appel à des artistes aux horizons forts divers et prometteurs. L'orchestre-d'hommes-orchestre, Pierre Robitaille et ses marionnettes irrévérencieuses, Alexandre Fecteau, jeune artiste de théâtre de Québec prometteur au théâtre interactif, la merveilleuse équipe des Écornifleuses, troupe théâtrale de Québec qui offre des spectacles aux accents variés et parfois osés et le duo d'artistes visuels Doyon-Rivest animeront le parcours qui se déroulera cette fois dans le secteur du Parc-de-l'Artillerie. Un secteur aux forts accents historiques qui promet, j'en suis convaincu, un parcours qui fera appel aux racines historiques de Québec.

Le parcours s'offrira gratuitement au public les weekends du 21, 22 et 23 mai, 28, 29 et 30 mai ainsi que les 4, 5 et 6 juin.

Trois spectacles déjà annoncés
Trois spectacles sont déjà confirmés pour la prochaine édition du Carrefour. Hiéroglyphes, un spectacle littéraire et poétique créé à l’occasion du 20e anniversaire d’Entr’actes,  organisme dont la mission est de développer, créer et diffuser un art unique avec des personnes ayant des limitations fonctionnelles, en collaboration avec l’ensemble de la communauté.

Au cours des dernières années, une dizaine d’entre eux ont participé à des ateliers d’écriture. Jean-François F. Lessard, directeur artistique d’Entr’actes, a eu envie que cette matière devienne l’épine dorsale du spectacle du 20e anniversaire de l’organisme. Il a jumelé ces participants à des auteurs professionnels de la ville de Québec, qui ont écrit chacun un texte complémentaire. Le 27 mai, ils seront tous ensemble sur scène pour livrer leurs œuvres. Marie Gignac, la directrice artistique du Carrefour, a assisté aux premières rencontres et a suivi le processus de création. « Ce métissage créatif m’a plu, la mixité sociale me tient à cœur, j’ai tout de suite trouvé intéressante l’idée de faire une place à cet événement dans la programmation du festival! On veut que notre public soit là, qu’il célèbre avec nous les 20 ans d’Entr’actes. »

Hiéroglyphes - Québec
Mise en scène de Jean-François F. Lessard
Une production d’Entr’actes
Le mercredi 27 mai événement spécial - un soir seulement

Par cœur (By Heart), un spectacle de Tiago Rodrigues, jeune et brillant metteur en scène à la tête du Théâtre national de Lisbonne depuis l’automne 2014.

Tiago Rodrigues, petit-fils d’une grand-mère férue de lecture, lui apportait des caisses de livres, qu’elle lisait avidement. À 93 ans, elle lui a demandé de choisir un dernier livre qu’elle pourrait apprendre par cœur : elle était en train de perdre la vue. Dix volontaires parmi les spectateurs participeront à cet hommage vibrant à la littérature et à la mémoire. Marie Gignac s’enflamme : « C’est tout simple, sans aucun artifice. Et c’est un grand bonheur de participer à ce spectacle, d’une profondeur et d’une sincérité bouleversantes. Une forme de résistance souterraine, dont on ne peut soupçonner les ramifications. »

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«Tiago Rodrigues est un poète, un voyant, un artiste qui nous conduit,
mine de rien, sur les chemins escarpés de la mémoire et de la poésie,
du sens de la littérature et de la mort, du théâtre.»
Armelle Héliot - Le Figaro, novembre 2014
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Par cœur (By Heart) - Lisbonne
En français
Écrit et interprété par Tiago Rodrigues
Une production de Mundo Perfeito 
Lundi 25 mai, mardi 26 mai et mercredi 27 mai
En première canadienne

Ces deux spectacles s’ajoutent à l’annonce déjà faite en décembre de la venue d’Alain Platel avec sa plus récente création, tauberbach. Parti d’un documentaire sur la survie dans un dépotoir, Alain Platel a demandé aux danseurs de danser la beauté. La musique du spectacle lui donne son titre révélateur : Bach chanté par des sourds.

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«tauberbach c'est la porte vers la libération. La libération du feu.
La libération d'une danse collective où les corps bougent
un sur un au rythme du cœur battant.
C’est l'histoire d'une femme qui est épluchée.
Une femme qui mène sa vie à l'intérieur de sa tête mais qui,
au fur et à mesure, découvre son corps.
L'histoire d'une résistance et l'environnement qui peut la démolir.
De la vie qui continue. 24 heures de dignité. »
France inter - janvier 2014
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tauberbach - Belgique
En français
Écrit et mis en scène par Alain Platel
Mercredi 3 juin

Bon théâtre et bonne danse !

lundi 16 mars 2015

Pianiste sur l'océan, imaginaire jeune public et mal-être générationnel

L'enfermement volontaire, la poésie et le mal-être d'une génération qui se complaît dans le paraître tiendront l'affiche de l'émission de ce soir.

Par Robert Boisclair


Premier bloc - 17h 30

Crédit photo: Éva-Maude Tardif-Champoux et David Muller

Geneviève Dionne, la metteure en scène, et Martin Lebrun, un des comédiens, de Novecento: pianiste seront aux Enfants pour nous parler de ce spectacle touchant d'un pianiste né au tournant du siècle sur un bateau sur lequel il sera un pianiste émérite.

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«Et il savait lire. Pas les livres, ça tout le monde peut,
lui, ce qu’il savait lire, c’était les gens.
Les signes que les gens emportent avec eux :
les endroits, les bruits, les odeurs, leur terre, leur histoire…
écrite sur eux du début à la fin.»
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Novecento: pianiste
Premier acte
Du 24 mars au 4 avril


Deuxième bloc - vers 17h 50

Crédit photo: Louise Leblanc

Claudie Gagnon, conceptrice, metteure en scène et scénographe, et Maryse Lapierre, comédienne, nous entretiendrons du spectacle jeune public L'histoire du grillon égaré dans un salon. Un spectacle qui ouvre la porte toute grande à l'imaginaire et à la poésie qu'offre notre quotidien.

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Crédit photo: Louise Leblanc
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L'histoire du grillon égaré dans un salon
Gros Becs
Du 17 au 24 mars


Troisième bloc - vers 18h 10

Crédit photo: Charles Fleury

Le troisième bloc sera occupé par notre commentaire critique du spectacle Disparaître ici qui s'offre une incursion dans l'univers de Bret Easton Ellis vu au travers du prisme des metteurs en scènes Édith Patenaude et Jocelyn Pelletier.


Disparaître ici
Périscope
Jusqu'au 28 mars

Bon théâtre et bonne danse !

mercredi 11 mars 2015

Disparaître ici: mal-être

Édith Patenaude et Jocelyn Pelletier proposent un spectacle inspiré de l'oeuvre de Bret Easton Ellis: sombre, morbide et meublé du mal-être des protagonistes. Les amateurs du genre se régaleront, les autres sans doute un peu moins.

Une critique de Robert Boisclair

Crédit photo: Charles Fleury

Dix amis, jeunes, beaux et égocentriques, vivent leurs plaisirs et traînent leur mal-être de bar en bar, de party en party. Les plaisirs sont immédiats et facilement accessibles. Tout va rondement jusqu'à ce que l'un d'entre eux disparaisse. Ou peut-être pas. Le réel et le fictif se mélangent, s'entremêlent. Les couples, les amitiés éclatent.

Représentation d'univers sombres
Les protagonistes sont des êtres vides. La séduction et le paraître sont les maîtres-mots. Pas de sentimentalité. Ils vivent le moment présent dans l'émotion forte. Le sexe, l'alcool et la drogue meublent leur soirée. Leur univers est sombre. Ils sont des psychopathes. À leur manière. Sans véritable lumière. Ou peut-être un peu. C'est cet univers des trentenaires que dépeignent les auteurs et metteurs en scène Édith Patenaude et Jocelyn Pelletier.

La première partie du spectacle nous offre cet univers, ce mode de vie des protagonistes. Le ton est provocateur et les mots sont crus. Oreilles chastes s'abstenir. Nous découvrons pendant de longues minutes, une série de monologues qui décrivent le vide de leur existence. Si le procédé a l'avantage de bien faire comprendre les états d'âmes, il est répétitif et passablement long. Malgré la noirceur de ces univers, des parcelles d'humour s'y glissent ici et là.

La deuxième partie entraîne le spectateur dans un brouillard cauchemardesque, les mots sont des auteurs et metteurs en scène. La réception d'une vidéo virale montrant le viol d'une jeune femme chamboule l'ambiance. La violée est-elle une des amies du groupe? Ou peut-être pas. Le réel et le fictif se mélangent. Les personnages sombrent. Dans un cauchemar. Le brouillard est total. Patenaude et Pelletier proposent une image de la déchéance totale. Afin de mieux s'en sortir? De l'exorciser? Le duo semble proposer qu'il faille atteindre le fond pour s'en extirper et trouver une nouvelle voie. Une nouvelle façon d'exister.

Crédit photo: Charles Fleury

Lumineuse scénographie
La scénographie est magnifique. Tout est en clair obscur et dépeint merveilleusement bien l'univers sordide dans lequel s'enfonce les personnages. La chute n'en est que plus vertigineuse.

Les accessoires sont peu nombreux. Quelques chaises, de longs rideaux transparents et quelques meubles que l'on déplace au gré des scènes. Toute la place est laissé au vide de leur existence. Ces êtres si imbus d'eux-mêmes occupent donc toute la scène. Mais pour exister, l'autre doit y être aussi. C'est sans doute pourquoi, les protagonistes sont presque toujours en scène en même temps. Son existence, si égocentrique soit-elle, ne peut se justifier que par la présence de l'autre. Et la scénographie simple, l'éclairage en clair obscur et la musique jouent un rôle crucial dans la mise en lumière de cet égocentrisme et du mal-être des personnages.

Portrait acide
Disparaître ici propose un portrait acide des trentenaires d'aujourd'hui. Un spectacle audacieux qui plonge dans la douleur d'une génération entière. Les trentenaires s'y reconnaîtront. Les autres découvriront un univers qui leur est totalement inconnu. Édith Patenaude et Jocelyn Pelletier, tout comme les comédiens, plongent avec audace dans un spectacle qui sort des sentiers battus. Si la recette n'est pas parfaite, loin de là, le spectacle vaut tout de même le déplacement. Parce qu'il y a malgré tout une lueur d'espoir. Plonger au plus profond de soi permet, aussi, d'y découvrir des parts de lumière. Et c'est ce que l'on découvre en filigrane à la toute fin de la pièce.

Crédit photo: Charles Fleury

Au Périscope jusqu'au 28 mars. Avec Caroline B. Boudreau, Philippe Durocher, Gabriel Fournier, Laurie-Ève Gagnon, Marie-Hélène Lalande, Joanie Lehoux, Valérie Marquis, Guillaume Perreault, Lucien Ratio et Alexandrine Warren. Un texte et une mise en scène de Jocelyn Pelletier et Édith Patenaude.

Bon théâtre et bonne danse !

lundi 9 mars 2015

Hommage à la vie, infinie tendresse et voyage touchant

L'émotion sera palpable aux Enfants ce soir avec trois spectacles touchants, émouvants et empreints de tendresse.

Par Robert Boisclair


Premier bloc - 17h 30

Marc-Antoine Zouéki

La metteure en scène et auteure, Marie-Ève Huot, et Klervi Thienpont, une des comédiennes de ce bel hommage à la vie et au père qu'est Noeuds papillon, seront dans les sièges des invités dès 17h 30 pour nous parler de ce spectacle.

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«Depuis que papa est mort, les choses se sont compliquées.
Sans pouvoir vous expliquer pourquoi, j'ai arrêté de parler.
Plus un mot.
Plus un son.
C'est le silence total.
[…]
Mon cœur s'est emballé.
Mon cœur-moteur roule à plein régime parce quelque chose le pousse à fond :
des milliers de papillons volent à l'intérieur de moi.
Leurs ailes battent tellement vite qu'elles finissent par s'entremêler
et ça fait comme un gros nœud dans mon estomac. Un gros nœud de papillons.»
Extrait de Noeuds papillon.
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Noeuds papillon
Gros Becs
Du 10 au 15 mars


Deuxième bloc - vers 17h 50

Crédit photo: Nicola-Frank Vachon

Notre chroniqueur Marc Proulx nous dira s'il a été touché par l'infinie tendresse véhiculée dans le spectacle W;t que présente la Bordée.

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W;t
Bordée
Jusqu'au 28 mars


Troisième bloc - vers 18h 10

Crédit photo: Stéphane Bourgeois

Notre troisième Cercle des critiques de la saison tournera autour de la pièce Norge. Émilie Rioux et Marc Proulx vous diront ce qu'ils ont pensé de cette pièce touchante.

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Crédit photo: Stéphane Bourgeois
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Norge
Trident
Jusqu'au 28 mars

Bon théâtre et bonne danse !

samedi 7 mars 2015

Norge: touchant voyage

Kevin McCoy, l'auteur, le comédien et le metteur en scène, est extrêmement touchant dans cette quête qui semble être celle de ses racines norvégiennes mais qui est, d'abord et avant tout, un voyage intérieur, un voyage au coeur de l'humain.

Une critique de Robert Boisclair

Crédit photo: Stéphane Bourgeois

Norge est une autofiction dans laquelle Kevin McCoy raconte sa quête pour découvrir ses racines norvégiennes, d'où le titre de la pièce qui signifie Norvège en norvégien, et sa place dans le monde.

Tout en douceur
Le spectacle débute en douceur avec la très belle interprétation du poème Soir d'hiver d'Émile Nelligan déclamé en norvégien. Le ton est donnée. L'intimité, la douceur, la quête personnelle seront les éléments dominants du spectacle.

La douceur se glisse dans le spectacle par le ton de confidence, par la mise en scène épurée qui laisse une large place à l'homme qu'est Kevin McCoy et à la relation parfois intime avec la musique et la pianiste sur scène, comme le démontre cette photo.

Crédit photo: Stéphane Bourgeois

Spectacle fortement intime que ce Norge. Les confidences se succèdent agrémentées d'airs piaonotés par Esther Charron. L'émotion est vive à plusieurs reprises, de par la musique ambiante mais également par les confidences, parfois bien intimes et émotives, de Kevin McCoy. Si la quête de départ est celle de sa grand-mère, elle devient progressivement celle de Kevin McCoy, l'américain tombé en amour avec un québécois et la ville de Québec. D'un homme qui est d'ici mais de partout en même temps.

Anne-Marie Olivier parlait de la note tendre de la saison du Trident dans le programme, elle a bien raison! Ce spectacle est d'une très grande douceur, un véritable baume dans un hiver qui n'en finit plus.

Une scénographie épurée
La scénographie est épurée et laisse une grande place à la confidence. Judicieux choix de la part de Kevin McCoy. Alors que la première mouture du spectacle était produite dans de petites salles propices à l'intimité de ce récit, la présentation dans une aussi grande salle risquait d'en briser le charme. Avec un éclairage tamisé, une scénographie simple avec quelques accessoires et objets qui occupent une bonne partie de la scène, la présence discrète de la pianiste et le ton de confident de Kevin McCoy, le passage est réussi. On a l'impression de partir, d'abord en voyage en Norvège puis dans une quête personnelle qui touche et interpelle.

Il y a bien quelques longueurs dans ce spectacle, certains moments qui s'éternisent mais c'est bien peu en regard du voyage intime et touchant que propose Kevin McCoy.

Un merveilleux voyage au coeur de l'humain
Kevin McCoy propose un merveilleux voyage au coeur de l'humain. Une note tendre un soir d'hiver, que demander de plus pour se préparer à l'arrivée d'un printemps qui se fait désirer.

Au Trident jusqu'au 28 mars. Avec Kevin McCoy et Esther Charron. Un texte et une mise en scène de Kevin McCoy.

Bon théâtre et bonne danse !

jeudi 5 mars 2015

W;t: d'une infinie tendresse

Cancer et mort se côtoient dans cette pièce emplie de moments de vives émotions mais, surtout, habitée d'une infinie tendresse. Pour la vie, pour l'humain.

Une critique de Robert Boisclair


Vivian Bearing est professeure de littérature émérite. Exigeante, rigoureuse, elle est spécialiste des sonnets métaphysique de John Donne, auteur anglais du XVIIe siècle. À cinquante ans, elle apprend qu'elle est atteinte d'un cancer des ovaires de stade 4 avec métastases. Sachant ses chances presque nulles, elle accepte de se soumettre à un traitement expérimental. Soudainement sa vie bascule. D'analyste elle passe au statut d'objet d'analyse. En deux heures de spectacle, elle nous raconte sa vie avant de tomber dans un silence éternel.

D'une infinie tendresse
Le spectacle débute par un extrait d'un poème de John Donne projeté sur grand écran. Vivian Bearing (Lorraine Côté) s'avance doucement au centre de la scène. Elle ôte un à un ses vêtements qu'elle remet à des infirmiers qui ne font que passer. Cette femme qui a toujours été en contrôle remet symboliquement sa vie entre les mains de la médecine et de ses disciples déshumanisés. Cette courte scène donne le ton. L'opposition humanité/rationalité, les petits gestes qui donnent tout leur sens à la vie et le besoin de tendresse, d'amour et d'humanité seront les pièces maîtresses de ce spectacle.

La tendresse, feinte ou recherchée, revient constamment dans cette pièce qui, au bout du compte, en est remplie sous différentes formes. Par la quête, d'abord inconsciente, de Vivian Bearing, d'un peu d'humanité, par la tendresse feinte des médecins qui n'en ont que pour la science, par une infirmière qui croit que la tendresse est tout ce qui importe en ces moments difficiles. Le spectateur a d'ailleurs le désir à plusieurs reprises de crier aux médecins: un peu de tendresse bordel!

La pièce, malgré la lourdeur du sujet, est un peu comme une grande caresse. À la vie. À ses petits riens. À ses petits moments de bonheur. Aux petits bonheurs d'autrefois. Un simple livre d'enfants, une scène qui revient à deux moments dans la pièce, en est un exemple éloquent. Rien de compliqué que de l'émerveillement et de la tendresse entre Vivian Bearing et le père dans la première scène et un mentor dans la deuxième.

Michel Nadeau, le metteur en scène dit ce qui suit de la pièce. «La vie est parfois extrêmement dure; tout ce que nous pouvons faire, en pareil cas, c'est compter les uns sur les autres. Et c'est aussi de cela, profondément, dont parle W;t.» Il a bien raison.

Une touche d'humour
Le personnage de Vivian Bearing a beaucoup d'humour. Elle décortique sa vie mais en glisse toujours une petite touche. Sans cet humour, la spectacle serait bien lourd. Elle a un esprit vivace, d'où le titre de la pièce, et le sert allègrement tout au long du spectacle. C'est cette vivacité d'esprit et cet humour qui rendent le personnage de Vivian Bearing fort attachant.

La performance de Lorraine Côté y est aussi pour beaucoup. Quelle magnifique performance! Nuancée, juste, équilibrée. Elle passe d'une situation à l'autre d'une sublime manière. D'un aparté au public à une réplique remplie d'émotions, d'une scène à l'hôpital à un retour en arrière dans son enfance, elle réussit le passage parfaitement. Le texte de Margaret Edson et la traduction de Maryse Warda y sont pour beaucoup également. Un texte tout en finesse, merveilleusement bien traduit, qui envoûte le spectateur.

À ne pas rater!
Il faut absolument voir ce spectacle. Un spectacle sur la mort qui donne le goût de vivre pleinement sa vie et d'en profiter à fond. Et puis, admirer la sublime performance de Lorraine Côté, c'est plus que du gâteau, c'est un bonheur incroyable. Courez voir ce spectacle, vous ne le regretterez pas!

À la Bordée jusqu'au 28 mars. Avec Marie-Josée Bastien, Maxime Beauregard-Martin, Lorraine Côté, Jacques Leblanc, Simon Lepage, Danielle Le Saux-Farmer, Laurence Moisan-Bédard et Paule Savard. Un texte de Margaret Edson dans une traduction de Maryse Warda. Une mise en scène de Michel Nadeau.

Bon théâtre et bonne danse !

lundi 2 mars 2015

La déprime: une comédie pour les nostalgiques

Une bonne vieille comédie rétro des années 80 se pointent à la Salle Albert-Rousseau pour un soir encore. Nostalgique des comédies des années 80? Alors, allez faire un tour à la Salle Albert-Rousseau ce soir. Sourires et rires garantis!

Une critique de Robert Boisclair

Crédit photo: Mélissa Bascunan

Dans une gare d'autobus, tout peut arriver! Une faune bien étrange s'y retrouve et vit des aventures surprenantes. Tous se croisent à l'occasion de courts sketches. La faune bigarrée est peuplée de chauffeurs et de guichetiers bien sûr, mais également de couples qui vivent à distance, de vieillards qui se perdent ou s'offrent des voyages vers des destinations surprises, d'un jeune marié qui rate son bus et de paumés qui se prennent pour Goldorak, quêtent ou s'exhibent. Le décor est planté pour une charmante comédie rétro des années 80.

Retour aux années 80
Le décor et les références sont résolument celles des années 80. Tout y est: les vieux téléphones, les petites télévisions payantes des salles d'attente des gares d'autobus ou les références nombreuses aux années 80. Amateurs de Goldorak, vous serez servi avec ce voyageur qui se prend, littéralement, pour Goldorak et qui vit les aventures de son héros dans la gare. La référence à CKAC rejoindra particulièrement les moins jeunes qui ont connu les années de la radio AM, fort populaire à l'époque mais qui a disparu depuis.

Humour cabotin
La pièce est servie par un bel humour cabotin. Elle ne fait pas cependant rire de bon coeur tout au long de la pièce. On sourit souvent. On rit à plusieurs reprises d'un humour au ras des pâquerettes. Mais c'est aussi ce qui fait son charme. Sans être la comédie de l'année, la pièce permet de passer une agréable soirée.

Le talent des comédiens y est pour beaucoup. Pascale Desrochers y va de plusieurs interprétations marquantes. Elle a une énergie débordante, particulièrement dans sa merveilleuse interprétation de la syndicaliste, et rayonne du début à la fin de cette production. Anne-Élisabeth Bossé propose les personnages aux émotions les plus variés. Elle est étonnante en danseuse de bar amochée et à l'émotion à fleur de peau. Une interprétation juste qui oscille entre le drame et l'humour. Éric Paulhus est magnifique et drôle, particulièrement dans le rôle de ce jeune homme qui se marie... au téléphone! Bernard Fortin, comme toujours, est impeccable.

Beaucoup de dynamisme
Le succès de cette pièce tient à son dynamisme et à la mise en scène qui se doit d'être bien rodée. Denis Bouchard réussit un travail magistral en réglant au quart de tour cette comédie où les entrées et les sorties rapides ainsi que la direction de comédiens sont cruciales pour assurer le succès. Et c'est le cas ici. Tout tourne, ronronne. Un véritable ballet réussi à la perfection.

Pour les nostalgiques
Un spectacle léger qui ravira les nostalgiques. Pour les autres, le spectacle offrira un incursion dans l'univers de l'humour des années 80. Une occasion rêvée de savoir ce qui faisait rire papa et maman!

À la Salle Albert-Rousseau pour un dernier soir. Avec Anne-Élisabeth Bossé, Pascale Desrochers, Bernard Fortin et Éric Paulhus. Un texte de Denis Bouchard, Rémy Girard, Raymond Legault et Julie Vincent. Une mise en scène de Denis Bouchard.

Bon théâtre et bonne danse !

Univers acide, contes et chants pour jeune public et comédie de situation!

Comédie, drame et univers musical seront au menu des Enfants du paradis dès 17h 30 ce soir!

Par Robert Boisclair


Premier bloc - 17h 30

Crédit photo: Marie-Renée Bourget

Édith Patenaude, co-auteure et co-metteure en scène de Disparaître ici, sera aux Enfants pour venir parler de ce spectacle librement inspiré de l'oeuvre de Bret Easton Ellis (American Psycho, Moins que zéro). Un spectacle brûlant comme l'acide en compagnie de dix amis au bord de l'abîme.

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«Sous la table, je m’enfonce un talon dans le pied
pour m’empêcher de rire en pleine face de Clara.
Si elle savait comment Xavier est plus là,
comment il baise avec moi comme s’il m’avait toujours attendue,
comme si j’étais fucking Lady Di. Son heure est passée.
Elle avait juste à pas se mettre à parler de faire des bébés. Xavier a 33 ans, crisse.
Comme si il pouvait être prêt à faire des bébés.
On est pas en 1910. Fourty is the new thirty.
Fais un noeud dans tes ovaires, ma belle, parce que ça sera pas tout de suite.
Je suis, plus que jamais, prête à flusher Clara sans me poser de question.
La loyauté, c’est overrated. J’en ai plein d’autres amis, personne a de valeur particulière.
Et tout le monde sait que si c’est par amour,
on peut sacrifier n’importe quelle amitié et c’est accepté.
Je me demande si c’est pas même dans les 10 commandements.
Tu ne tromperas point, sauf si c’est par amour. Faudrait que je revois le film.»
Extrait de Disparaître ici.
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Disparaître ici
Périscope
Du 10 au 28 mars


Deuxième bloc - vers 17h 50

Crédit photo: Michel Pinault

Jasmine Dubé, auteur, compositrice et comédienne du spectacle jeune public Dubé du bout du Bic, viendra parler de ce spectacle qui chante les beautés de la région du Bas St-Laurent.

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Dubé du bout du Bic
Gros Becs
Jusqu'au 8 mars


Troisième bloc - vers 18h 10

Crédit photo: Cath Langlois

La comédie Julie - Tragédie canine passera à la moulinette d'Émilie Rioux qui nous dira ce qu'elle a pensé de cette pièce.

Julie - Tragédie canine
Premier acte
Jusqu'au 14 mars

Bon théâtre et bonne danse !