dimanche 3 avril 2022

Rendre visible l'invisible

 Le Diamant propose un spectacle de Machine de cirque qui rend visible l'invisible. Ghost Light : entre la chute et l’envol tiendra l'affiche du 7 au 9 avril.

Un billet de Robert Boisclair (largement inspiré du communiqué de presse et des sites web du Diamant et de la Tohu)
Twitter: @Rob_Boisclair et @Enfantsparadis

Crédit photo: Emmanuel Burriel

Au-delà des mots
Connaissez-vous le mythe de la «Ghost Light»? Lorsque les théâtres sont fermés, c’est l’ampoule qui permet d’éclairer la scène. On dit qu’elle permet aux fantômes de faire leur spectacle, pour qu’à la réouverture des salles, ils laissent les humains tranquilles.

Cette superstition a inspiré Maxim Laurin et Ugo Dario, cofondateurs de Machine de Cirque, dans leur dernière création, Ghost Light : entre la chute et l’envol, du 7 au 9 avril au Diamant. Forts de leur collaboration depuis plus de 10 ans, les interprètes explorent le thème du duo dans ce spectacle intime où la planche coréenne est centrale.

Pour moi, ça symbolise tellement de choses, une bascule. Le fait qu’il y ait deux personnes dessus, ça représente l’équilibre. Si l’un part, l’autre tombe. Plein de choses émanent de cet appareil-là.
Maxim Laurin, coauteur, cometteur en scène et interprète

Crédit photo: Emmanuel Burriel

Rendre visible l'invisible
Le rideau tombe. Le théâtre est plongé dans le noir. Une seule lumière veille : la servante, aussi appelée «Ghost Light». Les fantômes qui habitent les lieux sont attirés par elle. Retrouvant l’énergie d’une vie passée, ils se poussent, se repoussent, s’amusent, se déchirent et s’étreignent à nouveau.

Forts d’une collaboration de plus de dix ans sur les scènes du monde entier, Maxim Laurin et Ugo Dario nous entraînent dans un récit captivant où se mêlent prouesses acrobatiques, chorégraphies, lumières fantomatiques et musique vivante. Ils offrent un regard personnel sur la vie en duo. La bascule les propulse l’un vers l’autre dans l’euphorie de l’envol, la légèreté de l’apesanteur et la fatalité de la chute. Le fait que la bascule de «Ghost Light» tourne rend l’appareil complètement nouveau et le défi encore plus difficile. Des micros sont également installés sur le dispositif, afin de le mettre en valeur au maximum. Ainsi, le public pourra expérimenter des perspectives plus rares.

Étant donné que c’est une discipline dangereuse et physiquement très demandante, je ne pourrai pas faire ça toute ma vie. Avec Maxim, c’était le temps de le faire.
Ugo Dario, coauteur, cometteur en scène et interprète

Bien qu’il y aura des prouesses techniques au cours du spectacle, une place importante est accordée à la dramaturgie, où les interprètes se mettent en scène.

Crédit photo: Emmanuel Burriel

Crédit et information 
Ghost Light : entre la chute et l’envol
Du 7 au 9 avril
Pour en savoir plus et acheter son billet, c'est ici.


Interprètes, co-auteurs et cometteurs en scène Maxim Laurin et Ugo Dario
Conseillère artistique principale Nico Lagarde
Musicien et compositeur Félix Boisvert
Musicien Jérôme Guilleaume
Directeur artistique Vincent Dubé
Concepteur des éclairages Bruno Matte
Conceptrice des costumes Camill Thibault-Bédard
Conseillers artistiques Brigitte Poupart, Harold Rhéaume, Shana Caroll et Howard Richard
Scénographe Maxim Laurin et Ugo Dario
Directeurs techniques Patrick Paquet et Antoine Protat

Les Enfants du paradis est un blogue qui s'intéresse au théâtre, à la danse et au cirque de Québec. Vous y trouverez des critiques, des informations concernant les lancements de programmation ainsi que des nouvelles d'actualité. Un blogue à consulter régulièrement.

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